General-Motors est officiellement en faillite
Très tôt ce matin de ce lundi 1er juin 2009, nous apprenions par le truchement des différents médias que General-Motors était officiellement en faillite et que les procédures en ce sens, allaient se précipiter au cours de la matinée.
Ainsi, le constructeur va se prévaloir du ‘Chapter 11’ de la constitution américaine afin de se protéger de ses créanciers, communément appelé ‘faire faillite’, bien que cette dernière sera technique et très contrôlée, puisqu’elle ne mettra pas fin aux activités du constructeur, bien au contraire, voire se servir de ses actifs afin de renaître de ses cendres tout en éliminant d’un seul coup de baguette, à la Harry Potter de ses dettes gigantesques.
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Les premières informations qui émanent jusqu’à présent, indiquent que le gouvernement américain dirigé par un certain Barack Obama, va ajouter un autre 30 milliards supplémentaires aux montants faramineux déjà consentis, jusqu’à présent. Mais, cette fois-ci il va se porter acquéreur de la nouvelle entité à hauteur de 60%, tandis que le syndicat des travailleurs américains (UAW) détiendra 17,5% des parts. De plus, les gouvernements canadiens et ontariens vont y ajouter un montant de 9,5 milliards (US), en échange de 12% du capital de la nouvelle société américaine. Finalement, les créanciers se sont entendus avec GM et surtout suite à l’insistance des parlementaires américains, à hauteur de 10% des avoirs du constructeur.
Du côté canadien
Nous savons que les gouvernements canadien et ontarien vont à nouveau ajouter des dollars à General-Motors du Canada, qui incidemment est une branche totalement indépendante ou presque de la maison mère. Mais les sommes et surtout les conditions qui les accompagneront, nous serons dévoilées sous peu.
Actuellement, il était impossible de savoir si General-Motors du Canada allait elle aussi se protéger contre ses créanciers, étant semble t-il beaucoup moins endettée que la maison-mère.
Mais nous devrions en savoir beaucoup plus sur l’avenir de GM aujourd’hui, puisque plusieurs conférences de presse sont prévues, en provenance des deux côtés de la frontière.
