Mazda3 GX berline 2010 : 2 000 kilomètres plus tard

Chaque année, nous nous dirigeons au salon de l’automobile de Détroit, afin d’assister aux journées réservées aux membres de la presse. Pour ma 19ième présence à cet événement, que je considère comme un incontournable, j’étais accompagné de mon ami et collègue de longue date, Henri Michaud, avec qui j’ai partagé ce périple au volant d’une berline Mazda3 GX, le modèle d’entrée de gamme.

Ce choix, fut dicté par mon envie de mieux faire connaissance avec cette voiture ultra populaire, en sol Québécois. D’autant plus, que la 2ième génération de cette dernière vient tout juste de pointer son nouveau museau, en Amérique.

Le museau souriant!

Elle nous est toujours offerte en déclinaisons berline, appelée Mazda3 et hatchback à cinq portières, la Mazda3 Sport. Cette nouvelle mouture et ce malgré les apparences, s’offre des améliorations à la fois esthétiques, mécaniques et technologiques, qui la placent à nouveau à un seuil très élevé, par rapport à certaines de ses vis-à-vis.

De plus, ces dernières, viennent d’être rejointes par la version musclée Mazdaspeed3, dont la puissance vient d’être portée à 263 chevaux.

Esthétiquement, et ce par rapport au modèle précédent, les nouvelles Mazda3 se distinguent principalement par l’arrivée d’un nouveau museau ‘souriant’, qui lui octroie plus de caractère, voire plus d’agressivité. Les nouveaux phares et feux de position plus élancés, associés à de massifs pare-chocs, viennent ici compléter, ce nouveau style innovant.

Méchant tableau de bord!

L’accessibilité à la Mazda3 ne pose nullement ombrage aux gens de taille moyenne, toutefois certaines personnes aux longues jambes, assis à l’arrière, pourraient se retrouver à l’étroit, en voulant sortir de la voiture. Gracieuseté, d’une ouverture plutôt étroite des portières.

Cette berline peut recevoir aisément quatre passagers, voire cinq à l’occasion. La finition et surtout la présentation intérieure, sont d’un calibre très élevé pour une voiture de catégorie compacte, voire pouvant être considérées comme la référence en la matière. Ceci est également valable, pour cette version ‘GX’ dite d’entrée de gamme.

Parlant de référence, le nouveau tableau de bord qui a été entièrement redessiné et surtout repensé, accueille un panneau central rempli de commandes, dont l’accessibilité est tout simplement irréprochable. Seule ombre au tableau, l’écran qui accueille le système de navigation sur les versions haut de gamme, est malheureusement éloigné et surtout de trop petite taille.

Son confort à l’Européenne est assuré par des sièges baquets hauts et semi-enveloppants, tandis que la fermeté de la banquette, n’a rien d’exagérée. La malle de la berline est très grande, mais peu profonde, ce qui limite ses espaces de chargement à seulement 335 litres.

Comportement dynamique

La berline qui nous fut prêtée pour cet essai, disposait de l’increvable moteur quatre cylindres de 2,0 litres, dont la puissance est de 148 chevaux. Pour la circonstance, il était associé à une excellente boîte manuelle à cinq vitesses.

La plus européenne des voitures compactes ‘Made in Japan’, continue toujours de nous offrir des prestations très relevées, et ce peu importe la version choisie. Avec sa direction très précise, sa suspension sagement ferme et son freinage intuitif, cette voiture est extrêmement agréable à conduire, sans pour autant être un bolide très dispendieux, bien au contraire…

L’art de me réconcilier avec la boîte manuelle
Personnellement, j’ai actuellement un sérieux penchant pour la transmission automatique, surtout celles qui nous permettent de changer les différents rapports à l’aide de palettes montées sur le volant.

Mais la boîte manuelle griffée Mazda, est tellement douce et agréable à manipuler avec ses rapports assez rapprochés, m’a permis de me réconcilier avec une telle transmission. De plus, elle nous permet de profiter d’accélérations et surtout de reprises agréablement surprenantes.

Après avoir roulé presque 2 000 kilomètres et passé via l’autoroute 401 à travers toute la province de l’Ontario, à une vitesse constante de 110 km/h, notre berline Mazda3 GX n’a consommée que 7,2 li/100 km ou si vous préférez 39 mi/gal.

En usage hebdomadaire, cette dernière présente un débit moyen de 10 li/100 km ou 28 mi/gal. Et ce peu importe, la transmission choisie. Ce qui est très bien, mais un peu plus élevé que certaines de ses vis-à vis, en usage quotidien.

Un excellent rapport qualité/prix

Cette version qui nous fut prêtée pour les fins du présent essai, offre un excellent rapport qualité/prix, pour quiconque peut aisément se passer des gâteries habituelles offertes à la clientèle Nord-Américaine.

Ceci, ne veut pas dire que les Mazda GX berline et Sport sont dénudées d’équipements, bien au contraire. En plus d’offrir une mécanique parmi les plus fiables et une valeur de revente, qui fait l’envie de plusieurs…

Feu vert

Fiabilité extrême du 4L/2,0
Comportement très homogène
Grande efficacité de la boîte manuelle
La planche de bord idéale
Excellent rapport qualité/prix (GX)

Feu rouge

Plancher et seuil élevés de la malle
Consommation un peu plus élevée
Écran de navigation petit et éloigné

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