Toyota RAV4 - Le meilleur

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2021

Cela ne fait aucun doute, le RAV4 de cinquième génération est le meilleur VUS compact du marché. Point final. Bien sûr, sa ligne peut ne pas plaire à tous. On pourrait aussi le trouver un tantinet moins sportif que le Mazda CX-5, même un peu moins performant dans la neige qu’un Forester. Or, de façon générale, le RAV4 excelle dans tout. Et cette année, avec l’arrivée d’une version hybride rechargeable, Toyota repousse littéralement la concurrence du revers de la main.

Vendu à un peu plus de 65 000 unités au Canada, l’an dernier, le RAV4 surpassait non seulement les ventes du Honda CR-V par près de 10 000 unités, mais il devenait également le véhicule le plus vendu au pays, exception faite des camionnettes pleine grandeur. Il réussissait ainsi à détrôner la Honda Civic, une autre voiture de fabrication canadienne, puisque le RAV4 occupe aujourd’hui la production de deux usines ontariennes.

L’embarras du choix

Pas moins de douze déclinaisons du RAV4 se retrouvent, cette année, au catalogue. Deux versions à roues motrices avant, dix avec rouage intégral, dont quatre hybrides et deux hybrides enfichables.

Arborant une ligne plus angulaire que la moyenne, le nouveau RAV4, débarqué pour 2019, a su séduire. Certes, la version LE avec enjoliveurs de roue fait un brin bon marché, mais l’effet s’estompe rapidement dès le saut au modèle XLE, le plus populaire, lequel propose aussi une plus belle finition intérieure. Selon la variante choisie, le niveau d’équipement passe de raisonnable à carrément luxueux, les modèles XSE et Limited se situant au sommet. Maintenant, retenez que l’espace intérieur, le confort des sièges, l’ergonomie générale de même que les multiples astuces en matière de rangement font du RAV4 l’un des plus pratiques du segment. On lui concède également la meilleure note attribuable en ce qui a trait à la sécurité, étant équipé de série de la technologie Safety Sense 2.0, du moniteur d’angles morts et de l’alerte de circulation transversale arrière, en plus d’obtenir la mention « Top Safety Pick » par l’IIHS, organisme américain spécialisé en sécurité automobile.

L’an dernier, environ 75% des RAV4 vendus au pays faisaient appel au quatre cylindres de 2,5 litres de 203 chevaux, qu’on jumelle efficacement à une boîte automatique à huit rapports. Puissance honorable, fiabilité garantie et consommation raisonnable le caractérisent, bien qu’il s’agisse d’un choix relativement conservateur lorsqu’on analyse les avantages de la déclinaison hybride. Cette dernière, vendue à un prix se situant entre 1 500 $ et 2 200 $ de plus que la version équivalente à essence, offre non seulement l’avantage d’une réduction de consommation d’essence de 24%, mais aussi d’une puissance accrue et d’un rouage intégral plus performant. Ajoutez également à l’équation que l’hybride est nettement plus silencieuse, un point sur lequel Toyota doit travailler pour ses versions régulières.

Plus rapide en accélération, le RAV4 Hybrid est doté d’un rouage intégral sans arbre de transmission, un moteur électrique arrière se chargeant d’acheminer la puissance aux roues. Puis, il octroie une capacité de remorquage majorée à 1 750 lb, laquelle est toutefois dépassée par celle du RAV4 Prime (2 500 lb) ou du RAV4 Trail (3 500 lb).

Celui qui chamboule tout

Avec une puissance de 302 chevaux, une batterie de 18,1 kWh et une autonomie électrique de 68 kilomètres, le RAV4 en met plein la vue. Il boucle le 0-100 km/h en six secondes, propose un système de traction intégrale évolué et ne perd rien de l’espace octroyé aux autres membres de la famille. Il s’agit d’un véhicule polyvalent, en tout point, adapté aux besoins des familles québécoises qui ne souhaitent faire aucun compromis. De plus, en raison de la taille de sa batterie et de son prix d’entrée fixé à 44 990 $, le RAV4 Prime est éligible au plein crédit gouvernemental québécois de 13 000 $, ramenant presque la facture au niveau de celle du Ford Escape PHEV, moins puissant et dépourvu du rouage intégral.

L’aubaine est d’ailleurs telle qu’elle positionne la variante hybride régulière dans l’eau chaude, la rendant inintéressante sur le plan financier puisqu’elle n’a pas droit aux crédits. Vous auriez donc, par exemple, le choix entre un RAV4 Hybrid LE vendu à 39 900 $ (taxes et frais incus), ou un RAV4 Prime SE mieux équipé, pour 41 433 $ (toutes taxes incluses, rabais déduit). Maintenant, parce que Toyota cible majoritairement le Québec pour la vente de ses versions Prime, cela permettra de mieux répondre à la demande des versions hybrides dans les autres provinces. Un problème qui perdure depuis longtemps, Toyota ayant estimé que les déclinaisons hybrides auraient pu, jusqu’ici, se vendre à hauteur de 35% du volume total si la production avait été conséquente.

Retenez donc que la version Prime est, pour l’heure, l’aubaine de l’année, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il faille bouder les autres déclinaisons. Heureusement, puisque le temps d’attente pour une variante Prime dépasse malheureusement les douze mois, certains concessionnaires ne pourront vous assurer l'acquisition d'un exemplaire avant 2022.

Feu vert

  • Qualité et fiabilité
  • Espace et polyvalence
  • Faible consommation d’essence (Hybrid et Prime)
  • Version Prime…pour l’ensemble de l’œuvre

Feu rouge

  • Version Prime qui désavantage les autres en raison des crédits
  • Délais d’attente déraisonnable (Prime)
  • Moteur 2,5 litres bruyant

Partager sur Facebook

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires