Mazda CX-7 2010, atteindre le nirvana!

Points forts
  • Prix de base raisonnable
  • Consommation intéressante (GX)
  • Design réussi
  • Véhicule dynamique (GS et GT)
Points faibles
  • Véhicule américanisé (GX)
  • Habitabilité sous la moyenne
Évaluation complète

Avec l'apparition de son modèle CX-7 en 2007, Mazda s'était placé en bonne position afin de rivaliser avec les meilleurs multisegments de l'industrie. Le CX-7 était même devenu l'une des références de la catégorie avec sa motorisation turbo et sa traction intégrale. Évidemment, les concurrents ont tôt fait de rattraper le constructeur nippon en proposant non seulement des modèles plus complets mais également plus abordables. Et c'est ce qui a manifestement poussé Mazda à réviser à la baisse l'offre qu'elle faisait de son CX-7.

Plus moins cher

La nouvelle livrée n'est cependant pas dépourvue de fiabilité et de qualité. Au contraire, on retrouve même un nouveau design au niveau de la partie avant et une légère refonte dans l'habitacle. Non, en vérité, la nouvelle version GX est plus abordable puisqu'elle est maintenant disponible avec une motorisation plus modeste. Exit la turbocompression, voilà le retour de l'atmosphérique sous le capot. Et pour se permettre d'afficher un prix de départ sous les 28 000$, on offre même le CX-7 en version à traction. Voilà donc pourquoi le CX-7 est maintenant plus abordable et plus économique en carburant.

Belle gueule!

Afin de bien lui faire sentir qu'il fait toujours partie de la famille Mazda, les designers lui ont tout simplement greffés la calandre de la 3. On a donc droit à un large sourire, fendu jusqu'aux rétroviseurs. On a également ajouté de grosses prises d'air latérales, incrustées dans le pare-choc. Avec sa bonne garde au sol, sa ceinture de caisse haute et ses gigantesques pneus, le CX-7 affirme sans équivoque son caractère sportif et dynamique qui lui donne une impression d’incroyable agilité. L’habitacle bénéficie également de retouches esthétiques dont des accoudoirs plus confortables et des surfaces moins éblouissantes. On a aussi repensé le volant et on lui a ajouté un plus grand nombre de commandes. On en a profité également pour revoir l'ergonomie du tableau de bord et de la console centrale, notamment en la dotant d’un ordinateur de bord plus facile à consulter, ce qui permet d'en améliorer l'accessibilité et l'utilité.

Polyvalent

L'avantage d'un multisegment est qu'il combine les qualités d'un VUS aux bénéfices qu'offrent une berline. On retrouve donc un habitacle généreux et une polyvalence assurée sur le CX-7. L'espace cargo n'est  cependant pas le plus volumineux de la catégorie puisque même avec ses 848 litres de chargement, le CX-7 est moins généreux que le RAV4 ou le CR-V. Les sièges sont confortables et procurent un bon soutien latéral mais l'assise manque de soutien au niveau des cuisses, surtout perceptible lorsque le conducteur est de grande stature. L’habitacle du GX semble moins bien insonorisé que celui des versions turbo. La visibilité est excellente malgré l'imposant pilier C qui gène la vue de 3/4 arrière.

Surprenant

C'est donc une version à quatre cylindres à aspiration naturelle de 2,5 litres qui propulse le CX-7. Ce moteur équipe déjà les Mazda3 et Mazda6 de brillante façon mais ne brise pas de records sur le multisegment. Avec ses 161 chevaux, il est loin du dynamisme offert par les 244 chevaux du moteur turbo de 2,3 litres qui propulse les versions GS et GT du CX-7. Néanmoins, le 2,5 litres atmosphérique s'avère souple et silencieux et permet de bonnes prestations, à condition de ne pas espérer trop du multisegment. La différence de puissance se fait évidemment sentir en accélération et les reprises nécessitent de deux à trois secondes de plus. Par contre, le « nouveau » CX-7 s’est avéré relativement économique avec une consommation moyenne de 9,2 litres aux 100 kilomètres.

Agile

Comme c'est le cas pour tous les produits Mazda, le comportement routier du CX-7 privilégie l’agilité et la tenue de route incisive. La direction est précise, la calibration des suspensions est bien pensée avec une belle fermeté et les pneumatiques effectuent du bon boulot. Des qualités rehaussées par l’antiblocage, l’antipatinage et l’antidérapage, tous de série sur le CX-7. La direction semble plus légère que sur les autres versions mais ce sentiment s'explique par la légèreté du CX-7. Le train avant n'a effectivement pas à supporter le poids accru du turbo et du rouage intégral, ce qui permet au CX-7 GX de présenter un certain dynamisme. En fait, la perte de puissance du GX semble agréablement compensée par la perte de poids du véhicule. La tenue de route du GX demeure aussi solide que pour les versions turbo et le freinage s’avère rassurant.

Avec un équipement plus que sécuritaire et une motorisation adéquate, le CX-7 GX en version à traction devrait convenir à la plupart des automobilistes. Il est cependant possible d'y ajouter plusieurs options qui permettront d'agrémenter la conduite, mais en bout de ligne, la facture sera plus salée. Mazda a probablement visé juste en offrant une version plus abordable et économique de son CX-7. Un choix judicieux qui permet au véhicule de vivre encore quelques années.

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