Bruno Spengler devient pilote officiel de Bugatti
Ayant récemment mis fin à son association de 13 ans avec BMW M Motorsport, pendant laquelle il a remporté le championnat DTM en Allemagne (2012), le pilote québécois Bruno Spengler vient de se trouver un nouvel emploi assez prestigieux, celui de pilote officiel de Bugatti.
Il remplacera Pierre-Henri Raphanel, qui a occupé ce poste clé pendant près de deux décennies.
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Spengler contribuera au développement de la nouvelle ère de Bugatti, qui a vu le jour avec le dévoilement de la Tourbillon en juin dernier. Il agira également à titre d’ambassadeur de Bugatti à travers le monde, partageant son expertise et faisant découvrir les voitures hyper sport exceptionnelles de la marque française aux clients et aux fervents amateurs.

« Lorsque l'opportunité de rejoindre une marque telle que Bugatti se présente, il n'y a aucune hésitation. À mes yeux, c'est la marque la plus prestigieuse au monde. C'est un rêve d'enfant qui se réalise, une chance véritablement unique », a déclaré Bruno Spengler.
Sa passion pour la marque est née durant son enfance alors qu’il passait des heures à jouer au jeu de cartes Auto-Quartett, et la carte la plus forte était toujours celle de la Bugatti EB110.
Rappelons que Spengler est né en Alsace, la même région où se trouve le quartier général de Bugatti (Molsheim), avant de déménager au Canada à l’âge de 3 ans. Il y vit encore aujourd’hui.
« Je me retrouve désormais face à un défi à la fois surréaliste et totalement différent de tout ce que j'ai pu rencontrer auparavant, mais aussi incroyablement excitant. Je suis fier et exalté à l'idée de le relever », a-t-il ajouté.

Le directeur général de Bugatti, Hendrik Malinowski, s’est dit ravi d’accueillir en Bruno Spengler un pilote aussi accompli, qui possède non seulement une histoire exceptionnelle en sport automobile, mais qui est également originaire de la région.
Considérant que Pierre-Henri Raphanel, le pilote officiel sortant, a établi en 2010 le record du monde de vitesse pour une voiture de série au volant de la Bugatti Veyron Super Sport, on souhaite à Bruno Spengler d’avoir l’occasion d’en faire de même avec la nouvelle Tourbillon.
Cette dernière, qui délaisse le moteur W16 de 8 litres à quadruple turbocompresseur pour une motorisation hybride combinant un V16 atmosphérique de 8,3 litres et trois moteurs électriques, génère 1 775 chevaux et accélère de 0 à 100 km/h en 2 secondes. Sa vitesse de pointe est limitée électroniquement à 380 km/h, mais une clé spéciale donne accès à un maximum de 445 km/h. Pour l’instant…
