Mazda CX-7, digne de son titre

Déclarée véhicule de l’année par Le Guide de l’auto 2007, nous étions quelque peu anxieux de savoir si la CX-7 allait tenir ses promesses à long terme. Ce VUS urbain à caractère sportif a devancé ses rivales pour ce titre aussi bien en raison de sa silhouette réussie que par son agrément de conduite. Toutefois, il est fréquent que ces véhicules coup de cœur se révèlent décevants au fil des jours, des semaines et des mois. Notre test a débuté en novembre 2006 et nous avions accumulé plus de 12 295 kilomètres au 6 août 2007. Ce qui nous permet d’avoir une assez bonne idée de la qualité de sa conduite et de sa fiabilité.

Une silhouette qui séduit

Avant de parler de sa conduite, il est intéressant de souligner la réaction des gens face à la silhouette de notre CX-7 d’essai. Les stylistes de Mazda ont consacré beaucoup d’efforts à rendre la silhouette sportive, un qualificatif qui ne s’applique pas à beaucoup de véhicules dans cette catégorie. Au fil des mois, la CX-7 a été l’objet de commentaires élogieux quant à son apparence. Et si ces mêmes personnes avaient pu monter à bord, leur verdict à propos de l’habitacle aurait été tout aussi positif.
La qualité des matériaux est bonne et, à ce jour, leur résistance à l’usure est excellente tout comme la finition. Les commandes de la climatisation sont faciles d’accès tandis que les buses de ventilation à volets se sont révélées efficaces. Il faut toutefois ajouter un bémol en raison du tableau d’information placé en partie supérieure de la planche de bord qui n’est pas facile à consulter, surtout en plein jour. Heureusement que les trois cadrans indicateurs principaux sont simples à lire. La capacité de chargement est bonne et les sièges arrière sont moyennement confortables en raison d’un dossier un peu trop droit.

Moteur sportif

Le comportement routier relativement sportif de la CX-7 est assuré par une motorisation à caractère sportif. Cette dernière est empruntée à la défunte Mazdaspeed 6 puisque le moteur est un quatre cylindres 2,3 litres turbo à injection directe appelé DISI, pour Direct Injection Sport Induction, ce système assure une combustion plus complète du carburant et un taux de compression plus élevé. Le turbo se manifeste à bas régime, et le refroidisseur d’air est monté directement sur le moteur afin de raccourcir le trajet de l’air frais. Une seule transmission est offerte, soit une boîte automatique à six rapports. Il est également important de préciser que la transmission intégrale de type Torsen est optionnelle même sur la version de base. Pas besoin donc de choisir la version « ultra tout équipée » pour en bénéficier.

Cette mécanique assez sophistiquée a connu un parcours sans faute à une exception près. Le témoin lumineux « Check engine » s’allumait de façon intermittente. Nous avons eu beau ne rouler qu’au super, fortement recommandé d’ailleurs, puis vérifier à l’infini le bouchon du réservoir d’essence, le témoin lumineux réapparaissait de temps en temps. Une visite chez le concessionnaire a permis de remédier à la situation par le remplacement d’un capteur qui était défectueux. Pour le reste, rien d’autre à signaler.

Agréable et pratique

Étant l’un des VUS urbains les plus agréables à conduire, cette Mazda tout usage est également pratique. En conduite, le moteur est silencieux et d’une grande souplesse. De bonnes notes sont aussi accordées à la transmission dont les passages de rapports s’effectuent avec grande douceur. Il y a bien un certain boom sonore en troisième, mais il s’agit d’une peccadille. Les accélérations et les reprises sont presque similaires à celles d’une berline sport de puissance égale. À cela s’ajoute une direction précise, directe et dont l’assistance est bien dosée.

Au fil des mois, plusieurs de mes confrères se sont plaint dans leurs articles de la consommation de ce moteur qui a dépassé la moyenne les 14 litres aux 100 km dans plusieurs cas. Ces chiffres ont certainement été obtenus en conduisant sans ménagement. Tout au long de nos quelque 12 000 km, la moyenne observée a été de 12,1 litres aux 100 km et cela en incluant les mois d’hiver. Ce qui est excellent compte tenu du poids du véhicule et de la puissance du moteur.
Voilà donc un véhicule fort bien équilibré aussi bien sur le plan de la mécanique que de la conduite

Bref, cette Mazda a su défendre son titre de véhicule polyvalent en 2007.

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