Magasinez votre prochain véhicule d’occasion sur otogo.ca !
Voir l’inventaire

5 mythes sur la drogue au volant

Les distractions au volant causées par les téléphones et les nouvelles technologies accaparent beaucoup l’attention des automobilistes de nos jours, mais n’oublions pas que la conduite avec facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue est un fléau tout aussi alarmant.

Si vous croyez qu'un policier ne peut pas détecter que vous avez fumé du cannabis juste avant de conduire, détrompez-vous! C’est justement l’objet de ce présent article.

Voici cinq mythes sur la drogue au volant, comme le souligne la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) :

Mythe 1 : Les policiers ne peuvent pas vérifier que vous conduisez sous l’effet de la drogue.

Un policier peut toujours évaluer la capacité de conduire d'un automobiliste en lui faisant passer des tests sur le bord de la route. D’abord, il y a des épreuves de coordination des mouvements (équilibre, démarche, mouvement des yeux, etc.) qui, à elles seules, peuvent vous mettre en état d'arrestation et vous conduire au poste de police pour des examens plus poussés.

Une fois sur place, des experts en reconnaissance de drogues mesureront la tension artérielle, la température, le pouls et la dilatation des pupilles, examineront la bouche et pourront même vous faire passer un test d'urine ou une prise de sang. Les résultats, s’ils sont positifs, seront déposés en preuve pour une éventuelle poursuite en vertu du Code criminel.

En passant, l'efficacité de ces tests est prouvée scientifiquement, donc les recettes et les ruses pour les déjouer ne fonctionnent pas.

Photo: Dylan Fout | unsplash

Mythe 2 : Fumer un joint n’est pas grave si l’on ne conduit pas longtemps.

Il est estimé que 45% des accidents de la route ont lieu près de la maison. Pourquoi? Quand on connaît bien le trajet, on a tendance à relâcher son attention et à se mettre sur le « pilote automatique », ce qui diminue notre vigilance et notre temps de réaction.

Si la drogue entre dans l’équation, on affaiblit notre jugement et on court plus de risques de causer un accident ou de commettre des erreurs facilement détectables par les policiers.

Mythe 3 : Le cannabis est une drogue douce, donc pas de souci.

Le cannabis est considéré comme une drogue douce, c’est vrai, mais comme le rappelle la SAAQ, la consommation de drogues douces entraîne une mauvaise perception des distances et de la vitesse ainsi qu’une difficulté à maintenir une trajectoire droite et une vitesse constante. Aussi, ça affecte les réflexes, autrement dit le temps de réaction.

Quant aux drogues dures comme la cocaïne et l'héroïne, elles entraînent de l'agressivité qui se traduit au volant par une vitesse excessive et des manœuvres risquées, par exemple doubler dans un virage ou changer de voie brusquement.

Photo: istock

Mythe 4 : Un conducteur peut consommer du cannabis prescrit à des fins thérapeutiques.

Encore là, c’est faux. Seul le passager qui n’a pas la garde ou le contrôle du véhicule peut consommer du cannabis thérapeutique à bord. Par contre, il ne peut pas le fumer, soit avec une pipe, un bong, une cigarette électronique ou tout autre dispositif semblable. Dès que vous êtes au volant, cette exception ne s’applique plus.

Mythe 5 : Les médicaments sont moins dangereux que la drogue au volant.

Certains médicaments prescrits par les professionnels de la santé ou en vente libre peuvent avoir des effets secondaires qui influencent la capacité à conduire : baisse de concentration, somnolence, étourdissements, vision floue, pertes de mémoire, etc.

Des exemples? Il peut s’agir de tranquillisants, d’antidépresseurs, de somnifères, d’antihistaminiques (pour les allergies), de décongestionnants (pour les sinus, la toux, etc.), de relaxants musculaires ou d'autres qui contiennent des opiacés, notamment. Bien sûr, les effets sont variables d'une personne à l'autre, mais il faut toujours rester prudent.

Partager sur Facebook

Plus sur le sujet

ActualitéDrogue et alcool : des conducteurs têtus
Texte Jonathan Tremblay, photos Pascal Girard Les conducteurs ont toujours la tête dure en ce qui concerne leur conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue, obligeant les autorités à redoubler d’efforts en faisant davantage de barrages routiers. « Le fléau est là tout le temps », précise …
ActualitéUn jeune sur quatre aurait conduit sous influence du cannabis
Un quart des Canadiens âgés de 18 à 34 ans auraient déjà conduit après avoir consommé du cannabis ou seraient montés à bord d’un véhicule dont le conducteur était sous l’influence de cette drogue, révèle un sondage réalisé pour le compte de l’Association canadienne des automobilistes (CAA). Les jeunes canadiens …
Dossiers et conseils7 mythes à défaire sur l’alcool au volant
La conduite en état d’ébriété demeure un sérieux problème. Certaines personnes se croient invincibles ou plus en possession de leurs moyens qu’elles le sont en réalité. D’autres pensent que la loi ne s’applique pas à elles ou essayent de trouver des façons de la contourner. En se référant à des …

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires