Mercedes-Benz GLK 2010, la version VUS de la Classe C

Points forts
  • Construction solide
  • Motorisation adéquate
  • Finition impeccable
  • Tenue de route rassurante
  • Prix raisonnable
Points faibles
  • Ligne discutable
Évaluation complète

L'arrivée du GLK chez Mercedes n'est pas une surprise dans l'industrie. Ses compétiteurs avaient déjà une forte présence dans ce marché et il n'en fallait pas moins pour que les responsables de la marque étoilée amènent leur dernier né dans l’arène. Les petits véhicules sport compacts de luxe trouvent de plus en plus preneurs auprès de consommateurs avides de luxe et de traction intégrale. Des véhicules comme le BMW X3 ou l'Audi Q5 n'ont plus à faire leur preuve. Ils sont solides, bien construits et plutôt agréables à regarder. Le GLK s'insère dans le groupe avec une allure un peu plus angulaire, qui rappelle l'imposante Classe G.

Design original

En fait, les designers de la marque ont voulu donner au GLK un style qui diffère de ce qui est offert présentement dans cette catégorie. Et il ne fait aucun doute qu'ils ont réussis. Le GLK est bas et trapu, avec une surface vitrée verticale et généreuse. Les ailes présentent une ligne angulaire de même que la cabine. Le design ne fait malheureusement pas l'unanimité puisque certains le classe dans la même catégorie que le défunt Pontiac Aztek. Pourtant, d'autres affirmeront sans hésiter que c'est un chef d'œuvre en fait de style. Alors, comme cela a été le cas avec le PT Cruiser, les dés sont jetés, on l'adore ou on le déteste, mais il ne semble pas y avoir de demi-mesure.

En territoire connu

À l'intérieur du GLK, on ne se sent aucunement dépaysé par la présentation. Tout porte la griffe Mercedes, à commencer par le tableau de bord avec son style classique, sobre et sans artifice. Les commandes sont généralement bien disposées mais les boutons sont parfois trop petits. L'utilisation efficace de toutes les commandes demande un peu de temps mais s'avère assez ergonomique en bout de ligne. La finition est excellente et l'agencement des matériaux ne présente aucun défaut majeur.

La position de conduite se trouve aisément et facilement grâce aux boutons montés sur la portière. Les sièges offrent suffisamment de supports latéraux et l'assise est généreuse en longueur. Les baquets avant offrent un bon confort malgré la fermeté des coussins. La présence de cuir de bonne qualité permet de procurer une ambiance feutrée à l'habitacle qui se transmet agréablement aux passagers avant et arrière. Avec une ligne de toit aussi élevée, il ne fait aucun doute que le dégagement à la tête est généreux, autant pour les occupants des places avant que pour ceux prenant place à l'arrière.

Un vrai Mercedes

Une fois au volant du GLK, on constate rapidement qu'il hérite des gènes de la marque allemande. La conduite est douce, solide et rassurante. L'insonorisation est excellente et les bruits de caisse totalement inexistants puisque le GLK partage la plateforme ultra rigide de la Classe C. Les amortisseurs travaillent à merveille et les écarts de la route semblent se niveler d'eux-mêmes grâce aux suspensions adaptatives que Mercedes a baptisé Agility Control. Le système est tellement efficace qu'on a pratiquement l'impression de conduire un bloc de béton sur des rails. Les grandes jantes permettent d'obtenir une douceur de roulement inégalée en plus de limiter considérablement le roulis. La direction est lourde à haute vitesse (ce qui est bien) et généreusement assistée à basse vitesse afin de favoriser les manœuvres de stationnement.

Solides prestations

Le GLK est offerte en une seule version, la 350. Contrairement à d’autres modèles chez Mercedes, il n'est pas question de doter le GLK d'une motorisation plus puissante. On ne verra donc jamais de GLK450 ou de GLK550 AMG. En soit, il s'agit d'une décision sage puisque ce type de véhicule n'est pas voué à une conduite plus sportive ou à une motorisation plus prestigieuse. Le « petit » six cylindres de 3,5 litres accompli amplement la tâche de déplacer le GLK, qu'il soit sur la route ou enlisé dans 30 centimètres de boue. La présence du rouage 4Matic permet une conduite rassurante sur la route mais ne dote pas le GLK d'une capacité hors route à toute épreuve. Il réussira néanmoins à se faufiler facilement sur les routes enneigées du Québec mais ne compter pas vous joindre à un groupe de Jeep « Trail Rated », puisque vous ne serez pas en mesure de les suivre. Autrement, les prestations sur l'asphalte s'avèrent dans la moyenne pour ce type de véhicule. Le freinage est puissant et difficile à moduler puisque la pédale de frein s’avère très sensible. Les accélérations, de même que les reprises sont agrémentées d'une belle sonorité qui donne une agréable impression de puissance. Au même titre que le roulis, le tangage est pratiquement nul en forte accélération et en freinage.

Mercedes est entré sur le tard dans la catégorie des véhicules sport compact. Il concurrence avantageusement les BMW X3 et Audi Q5 mais n'offre pas les mêmes sensations au niveau du style extérieur. Alors que les lignes des deux autres allemands font pratiquement l'unanimité, le GLK ne rallie pas tous les amateurs de la marque. Autrement, sa fiabilité, sa solidité, son originalité, son prix et la renommée de Mercedes lui permettent au moins de bien se positionner sur l'échiquier. Dommage par contre qu'il soit arrivé si tard!

Comparaison: Mercedes-Benz GLK VS ses principaux rivaux

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