Nissan 350Z, le plaisir du pilotage

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2007

La Nissan 350Z fait partie du paysage automobile depuis quelques années maintenant. Le temps lui aura permis d’acquérir une certaine maturité sans toutefois que son style devienne trop désuet. Dans le monde des coupés sport, l’innovation et la nouveauté sont gages de succès. Voilà pourquoi le renouvellement de ce type de véhicule est normalement plus rapide et que les nouveautés s’attirent bien souvent la faveur des acheteurs. Dans cette optique, l’année 2004 aura vu l’apparition du modèle cabriolet alors qu’une légère refonte aura été opérée l’an passé. Cependant, il est grand temps pour Nissan d’innover une fois de plus afin de soutenir l’intérêt des acheteurs.

La Nissan 350Z 2007 est offerte en deux modèles, un coupé et un cabriolet. Voilà le magasinage simplifié ! On retrouve au cœur de cette voiture un moteur éprouvé chez Nissan et certainement l’un des meilleurs dans l’industrie, c’est-à-dire le V6 de 3,5 litres, VQ pour les intimes. Ce moteur équipe d’ailleurs nombre d’autres modèles du constructeur. Greffé à la 350Z, il développe cette année une puissance légèrement supérieure. Avec uniquement deux modèles offerts, il ne vous restera donc comme autre décision majeure qu’à choisir entre la boîte manuelle ou automatique.

À faire tourner les têtes

Malgré un léger remodelage en 2006, la 350Z a peu changé depuis son introduction. À l’extérieur, on retrouve l’ADN « Z » qui a marqué les modèles précédents, incluant la 240Z offerte il y a 30 ans. Ses lignes, son large empattement, ainsi que la position des roues aux extrémités confèrent à la 350Z une allure robuste et stable. L’arrière est mis en évidence par un double échappement chromé, alors que sa ceinture de caisse élevée combinée avec un toit très bas lui donne un style plutôt mystérieux. Le tout est aussi bien réussi dans la version cabriolet tandis que la capote souple permet en quelques secondes d’expérimenter le plaisir de la conduite à ciel ouvert. Une fois rabattue, la capote se loge sous un panneau solide et moulé, ce qui n’enlève rien au style de la voiture.

Un intérieur plus austère

L’intérieur propose quelques éléments appuyant l’effort de style, mais la finition générale de la 350Z déçoit. Un pédalier en aluminium, des tapis affichant la lettre « Z » ainsi que des sièges sport sont certes bien appréciés, mais le reste semble avoir été oublié. Plusieurs panneaux arborent des plastiques qui font bon marché, alors que l’intégration des commandes, disposées ici et là, aurait pu être un peu plus soignée. Que dire des panneaux de porte pratiquement plats, dont l’effet austère est amplifié par la ceinture de caisse élevée ? Bref, un peu plus d’effort aurait permis d’obtenir un habitacle plus chaleureux ou du moins plus riche...

Du reste, le groupe d’instruments est bien mis en évidence, surtout le compte-tours situé au centre, directement sous les yeux. L’habitacle est indéniablement axé sur le plaisir de conduite. La partie centrale du tableau de bord comporte trois baies d’instruments, soit celles de l’ordinateur de bord, du manomètre d’huile et du voltmètre. Tout le bloc est lié à la colonne de direction, ce qui assure sa bonne lisibilité en tout temps. Le système de sonorisation de marque Bose est suffisamment puissant avec ses 240 watts ; il offre une bonne puissance à l’avant, alors que ses deux haut-parleurs de 8 pouces, situés directement derrière les sièges, favorisent une bonne présence dans les basses fréquences.

Du vrai pilotage
Une fois le moteur en marche, vous serez agréablement surpris par sa riche sonorité,
filtrée par un échappement aux harmoniques bien étudiés. Le tout est juste assez bien dosé pour vous procurer du plaisir sans devenir désagréable à la longue. Bien enfoncé dans le siège, on retrouve une position de conduite basse, typique des roadsters. Le volant offre une bonne prise en main; on sent que l’on a véritablement la maîtrise de la voiture. Forte de ses chevaux, la 350Z affiche d’excellentes performances, supérieures à celles de plusieurs autres modèles plus chers. Les accélérations sont franches et la puissance est disponible à un couple relativement bas. Vivement la boîte manuelle à six rapports, puisque la boîte automatique, quoique plus pratique en ville, inhibe vraisemblablement les performances de la voiture. Même son mode manuel ne suffit pas à rendre justice à cette voiture.

Là où la 350Z Roadster exhibe ses plus beaux atouts, c’est certainement au chapitre de la tenue de route. Sa suspension indépendante aux quatre roues combinée avec une direction précise permet à cette voiture d’enchaîner les courbes sans broncher et, surtout, sans pratiquement aucun transfert de masse. Elle est également un délice en piste. Côté freinage, rien à lui reprocher puisque les quatre freins à disque ventilé, jumelés au système de répartition électronique de la force de freinage, permettent à la voiture de s’immobiliser aussi rapidement qu’elle peut bondir.

Malgré la perte de son toit, le châssis de la 350Z décapotable conserve une excellente rigidité et son gain de poids de près de 100 kilos par rapport à la 350Z coupé ne se fait pas trop sentir. Nissan a en effet ajouté au roadster des renforts afin de solidifier la carrosserie monocoque. De plus, la plate-forme FM (moteur avant en position intermédiaire) du coupé 350Z est reprise dans le roadster, lui offrant ainsi une répartition de poids plus favorable. Les amateurs de tuning pourront équiper la voiture de plusieurs accessoires signés Nismo et installés par le concessionnaire. Une belle façon de donner à sa « Z » un style encore plus accrocheur.

feu vert

Bonne tenue de route
Moteur puissant
Lignes sportives
Freinage mordant

feu rouge

Finition intérieure
Espace cargo limité
Aucun siège arrière

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