Installer soi-même une attache remorque

Que l’on soit sportif, bricoleur ou du type aventurier, l’ajout d’une attache remorque sur son véhicule peut s’avérer une option plutôt intéressante. Bien entendu, la première étape consiste à s’informer s’il est à tout le moins possible de le faire (les propriétaires de Ferrari risquent d’être déçus…). Ensuite, il serait sage de consulter son manuel du propriétaire afin de connaître la capacité de remorquage de son bolide (sinon, il y a toujours le site web du Guide de l’auto!). Ayant ces données en tête, vous pourrez prévoir une utilisation allant d’une roulotte à un support de vélos en passant par une petite remorque. L’essentiel est de se garder un certain pourcentage « coussin » pour ne pas excéder la capacité de remorquage lorsque l’on ajoute bagages et passagers.

Contrairement à ce que certaines publicités semblent suggérer, il n’est pas vraiment nécessaire de se procurer une camionnette de 70 000 $ pour tracter une remorque et 3 bouts de 2x6 quelques fois par année. J’exagère à peine, mais pour la plupart des gens, une voiture ou un VUS compact, intermédiaire ou encore une fourgonnette pourra tracter suffisamment pour les petits travaux ou pour une caravane légère.

L’achat du matériel requis peut se faire à divers endroits. Que ce soit chez le concessionnaire ou dans un atelier spécialisé, ceux-ci offriront le service d’installation tandis que les plus manuels se tourneront vers les magasins à grande surface, les détaillants de pièces automobiles ou vers internet. Bref dans tous les cas, un bon magasinage s’impose.

L’installation de l’attache remorque varie d’un véhicule à l’autre et le degré de difficulté aussi. D’ailleurs, la plupart des entreprises spécialisées dans le domaine fourniront un manuel d’installation indiquant les marches à suivre, les outils requis ainsi que le temps moyen d’installation. Ces informations sont, encore une fois, également disponibles en ligne dans la majorité des cas.

Si certains modèles de voitures possèdent déjà des trous filetés à l’arrière du châssis, d’autres auront besoin d’être percés afin de recevoir la quincaillerie requise pour l’installation de l’attache remorque. Pensez à enduire les endroits percés d’huile, de graisse ou de toute autre forme de protection pour éviter la corrosion à long terme. Si l’on travaille sur un modèle avec des trous filetés exposés aux éléments depuis quelque temps, passer un taraud afin de nettoyer ces derniers facilitera de beaucoup la tâche. Dans certains cas, il sera aussi nécessaire de faire un peu de « bricolage » avec les panneaux de protection sous le véhicule.

Si l’on désire remorquer, il faut habituellement se procurer un module convertisseur à 4 ou 7 broches pour les feux arrière de la remorque ou du VR. Contrairement aux remorques, la plupart des voitures sont munies d’ampoules de clignotant indépendantes de celles de frein, rendant ce genre de dispositif indispensable. Le plus simple est d’opter pour un modèle conçu pour le véhicule avec des connecteurs en « T ». C’est-à-dire qu’il n’est pas obligatoire de faire les jonctions des fils soi-même.

Sinon, pour les plus économes, il y a les modèles dits « universels », plus abordables. Dans ce cas-ci, il faudra déterminer où faire les branchements ainsi que l’emplacement où l’on souhaite installer le module. Après, on peut choisir de garder la prise de branchement à l’intérieur du véhicule ou de la fixer à l’attache remorque. Dans le dernier cas, des adaptateurs de fixation existent s’il n’y en a pas sur l’attelage. Si elles sont exposées aux éléments, il serait sage d’appliquer une bonne dose de graisse diélectrique sur les broches afin d’empêcher la corrosion.

Certaines applications exigeront l’ajout d’un contrôleur de freins électrique, certaines remorques en étant pourvues. Si quelques modèles de véhicule (plus souvent les camionnettes) sont équipés de connexions installées d’usine, les autres feront appel à votre système « D ». L’important est de s’assurer que l’installation et les branchements sont faits de façon sécuritaire et munis d’un circuit de protection (fusible) approprié. En cas de doute, consulter un professionnel pourrait vous éviter les gaffes dispendieuses.

Si l’on procède à ce genre de travail sur une voiture récente dotée, par exemple, d’un système de précollision ou de feux arrière à DEL, certaines précautions s’imposent. Des convertisseurs avec alimentation ainsi que des dispositifs tels des diodes éviteront la pléiade de témoins d’anomalies qui risquent fort de briller de mille feux sur votre tableau de bord. Encore une fois, demander de l’aide pourrait vous épargner de bien mauvaises surprises.

Finalement, il reste à déterminer le diamètre de la boule d’attelage ainsi que la hauteur de la main d’attache désirée. Idéalement, ranger l’ensemble lorsque l’on ne tracte pas évitera que celui-ci soit soudé par la rouille dans le récepteur avec le temps. Sinon, il y a toujours le vieux truc de la balle de tennis…

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