Aston Martin DB11 2019: Les top-modèles de Gaydon

Belles et puissantes, ces voitures proposent de magnifiques V12, en voie de disparition. Faut en profiter avant qu’il ne soit trop tard!

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2019

L’avenir semble prometteur pour la marque anglaise Aston Martin, dont les ventes stagnent au Canada et aux États-Unis depuis quelques années, alors que celles de ses concurrentes augmentent grâce à l’apparition de VUS dans leur gamme. Ça s’en vient chez le constructeur de Gaydon, mais en attendant, on renouvelle la flotte de voitures qui prenait de l’âge.

L’arrivée de la DB11 a signalé un changement de design chez Aston Martin. On reconnaît bien évidemment sa grille de calandre, signature d’Aston, mais pour le reste, on observe un profil aux lignes plus recherchées et plus élancées. Une version cabriolet s’est ajoutée au printemps de 2018, tout aussi belle que le coupé. Quant à la DBS Superleggera, elle est toute nouvelle et prend la place de la Vanquish, qui tire sa révérence pour le moment.

Aston Martin DB11, une GT affûtée

On n’a pas affaire à une pure sportive ici, mais plutôt à une voiture de grand tourisme, confortable et évidemment très rapide. La DB11 en met plein la vue avec son immense capot en coquille d’huître, sculpté dans une seule feuille d’aluminium, le plus gros capot monopièce sur une voiture de production, aux dires d’Aston.

On admire également les détails plus subtils, comme les canalisations Aeroblade qui, à haute vitesse, aspirent l’air à la base des vitres latérales arrière pour l’acheminer à travers le couvercle du coffre, le laissant s’échapper au travers d’une mince fente afin d’augmenter l’appui au sol. Grâce à ces canalisations, on rehausse l’aérodynamisme et la stabilité sans nécessiter l’ajout d’un gros aileron qui gâcherait la séduisante silhouette de la voiture.

La DB11 Volante dispose d’un toit souple à commande électrique pouvant s’abaisser en 14 secondes et se relever en 16, même lorsque la voiture roule à moins de 50 km/h. De plus, ce toit est composé de huit couches de matériel, promettant à la fois une bonne insonorisation dans l’habitacle et une protection efficace des intempéries.

Sous son imposant capot se trouve un choix de deux moteurs, le premier étant emprunté à la division Mercedes-AMG. Il s’agit d’un V8 biturbo de 4,0 litres qui développe 503 chevaux, permettant à la voiture d’accélérer de 0 à 100 km/h en quatre secondes. Pour le moment, il n’est livrable que dans le coupé DB11. La pleine expérience d’une Aston Martin passe toutefois par un moteur V12. D’une cylindrée de 5,2 litres, le V12 produit 600 chevaux et retranche un dixième de seconde sur le 0-100 km/h. La nouvelle DB11 AMR mise plutôt sur 630 équidés et affiche un 0-100 km/h de 3,7 secondes. On choisit aussi le V12 pour sa symphonie et sa souplesse – mais aussi pour se targuer d’avoir payé plus cher pour l’obtenir. Il consomme environ 2 L/100 km de plus que le V8, quoique dans une bagnole de plus de 250 000 $, est-ce vraiment important?

Si l’on a puisé dans ce qui se fait de mieux chez Mercedes-Benz – ses moteurs AMG – on a aussi adopté ce qu’ils font moins bien, c’est-à-dire leur système multimédia. Similaire au système COMAND, la disposition des menus est complexe et distrayante. C’est quand même une amélioration comparativement aux systèmes précédents chez Aston Martin. Puissante, belle et dotée d’un habitacle luxueux et élégant, la DB11 éveille les sens sans les malmener. Comme voiture grand tourisme de prestige, difficile de faire mieux, mais Aston tente de nous prouver le contraire avec son dernier chef-d’œuvre, dévoilé en juin 2018.

Aston Martin DBS Superleggera, la Super GT

En vente à l’automne de 2018, la DBS effectue un retour chez Aston Martin après un hiatus de six ans, se dotant au passage du surnom Superleggera, en hommage au carrossier italien Carrozzeria Touring et sa technologie de construction ultra légère. En effet, grâce à sa structure en aluminium et ses panneaux de carrosserie en fibre de carbone, la DBS affiche un poids réduit de quelque 180 kilogrammes par rapport au coupé DB11.

La DBS Superleggera emprunte également quelques caractéristiques aérodynamiques de la DB11, dont les canalisations Aeroblade et les bouches d’aération sur les passages de roues avant. Elle partage aussi le V12 biturbo de 5,2 litres et la boîte automatique à huit rapports de sa petite sœur, mais la puissance a été augmentée à 725 PS (715 ch), comparativement à 595 étalons dans la Vanquish S qu’elle remplace. Selon le constructeur, le 0-100 km/h se boucle en à peine 3,4 secondes. Ouf!

La DBS propose un habitacle luxueux, habillé de cuir et d’alcantara, avec une sélection d’agencements de couleur. Évidemment, l’acheteur peut également décider de confectionner l’intérieur de la voiture comme il ou elle le désire. De plus, l’équipement technologique est bonifié avec l’ajout d’un système de caméras à 360 degrés, d’un système multimédia élaboré et, en option, de sièges ventilés et d’une chaîne ambiophonique Bang & Olufsen. Ce bolide a été baptisé Super GT par son créateur… avec raison!

Feu vert

  • Puissance et performances
  • Habitacles des plus soignés
  • Silhouettes voluptueuses

Feu rouge

  • Consommation (moteurs V12)
  • Systèmes multimédias peu conviviaux
  • Prix élevés (surtout DBS Superleggera)

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