Le président de GM claque la porte…

Après seulement huit mois à la tête de la nouvelle société General-Motors, Fritz Henderson annonce son départ, qui dans les circonstances pourrait être considéré comme précipité, puisque ce dernier devait aujourd’hui dévoiler de nouveaux véhicules, dans le cadre du salon de l’automobile de Los Angeles.

M. Henderson est ce gestionnaire nommé par l’administration Obama, lorsque celle-ci avait dû sauvée GM d’une faillite pure et dure, en y injectant des milliards de dollars de deniers publics.

Pendant cette courte période, M. Henderson et son équipe s’étaient attablés à restructurer la nouvelle société, entre autres en remettant sur leurs rails les usines d’assemblage et en procédant à de nouvelles approches publicitaires, lesquelles devaient permettre à GM de voir ses ventes mensuelles rebondir, mais graduellement.

Son remplaçant par intérim sera Edward Whitacre qui était président du comité directeur. De son côté Bob Lutz, le tsar de l’automobile, conserve son poste de vice-président.

Mais au-delà de cette restructuration, il y avait toujours des dossiers délicats demeurés en suspens, tels la vente des marques Hummer, Saturn et Saab, qui avouons-le s’est soldé par des échecs coûteux.

Rappelons quelques faits :

Hummer a finalement été vendu à un chinois, mais la production demeure chez GM.
L’échec de la vente du réseau Saturn  a obligé GM à mettre fin à cette marque.
Les tergiversations autour de la vente d’Opel, ont nuis à l’image de la marque.
Le dossier Saab ne devait pas connaître une fin si atroce.

Tout plein de désaccords
Ces échecs concernant la vente de ces marques, ne seraient pas étrangers aux désaccords qui subsistaient entre M. Henderson et les autres membres de direction de la nouvelle General-Motors.

A titre d’exemples, on dit dans les multiples couloirs de GM, que M. Henderson prônait la vente totale d’Opel, alors que la plupart des membres du conseil, désiraient conserver la vente totale d’Opel, alors que la plupart des membres du conseil, désiraient conserver les marques Opel et Vauxhall.

De même pour la vente avortée de Saab. Ainsi, M. Henderson considérait qu’il fallait mettre fin à cette marque, alors que ses vis-à-vis espèrent toujours trouver un acheteur, voire vendre à la pièce les restes de cette marque suédoise…

Son remplaçant serait nommé dans quelques jours.

Partager sur Facebook

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires