Opel et Magna, rien ne va plus…

Jusqu’à présent et ce suite à une entente conclue entre GM et l’équipementier sur le rachat de la marque Opel, nous considérions tous que le fabricant allemand allai être géré par la société canadienne.

Selon les informations reçues concernant cette approche, la nouvelle société General-Motors ne détiendrait que 35% des avoirs d’Opel, tandis que la participation de Magna s’élèverait à 20%. La Sherbank et le constructeur russe Gaz disposeraient de 35% des actions. Le 10% restant demeure à être négocié.

Des négociations tordues

Mais nous savions aussi que les négociations qui ont suivies, étaient extrêmement ardues, voire à caractère politique.

D’ailleurs, nous apprenons aujourd’hui que deux nouveaux groupes d’investisseurs se montrent très intéressés par le rachat de la marque Opel, étant très conscients que les chances du groupe Magna/Sherbank/Gaz s’effritent à vue d’œil.

De ces deux groupes, celui qui semble être en négociation directe avec GM est RHJ International, une société belge spécialisée dans l’acquisition et la gérance de sociétés saines ou en difficulté. Rappelant ainsi, l’acquisition de Chrysler LLC par la société à portefeuille Cyberus, malheureusement considérée comme un échec lamentable et qui a amené le constructeur américain à devoir se protéger de ses créanciers et par surcroit recevoir des milliards de gros dollars de la part des gouvernements américains et canadiens, afin d’assurer sa survie.

Selon les rares informations qui découlent des négociations entre la société Bruxelloise et GM, il appert que l’offre de cette dernière serait évidemment plus généreuse que celle du groupe Magna, en plus d’inclure cette fois-ci la division britannique Vauxhall.

La société Chinoise BAIC (Beijing Automobile Industry Corp.) semble toujours intéressée à se porter acquéreur d’Opel, mais ses chances de réaliser son projet demeurent encore et toujours plus que faibles…

Partager sur Facebook

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires