Mazda Mazda3 - Quand la passion l’emporte

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2020

Entièrement renouvelée l’année dernière, la Mazda3 se démarque plus que jamais comme étant la compacte des gens qui aiment conduire.

Ce n’est pas la plus pratique ni la plus abordable, mais la petite bagnole japonaise a ce je-ne-sais-quoi qui fait frémir les passionnés. Avec son design inspirant, sa direction précise, ses performances juste assez généreuses, la Mazda3 ne laisse personne indifférent derrière son volant.

Plus raffinée et mieux équipée que jamais, la Mazda3 2020 n’a plus grand chose à voir avec les berlines traditionnelles de sa catégorie. Autrefois une rivale directe de modèles grand public comme la Honda Civic et la Toyota Corolla, elle se compare désormais davantage à des modèles plus cossus comme la Volkswagen Golf, l’Acura ILX ou même la Mercedes-Benz Classe A.

Deux voitures en une

Pour 2020, la Mazda3 se décline en variantes berline et à hayon, mais la différence entre les carrosseries n’a jamais été aussi grande. En fait, à part le capot et les panneaux de bas de caisse, tous les morceaux de carrosserie sont distincts entre la Mazda3 et la Mazda3 Sport (c’est le nom que l’on donne encore à la version à hayon).

Sous le capot, par contre, les deux Mazda3 sont équipées des mêmes motorisations, qui ont d’ailleurs très peu changé par rapport à l’ancienne génération. Le moteur de base, un bloc à quatre cylindres de 2,0 litres, libère une puissance de 155 chevaux et un couple de 150 livres-pied.

Un moteur optionnel de 2,5 litres promet quant à lui une écurie de 186 chevaux, ce qui confère à la Mazda3 des performances nettement plus intéressantes. Autrefois réservé à la version GT, il est maintenant livrable avec la GS en milieu de gamme. Peu importe la motorisation choisie, la Mazda3 2020 peut recevoir avoir une boîte manuelle ou bien une boîte automatique, toutes deux comptant six rapports.

Sur la route, le mariage de ces pièces mécaniques se solde en une voiture indéniablement agréable à conduire. Certaines personnes ont reproché à Mazda d’avoir remplacé la suspension indépendante à l’arrière par une poutre de torsion, mais cela n’empêche aucunement le modèle de démontrer des aptitudes routières supérieures à celles de sa devancière… et de ses concurrentes.

En plus de ses compétences incontestables sur la route, la Mazda3 2020 s’avère étonnamment silencieuse et confortable. Du moins, pour les personnes assises à l’avant. Parce qu’à l’arrière, la ligne de toit très basse et l’espace limité pour les jambes rendent l’expérience un peu moins agréable pour les passagers. À bord du modèle à hayon, les gigantesques piliers C viennent gêner la vision latérale.

Sur une note plus positive, soulignons l’excellent travail réalisé par Mazda dans la conception de l’habitacle de la Mazda3. Les matériaux sont d’une grande qualité et l’ergonomie a été finement étudiée.

Soucieux d’éviter au maximum la distraction causée par son système d’infodivertissement, le constructeur a reculé son écran de 8,8 pouces de manière à ce que celui-ci puisse être consulté sans que l’on quitte la route des yeux. Inatteignable pour la personne au volant, l’écran n’a pas de fonction tactile. Les commandes passent par un bouton rotatif situé entre les deux sièges. Rien à redire sur la convivialité du système, mais on aurait aimé voir un écran un peu plus imposant, compte tenu de son éloignement par rapport au siège du conducteur.

Enfin quatre roues motrices!

Histoire de se démarquer des autres compactes, Mazda a eu la brillante idée d’inclure un rouage intégral à sa Mazda3 avec le développement de sa nouvelle génération. Les automobilistes québécois peuvent donc désormais commander une Mazda3 à quatre roues motrices… à certaines conditions.

D’abord, le système i-Activ de la Mazda3 n’est disponible qu’avec le moteur optionnel de 2,5 litres. Pour y avoir droit, il faut inévitablement opter pour un modèle GS ou GT. Il faut également faire une croix sur la boîte manuelle puisque la Mazda3 à rouage intégral n’est offerte qu’avec l’automatique.

Essayée sur des sentiers enneigés, la Mazda3 à quatre roues motrices s’est montrée imperfectible. Le système réagit rapidement dès qu’un dérapage se fait sentir, mais il donne assez de marge de manœuvre au conducteur pour ne pas devenir surassisté. Pour les automobilistes qui rêvent d’un rouage intégral sans nécessairement vouloir se retrouver au volant d’un VUS, la Mazda3 représente assurément une option intéressante.

Malgré cela, on peut difficilement qualifier la Mazda3 2020 d’un achat rationnel. Plus chère et moins logeable que plusieurs certains modèles concurrents, la Mazda3 se reprend toutefois avec une qualité d’assemblage irréprochable et des qualités routières plus proches de celles d’une BMW que d’une Civic ou d’une Elantra.

Feu vert

  • Rouage intégral offert en option
  • Présentation intérieure réussie
  • Un bonheur à conduire

Feu rouge

  • Pas de rouage intégral avec la boîte manuelle
  • Espace de chargement limité
  • Places arrière restreintes

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