Des feux de circulation à quatre couleurs pour les voitures intelligentes

En plus des feux rouge, jaune et vert, les automobilistes pourraient devoir s’habituer à une nouvelle couleur dédiée spécialement aux véhicules complètement autonomes.

C’est du moins ce que propose l’Université d’État de Caroline du Nord qui étudie l’impact de l’ajout d’un feu connecté aux véhicules complètement autonomes, c’est-à-dire qui roulent sans interventions du conducteur. Cette toute nouvelle technologie permettrait de contrôler la fluidité du trafic. 

Ainsi, lorsque suffisamment de voitures autonomes approcheront d’une intersection, le feu changera de couleur indiquant aux conducteurs de simplement suivre l’auto devant eux.

Les chercheurs estiment qu’il est intéressant d’adapter la circulation aux véhicules intelligents en les connectant aux feux de circulation.

Photo: Joël Lemay/Agence QMI

« Cependant, nous pensons qu’il est important d’intégrer le concept de [ce nouveau feu] aux intersections, car il indique aux conducteurs humains ce qui se passe, afin qu’ils sachent ce qu’ils sont censés faire à l’approche de l’intersection », a expliqué Ali Hajbabaie professeur agrégé au Département de génie civil de la construction et de l’environnement à l’Université d’État de Caroline du Nord.

Ultimement, cette nouvelle technologie pourrait permettre aux automobilistes de sauver du temps. 

« Cela dit, même si seulement 10% des véhicules à une intersection en phase blanche sont autonomes, vous constatez toujours moins de retards. Par exemple, quand 10% des véhicules sont autonomes, vous voyez des retards réduits de 3%. Lorsque 30% des véhicules sont autonomes, les retards sont réduits de 10,7% », a indiqué M. Hajbabaie.

Qu’en est-il au Québec?

Bien que le projet ne soit qu’embryonnaire, on n’est pas près de voir cette technologie au Québec. 

En effet, selon le code de sécurité routière, les véhicules autonomes ne sont pas permis, à l’exception de certains projets pilotes approuvés.

Seulement les aides à la conduire, comme le régulateur de vitesse ou l’avertissement des angles morts, sont autorisées.

« Le conducteur doit toujours avoir le contrôle sur la voiture », a ainsi expliqué Mario Vaillancourt, porte-parole de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) en entrevue avec l’Agence QMI.

À voir aussi : Le Nissan Ariya et la conduite autonome

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