La renaissance de General-Motors

Bien qu’il s’agisse d’un record que l’on peut considérer comme peu enviable, General-Motors n’a eu besoin que de 40 jours pour se retirer de la protection de la loi sur les faillites. Ainsi, depuis vendredi le 10 juillet 2009, une nouvelle entité est née qui pourra conserver à la fois son nom et son logo.

Pas sorti du bois pour autant

GM repart donc avec des effectifs extrêmement réduits et ce à tous les niveaux. Désormais beaucoup plus petit, tout en demeurant un grand joueur il compte reprendre le terrain perdu avec quatre marques, Buick, Cadillac, Chevrolet et GMC. Le nombre de ses usines est passé de 47 à 34 en Amérique et le nombre de ses employés ne cesse d’être réduit.

Le nouveau président, Fritz Henderson et ses nouveaux directeurs semblent vouloir être à l’écoute de leur clientèle, voire surtout celle qui pourrait joindre les rangs du nouveau constructeur.  Bonne nouvelle, Bob Lutz qui avait annoncé son intention de quitter le bateau à la fin de 2009, après avoir passé 46 ans dans cette industrie en perpétuelle reconstruction, dont les huit dernières années avec GM, se ravise et va demeurer au sein de l’administration en tant que vice-président.

Au-delà des milliards reçus par les gouvernements Américains et Canadiens, General-Motors doit toujours et ce fondamentalement sa survie à sa clientèle actuelle et surtout à la clientèle à venir, dont plusieurs ont abandonnés le Big Three pour se tourner vers les véhicules asiatiques nettement plus fiables, voire même vers les véhicules Européens, notamment les allemandes de prestige, qui au fil de ans se sont taillées une réputation des plus enviables à travers la planète, sans oublier le fait que ces dernières sont largement passées du stade de constructeurs spécialisés à celui de généralistes.

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