Mercedes-Benz GLB - Le bon format
Le GLA est trop petit et le GLC est trop coûteux? Mercedes-Benz propose un entre-deux drôlement intéressant s’appelant le GLB, qui profite d’un sous-segment de marché très peu exploité jusqu’à maintenant par les marques de luxe.
Il s’agit d’un modèle sous-compact, mais il figure parmi les plus gros et les plus logeables de ce lot grâce à son empattement allongé, sa carrosserie carrée et – en option – une banquette de troisième rangée pour une capacité de sept passagers. De plus, son design extérieur rappelle à la fois celui des modèles plus chics du constructeur, et aussi du GLK, vendu chez nous de 2009 à 2015, que plusieurs appréciaient pour son style distinct.
Polyvalence au max
De série, le Mercedes-Benz GLB propose un aménagement à cinq passagers, avec une assise divisée 60/40 et un dossier divisible 40/20/40. On peut donc rabattre une section pour transporter un objet plus long et permettre à un passager de s’installer à l’arrière, ou de simplement abaisser la partie centrale du dossier, permettant à quatre personnes de se rendre au chalet ou sur les pentes avec leurs skis dans le véhicule. Le siège du passager avant est également rabattable, si jamais l’on a besoin de déménager un escabeau ou un autre objet long.
Il faut l’admettre, les deux places de troisième rangée ne sont pas très accueillantes, mais si c’est pour dépanner, ça passe. La banquette médiane est coulissante, donc si ses occupants veulent bien sacrifier un peu d’espace pour les jambes, des personnes de taille normale pourront s’asseoir dans la troisième rangée. En fait, c’est surtout l’accès qui est problématique. Quant à la contenance du coffre, son volume maximal s’élève à 1 755 litres, ou 560 litres derrière la deuxième rangée, faisant du GLB un modèle plus spacieux que le GLC de taille compacte. Il va sans dire que dans le segment des utilitaires sous-compacts de luxe, il est de loin le plus pratique pour ramasser l’épicerie et avaler des sacs de hockey. On peut également ranger le cache-bagages sous le plancher lorsque la troisième rangée est relevée.
L’instrumentation des petits modèles de Mercedes-Benz est fort impressionnante, du moins, lorsque l’on choisit l’Ensemble haut de gamme. Celui-ci comprend deux écrans numériques de 10,25 pouces côte à côte, dont un affichage du conducteur configurable, et une surface tactile pour le système multimédia MBUX. Ce dernier est plus facile à utiliser que l’ancienne interface COMAND de Mercedes-Benz, mais toujours quelque peu distrayant en conduisant. L’éclairage d’ambiance compris avec l’Ensemble haut de gamme embellit joliment l’habitacle, en revanche, il faut absolument choisir ce groupe d’options pour avoir droit à l’intégration Apple CarPlay et Android Auto. Dommage.
Du nerf sous le capot
Deux déclinaisons du GLB sont disponibles au Canada. Le GLB 250 4MATIC est équipé d’un quatre cylindres turbo de 2,0 litres, produisant 221 chevaux, géré par une boîte automatique à huit rapports. Une motorisation vive, parfaitement adaptée au format du véhicule, en plus d’être écoénergétique avec une moyenne mixte ville/route de 9,2 L/100 km. Très peu de rivaux peuvent faire mieux.
Puisque les consommateurs québécois et canadiens sont très friands des produits AMG, on peut jeter notre dévolu sur le GLB 35 4MATIC et son quatre cylindres turbo plus musclé. Avec ses 302 chevaux, cette version du multisegment se propulse de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes, alors que sa suspension plus ferme lui confère un comportement routier nettement plus dynamique. Par contre, on doit accepter le compromis d’un confort de roulement réduit à cause de ladite suspension et des pneus de 19 pouces à profil bas. Le GLA 45 AMG génère 382 chevaux au Canada, mais ce moteur très puissant n’est pas disponible dans le GLB.
Le prix de départ du GLB 250 4MATIC est intéressant, alors que l’on a droit à des sièges chauffants à l’avant avec réglages électriques et fonction de mémoire de position, un climatiseur automatique bizone et un toit panoramique de série. Certaines caractéristiques de sécurité avancée sont toutefois optionnelles, telles que la surveillance des angles morts et le régulateur de vitesse adaptatif. À l’instar de bien des produits allemands, la facture grimpe rapidement avec les options. Au moins, le volant chauffant est offert à bas prix, ce que l’on recommande fortement pour les mois d’hiver.
À près de 60 000 $, l’AMG GLB 35 n’est pas à la portée de toutes les bourses, et pour à peine une centaine de dollars de plus par mois, on peut se procurer un GLC 43 AMG de 385 chevaux, avec des performances et une sonorité plus enivrantes. Le Mercedes-Benz GLB propose donc un bon format, un bon prix de départ et une excellente polyvalence dans le segment des utilitaires de luxe sous-compacts. Il faut simplement faire preuve de retenue avec les options, sinon ce petit modèle fort intéressant commandera des mensualités trop élevées.
Feu vert
- Polyvalence indéniable
- Motorisations efficaces et peu énergivores
- Technologie à bord impressionnante
Feu rouge
- Apple CarPlay et Android Auto en option
- Système MBUX quelque peu distrayant
- Facture qui grimpe rapidement avec les options
