GMC Terrain 2026 : gagner du terrain
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Le segment des VUS compacts est particulièrement prisé des consommateurs en raison de leur polyvalence. Les choix sont vastes et certains concurrents tirent mieux leur épingle du jeu que d’autres. Dans le cas qui nous concerne, le GMC Terrain se situe dans la moyenne aux côtés des Subaru Forester, Kia Sportage et Volkswagen Tiguan.
Il ne connaît pas la popularité des Toyota RAV4 et Honda CR-V, mais il a gagné des parts de marché en 2024, son année record. Son essor se perpétue, car il a obtenu son meilleur trimestre en 2025 avec une augmentation de 8,3% des ventes. Renouvelé pour une troisième génération, il se veut plus sophistiqué et costaud que jamais.
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Des commodités, il y en a
Visuellement, le Terrain arbore des traits robustes qui sont accentués par des lignes horizontales. Les variantes d’entrée de gamme Élévation sont livrées de série avec des jantes de 17 pouces et les contours d’aile ne comportent pas de lumières. L’intérieur reste similaire aux autres versions, mais les sièges diffèrent par leur garniture en tissu.
Tous les modèles sont dotés d’un système multimédia muni d’un écran vertical de 15 pouces affichant une interface sobre. Même s’il est imposant, il s’avère simple à utiliser et intègre les fonctionnalités de Google. Or, il demeure compatible avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Et comme plusieurs autres produits General Motors, il inclut aussi le point d’accès sans fil avec la connectivité 5G.
L’instrumentation incorpore un moniteur numérique de 11 pouces réussi sur le plan visuel. Sinon, le volant et les sièges avant chauffants, des essuie-glaces à capteur de pluie et le hayon assisté figurent parmi les éléments offerts de série. Les sièges ventilés et la recharge par induction pour téléphone mobile sont optionnels.
Une seule motorisation
Le Terrain se raffine en matière de confort. D’abord, les sièges ont été revus et contiennent de nouveaux matériaux, de sorte que l’assise s’assouplit. Les éléments de suspension travaillent adéquatement pour réduire l’impact des fissures et autres défauts de la chaussée. C’est plus prononcé à bord de l’AT4 qui reçoit des amortisseurs plus sophistiqués permettant d’assouplir le comportement routier. Le Denali, malgré ses roues de 19 ou de 20 pouces, surprend également par sa douceur.
Sur le plan mécanique, le Terrain fait toujours appel à un 4 cylindres de 1,5 litre turbocompressé. La puissance demeure identique (175 chevaux) de même que le couple. Celui-ci s’établit à 180 lb-pi pour le modèle Élévation à traction (CVT) et peut remorquer jusqu’à 800 lb. Les versions à rouage intégral élèvent le tout à 203 lb-pi et peuvent, quant à elles, tirer jusqu’à 1 500 lb. Ces dernières reçoivent maintenant une transmission à 8 rapports, plus réactive et agréable que l’ancienne à 9 vitesses, bien qu’elle tarde parfois à rétrograder en mode manuel.
Concernant la consommation, notre trajet — qui avait lieu à Detroit — comportait principalement des routes intermédiaires et un peu d’autoroutes, de sorte que nous avons enregistré 7,7 L/100 km. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à notre essai effectué en 2022 pour lequel nous avions obtenu 8,2 L/100 km dans des conditions similaires.
Nous n’avions pas eu l’opportunité d’essayer une variante Élévation à boîte CVT, toutefois, l’expérience à bord du Chevrolet Equinox 2025 lors de notre passage à Minneapolis nous avait plu. Ainsi, nous estimons qu’il s’agit également d’une option à considérer pour le Terrain, d’autant plus que la consommation d’essence est censée s’abaisser.
Par ailleurs, nous n’avons pas pu tester l’utilitaire en contexte hors route, cela dit peu de propriétaires vont se risquer à le faire. L’exercice aurait été intéressant pour justement vérifier le comportement du mode Terrain, exclusif au modèle AT4, sans oublier que cette mouture est la seule à posséder une suspension relevée et des plaques de soubassement. Ce mode s’emploie à basse vitesse pour gravir des obstacles plus imposants, alors que le mode Hors route octroie une liberté supérieure en réduisant le contrôle de traction. Comme pour l’ancien modèle, GMC conserve la fonction d’activation manuelle du rouage à traction pour les déclinaisons à quatre roues motrices.
Le Terrain a été agréable à manœuvrer en ville et au quotidien grâce à son habitacle bien insonorisé — aidé par les haut-parleurs qui atténuent les bruits extérieurs — et à sa généreuse fenestration. En outre, la direction lourde et le capot surélevé amplifient l’impression de conduire un camion, même si le grognement du moteur nous rappelle autre chose. Par contre, nous aurions aimé une seconde motorisation, comme une technologie hybride qui aurait pu augmenter les performances et concurrencer les ténors de la catégorie.
Amélioration tangible
Le GMC Terrain 2026 est disponible chez les concessionnaires dès maintenant et se commercialise en trois versions. Le modèle d’entrée de gamme Élévation à traction débute à 35 599 $ (PDSF) et 37 899 $ pour celui à rouage intégral. L’AT4, à la vocation aventureuse, se vend à 43 599 $. Il affiche des crochets d’arrimage rouges, des accents noirs et des jantes exclusives de 17 pouces. Le Denali se distingue par son niveau de luxe supérieur grâce à ses garnitures chromées. Il coûte 47 599 $. Par ailleurs, le véhicule est fabriqué à l’usine de San Luis Potosí, au Mexique.
Le GMC Terrain 2026 raffine plusieurs lacunes de l’ancienne génération en proposant de série une quinzaine de technologies de sécurité avec une panoplie de commodités. Considérant cela, ce n’est pas surprenant qu’il gagne du… terrain!
