BMW X5 4.8i, rapide et agile

Présent sur nos routes depuis sept ans, BMW propose un X5 de deuxième génération avec des dimensions plus généreuses mais en conservant la vocation plus sportive du modèle. Le nouveau X5 a beau mesurer 7,4 pouces de plus en longueur, il ne paraît pas pour autant tellement plus gros que le modèle précédent, et même s’il a également gagné du poids dans la refonte, il a cependant conservé ses aptitudes pour la conduite sportive.

Le modèle 4.8i, qui a fait l’objet d’un essai à long terme par l’équipe du Guide de l’auto, hérite du V8 de 4,8 litres et 350 chevaux qui a remplacé le moteur à 4,4 litres du modèle antérieur. Jumelé au rouage intégral xDrive et à une boîte automatique à six rapports qui peut être commandée en mode manuel et qui change les rapports 50 pour cent plus rapidement que celle du modèle précédent, le groupe motopropulseur du X5 4.8i s’avère très performant avec un chrono de 6,8 secondes pour le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure. Côté consommation, j’ai été surpris de réaliser une moyenne de 16,3 litres aux 100 kilomètres, soit un litre de moins que la consommation d’une Audi Q7 à moteur de 4,2 litres ayant une puissance égale. La refonte du X5 a également permis aux concepteurs d’opter pour une nouvelle suspension avant ainsi qu’une suspension arrière optimisée pour améliorer à la fois le confort et la tenue de route en conduite sportive qui demeure la carte maîtresse du nouveau X5.

Pour le nouveau modèle 2007, BMW offre une configuration à sept passagers, ce que nous n’avons pas retenu, compte tenu du fait que la troisième rangée de sièges ne convient qu’à des personnes de très petite taille. Nous avons plutôt choisi la configuration classique à cinq passagers. Parmi les options ajoutées à notre modèle d’essai, on compte l’ensemble « Sport » qui comprend, entre autres, les roues en alliage de 19 pouces ainsi que le volant sport à trois branches (2 500 dollars), de même que l’ensemble « Activity » incluant les marchepieds en aluminium, le sac à skis, le compartiment de rangement dissimulé sous le plancher du coffre et les lave-phares (1 300 dollars). De plus, notre X5 était équipé de l’ensemble « Premium » qui regroupe les sièges confort avec support lombaire et le système audio haut de gamme LOGIC 7 avec 16 haut-parleurs et système DSP (2 900 dollars). Également au programme : l’ensemble « Dynamic Handling » renfermant la direction active et le système « Adaptive Drive » qui agit à la fois sur les amortisseurs et les barres antiroulis afin d’optimiser la tenue de route et de réduire le roulis en virage (4 700 dollars). Le prix de notre X5 4.8i est donc passé de 73,500 à 84,900 dollars. De tous ces équipements, seuls les marchepieds en aluminium sont à proscrire, surtout pour la conduite en hiver, car ils ne sont pas assez larges pour offrir un support adéquat et que l’on a toujours tendance à salir ses pantalons en montant ou descendant du véhicule. De plus, la neige et la glace s’y accumulent parfois, ce qui oblige à dégager les marchepieds avant d’ouvrir les portières, manoeuvre qui peut s’avérer difficile lorsque le balai à neige est justement à l’intérieur du véhicule…

Après 13,500 km au compteur, les seuls bémols que nous avons notés relèvent de l’électronique qui semble être éprouvée par temps très froid. Ainsi, lors d’un démarrage à moins 25 degrés, le moteur ne fonctionnait pas correctement et m’a donné l’impression que l’allumage ne se faisait pas sur les huit cylindres, ou que du gel était survenu dans les canalisations d’essence. Il m’a cependant suffi de couper le contact et de redémarrer pour que le véhicule fonctionne normalement. Mis à part cet épisode isolé, rien n’a fait défaut au cours de notre essai et le X5 4.8i s’est toujours avéré à la hauteur des défis que nous lui avons lancés, tout en offrant un agrément de conduite supérieur à la hauteur de nos attentes.

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