Mazda MX-5 2010, encore plus rigide!

Points forts
  • Châssis solide
  • Comportement routier équilibré
  • Toit rigide efficace
  • Tenue de route exceptionnelle
  • Plaisir de conduire assuré
Points faibles
  • Habitacle restreint
  • Suspensions sèches
  • Capacités hivernales réduites
Évaluation complète

Le petit roadster de Mazda vieilli bien malgré son âge et sa grande présence sur le marché confirme bien l'engouement de la clientèle pour ce type de véhicule. Il n'y a plus grand chose à dire à son sujet puisque depuis son lancement en 1990, tout a été rapporté mainte et mainte fois. La dernière nouveauté en lice remonte à plus de deux ans alors que Mazda proposait le toit rigide offert en option sur sa MX-5. Puis, l’an dernier, une évolution dans le design s’est effectuée pour rendre la voiture encore plus aguichante.

Comme à ses débuts

Inutile de parler de son design extérieur qui conserve tout de même un air de famille avec le modèle des années 90. Cependant, on remarque que sa partie avant plonge de moins en moins vers le bas à chaque refonte. De plus, on semble vouloir lui faire porter prochainement le nouveau faciès de Mazda que l'on retrouve sur la Mazda 3 et le CX-7. Autrement, la partie arrière est bien proportionnée et le toit rigide s'intègre merveilleusement bien à la voiture. Même replié dans sa baie, le toit de la MX-5 ne vient pas déséquilibrer la ligne extérieure de la voiture.

Habitacle compact

Une fois à bord de la voiture, le charme opère immédiatement. Ceux qui adorent l'effet «cockpit» seront comblés puisque l'habitacle est très restreint, voire même enveloppant. Il ne faut cependant pas en conclure que l'on soit serré pour autant assis derrière le volant. Les personnes de grandes tailles seront agréablement surprises de l'espace disponible pour les jambes et contrairement à ce que l'on pourrait redouter, le cadre au haut du pare-brise ne se trouve pas dans notre champ de vision. Cependant, les gens à plus forte stature seront évidemment coincés au niveau des épaules et des hanches. L’intimité sera à son maximum lorsque le passager présentera lui aussi une forte dimension au niveau des épaules. Les rangements sont minimaux et le coffre, installé entre les deux dossiers, est particulièrement apprécié mais difficile d'accès lorsque l’on conduit. Quant au coffre, il est nettement supérieur à la moyenne, malgré le toit rigide qui prend plus de place que le toit de toile une fois replié dans sa baie.

Une joie de vivre incomparable

Mais ce ne sont que des détails puisque le vrai plaisir de posséder une MX-5, c'est de la conduire à ciel ouvert sur les belles routes sinueuses (plutôt trouées) de notre belle province. De par son gabarit et son poids, tous les deux minimes, la MX-5 se comporte admirablement bien sur la route. Sa répartition de poids est excellente et jumelé à des suspensions rigides ainsi que des pneus à profil bas, la voiture colle littéralement au bitume. On se croirait au volant d’un kart de course. La motorisation n'offre pas une puissance démentielle mais elle s'avère tout à fait légitime pour ce type de véhicule. Le son émit par le silencieux n'est également pas la force de la voiture mais les récentes modifications lui ont donné une sonorité un peu plus enivrante. Et avec l'ajout d'une admission d'air performante, on a l’impression de profiter d’un léger effet de turbo bien apprécié. L'efficace transmission manuelle à six rapports vient agrémenter la conduite de la MX-5 avec des temps d'accélération et de reprises appréciables, la course du levier étant très courte.

Il faut cependant tenir compte du fait que la voiture se veut plutôt un petit roadster ludique conduit par des gens qui ne désirent pas nécessairement une voiture purement sportive, contrairement à la Honda S2000 qui avait une vocation plus sportive. Dans le cas de la MX-5, il est donc inutile de la pousser constamment à l'extrême. Néanmoins, elle répond très bien aux sollicitations du conducteur et reste toujours prévisible. Le roulis est pratiquement inexistant au même titre que les plongées en freinage. Sur nos belles voies publiques provinciales, la tenue de route peut s'avérer solide et parfois même un peu désagréable puisque la direction, extrêmement précise, transmet admirablement bien les imperfections. La caisse est exceptionnellement rigide et il est pratiquement impossible d'entendre un bruit provenant du châssis.

Toit rigide apprécié

La présence du toit rigide permet de filtrer les bruits en plus de réconforter les passagers par temps froids. L'ouverture et la fermeture du toit s'effectue par la simple pression d'un bouton et ne prend qu'une dizaine de secondes. Le mécanisme est simple et loin de comporter autant de pièces que celui de l'Infiniti G37. Le toit se repli dans un compartiment situé entre l'habitacle et le coffre et seul l'ajout de quelques centimètres en hauteur au niveau de la partie arrière a été nécessaire afin de permettre au toit rigide d'y prendre place. À noter également que le toit n'empiète nullement sur l'espace cargo disponible au niveau du coffre, ce qui est très apprécié par les propriétaires, considérant le fait que ce genre de voiture se prête bien aux escapades de fin de semaine.

L'expérience derrière le volant d'une MX-5 est indescriptible. Ce véhicule fait partie des voitures légendaires depuis de nombreuses années. La compétition est pratiquement inexistante puisque la MX-5 est la seule à réunir des qualités qui lui sont propres. On accepte la voiture telle qu'elle se présente puisque l'on achète pratiquement un jouet que l’on se paie en pleine connaissance de cause.

Partager sur Facebook

Plus sur le sujet

EssaisMazda MX-5 GT 2010: que de plaisir au volant!
La petite voiture roadster de Mazda n’a plus besoin de présentation, quoiqu’elle soit davantage connue sous le nom de Miata. Rebaptisée il y a quelques années, la MX-5 continue de soulever les passions malgré ses 20 années d’existence. Véritable bonheur sur 4 roues, cette petite décapotable est souvent associée au …

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires