Mercedes-Benz Classe A - Première de classe

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2021

Après avoir dit au revoir au Classe B, Mercedes-Benz peut finalement se vanter d’avoir un véhicule concurrentiel avec la Classe A. Parce que non, les petits VUS que sont les GLA et GLB ne plaisent pas forcément à tous. Si l’on est d’abord arrivé avec la Classe A à hayon, sachez que Mercedes-Benz offre aussi une berline à quatre portes. Et c’est celle-ci qui affiche le prix le plus bas chez le prestigieux constructeur allemand. La berline A 220 vient désormais de série avec la traction intégrale 4Matic. Autrefois optionnel, ce système a fait ses preuves et il est sans contredit apprécié par les propriétaires québécois en période hivernale. Sous le capot, on retrouve le moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2 L qui développe 188 chevaux et 221 lb-pi.

Pour ce qui est de la version à cinq portes, il s’agit toujours du même moteur. Or, la puissance et le couple générés sont encore plus intéressants. En effet, ils s’élèvent respectivement à 221 chevaux et 258 lb-pi. Tous les deux profitent d’une transmission automatique à sept rapports. Notons que le levier de cette dernière est situé sur la colonne de direction et sa manipulation n’est pas des plus intuitives. On comprend tout de même qu’on a voulu dégager la console centrale ce qui est, en soi, une bonne idée. Non seulement la Classe A à hayon est plus pratique, mais elle propose aussi des données de performance qui font davantage envie. C’est ce que l’on appelle le meilleur des deux mondes.

À une époque où chaque conducteur veut être au volant d’un véhicule plus haut que celui qui le précède et où l’aseptisation ne pourrait être autant de la partie, il est plus que rafraîchissant de conduire une voiture comme la Classe A et c’est valable pour les deux déclinaisons. Le fait qu’elle soit la porte d’entrée chez Mercedes-Benz n’enlève absolument rien à l’agrément de conduite qu’elle procure. Quant à la précision de sa direction, elle est fidèle à celle à laquelle on nous a habitués chez ce constructeur allemand. Bref, plutôt que d’opter pour un absurde dérivé de la MINI qui compte plus que trois portes, la Classe A s’offre à vous.

En ce qui a trait à la finition de l’habitacle, il faudrait être plus que capricieux et exigeant pour être déçu. En effet, l’agencement entre les surfaces noires et métalliques est adéquat et la présentation générale est de bon goût. Quant aux buses rondes de ventilation, on aime ou on n’aime pas, mais on n’a pas le choix d’admettre qu’elles ajoutent du caractère à l’habitacle. Bref, la berline s’adresse principalement à celui qui n’a pas besoin d’un VUS ni d’une tonne de puissance sous le pied droit. Quant à la version à cinq portes, elle rejoint davantage un public pour lequel la puissance et le plaisir ressenti au volant ne sont pas les critères principaux.

Sans oublier l’AMG

Autant pour la berline que pour la mouture à hayon, il est possible de profiter du traitement complet AMG qui fait tant rêver depuis l’an dernier. Et la formule est fort simple. À partir du même bloc turbocompressé que l’on retrouve dans les versions d'entrée de gamme, on réussit à faire grimper la puissance à 302 chevaux et le couple à 295 lb-pi. Le tout permet d’atteindre 100 km/h en seulement 4,7 secondes (il faut ajouter un dixième pour la berline). En somme, pour à peine moins que 50 000 $, on conduit une bombinette à quatre ou cinq portes qui porte fièrement le prestigieux écusson AMG. Difficile d’en demander davantage.

Soulignons au passage que l’AMG A 35 4Matic à hayon peut être livrée avec une peinture jaune soleil sublime qui se démarque des éternels gris, noir et blanc qui habillent inlassablement les véhicules de luxe allemands. Sans forcément opter pour la version AMG, sachez toutefois que vous pouvez équiper votre Classe A d’une pléiade d’ensembles d’options. À coups de 1 500 $, 2 000 $ voire 3 000 $, ces groupes Sport, Nuit, Haut de gamme et autres peuvent rapidement rendre hors de prix une voiture initialement abordable.

MBUX

Introduite avec la Classe A à hayon, la technologie MBUX (Mercedes-Benz User Experience) est en réalité la plus récente génération du système d’infodivertissement de Mercedes-Benz. Doté de l’intelligence artificielle – sachez-le, chers réfractaires au changement -, ce système est jumelé à un écran tactile de 18 centimètres. La commande vocale fait également partie de ses caractéristiques.

Les icônes affichées sur l’écran de grande dimension facilitent la navigation d’un menu à l’autre. On apprécie tout de même que l’on ait conservé certaines commandes physiques pour contrôler entre autres la température et la ventilation. Soyez rassuré, un monde sépare ce système de celui des véhicules de luxe japonais qui sont notamment munis d’un pavé tactile exigeant un doctorat en informatique.

Feu vert

  • Efficacité du système MBUX
  • Moteur de base amplement suffisant
  • Beauté générale de la version à hayon

Feu rouge

  • Boîte automatique à 8 rapports désagréable
  • Plus ennuyeux à conduire que le modèle de génération précédente
  • Fiabilité à long terme difficile à prédire

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