Volkswagen GTI 2010, la pionnière des sportives compactes !

Points forts
  • Conduite emballante
  • Prix plus compétitif
  • Deux excellentes boîte de vitesse
Points faibles
  • Espcace intérieur plus restreint
  • Réglage des sièges plus difficile
Évaluation complète

Volkswagen s’est avéré l’un des précurseurs dans le créneau des sportives compactes avec sa GTI qui y a toujours fait bonne figure, surtout en raison de son ratio prix/performance exceptionnel. Ce créneau a connu ses heures de gloire vers la fin des années 90 alors qu’une panoplie de modèles était offerte. Depuis ce temps, l’offre est un peu plus réduite, mais la GTI demeure l’un des véhicules les plus marquants dans ce créneau, sinon le joueur à détrôner.

D’ailleurs, la GTI a remporté plusieurs prix au cours de son histoire alors qu’elle s’est vu remettre pour 2010 le titre de voiture de l’année selon l’association  des journalistes automobile du Canada (AJAC). La recette de son succès ? Une conduite emballante, un comportement sur route exceptionnel, des performances de premier plan et un style agréable. Voilà ce qui, depuis plusieurs années, fait le charme de cette petite allemande. Cependant, seul sont prix un peu plus corsé semble ralentir quelques acheteurs intéressés même si Volks a abaissé sous la barre des 30 000$ le prix de la GTI au cours des dernières années. En fait, elle se retrouve en milieu de peloton au chapitre du prix, entre la Nissan SE-R et la Honda Civic SI, alors que la Mazdaspeed3 et la Mitsubishi Lancer Raliart s’avèrent plus dispendieuses.

Du nouveau pour 2010

Fidèle à la tradition, la GTI de sixième génération est offerte en sous les traits d’une familiale à hayon en versions à trois et cinq portes. Bien entendu, la trois portes offre un style un peu plus sportif, alors que la GTI cinq portes ajoute l’aspect pratique. À vous de choisir ! Histoire de maintenir l’intérêt du modèle, Volkswagen nous propose pour 2010 une GTI légèrement remaniée esthétiquement. La partie avant s’avère la plus distinctive alors que la grille ne forme plus un U. Plus classique, elle suit le pare-chocs, arborant tout de même son motif à alvéole et les deux lignes rouges classiques. L’arrière profite également de quelques changements esthétiques, notamment les feux. Outre les emblèmes GTI bien mis en évidence, l’élément qui rehausse réellement le style de cette sportive compacte et qui la distingue le plus de la Golf régulière sont les jantes ! Il faut avouer que les roues de 17 pouces, 18 en option, procurent à la voiture toute une allure.

Sous son capot, la GTI dispose d’un excellent moteur quatre cylindres suralimenté. Développé par Audi, il intègre plusieurs technologies modernes, notamment l’injection directe. Ce moteur développe donc une puissance de 200 chevaux à 5 100 tr/min pour un couple de 207 lb-pi dès les 1 700 tr/min, un régime très bas pour un moteur suralimenté. La puissance peut-être transmise aux roues avant par une boîte manuelle à six rapports ou par le biais de la boîte séquentielle DSG, à six rapports également. Au chapitre des comparaisons, la GTI se situe une fois de plus en milieu de peloton, alors que la Mazdaspeed3 remporte la palme au chapitre de la puissance avec ses 263 chevaux. Dans le cas de la GTI à transmission manuelle, ses 200 chevaux lui permettent de boucler le 0-100 km en environ 6,8 secondes pour un temps légèrement plus rapide avec la boîte DSG.

À l’intérieur, on note également quelques changements pour 2010, notamment en ce qui à trait à l’instrumentation.  Plusieurs éléments rehaussent l’habitacle de cette sportive, comme le pédalier et le large repose-pied métallisé. Ce repose-pied est non seulement esthétique, mais il permet de bien s’ancrer dans le siège en conduite plus sportive. On remarque aussi le volant sport à trois branches qui offre une excellente prise en main, alors que son style est rehaussé par sa partie inférieure droite, non pas circulaire, élément apparu initialement sur le modèle R32 disponible en Europe. L’élément qui complète le tout s’avère les sièges sport qui offrent un excellent maintien tout en demeurant confortables. Leurs nombreux ajustements permettent de trouver une bonne position de conduite, élément aussi favorisé par la colonne de direction télescopique. Voilà qui explique en bonne partie le sentiment de contrôle que procure la GTI.

Sur la route

Au volant, la GTI offre un plaisir de conduite évident. Tous les aspects de cette voiture ont été étudiés afin d’offrir une expérience de conduite unique. La direction est ultra précise, permettant de diriger la voiture du bout des doigts alors que sa suspension sport la fait littéralement coller à la route. C’est sur les chemins sinueux que l’on apprécie le plus la GTI, endroit ou elle révèle ses plus grands atouts. Son gabarit la rend également agréable en zone urbaine, lui permettant de se faufiler avec aise. Bon point également pour son bon diamètre de braquage qui facilite les manœuvres de stationnement.

Certes certaines rivales offrent un peu plus de puissance, mais les 200 chevaux de la GTI sont amplement suffisants pour soutenir les prétentions de la voiture. Tout d’abord, il n’y a pratiquement aucun délai avant que le moteur turbo ne livre toute sa puissance, à preuve, le couple maximal est obtenu dès les 1 700 tr/min. La boîte manuelle tire bien profit de la puissance disponible et s’avère, selon nous, celle à favoriser. Cependant, la boîte séquentielle DSG offre un bon compromis, offrant pratiquement tous les avantages de la boîte manuelle mariés à ceux d’une boîte automatique. En vérité, la DSG est plus performante et plus économique, mais elle n’offre toujours pas le même sentiment de contrôle que la manuelle.

Avec toute ses qualités, la GTI demeure année après année une voiture drôlement agréable. Proposée sous la barre des 30 000$, elle en offre beaucoup, tant au chapitre des performances, de son équipement que de ses technologies. D’ailleurs, je n’ai jamais rencontré un propriétaire déçu alors que tout ceux qui ont pris le volant ont été enchanté. Finalement, la GTI dispose également d’un bon plan de garantie soit 4 ans / 80 000 km.

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