L’école de conduite vue par un nouveau conducteur!

Je suis maintenant détenteur du permis de conduire probatoire depuis déjà trois mois. Durant mon cours de conduite, j’ai appris diverses choses et j’en retiens des éléments positifs et négatifs.

Les étapes

Il y a trois types de permis de conduire, le temporaire qui permet de conduire avec un adulte ou une personne qui a deux ans ou plus d’expérience, le probatoire qui permet de conduire seul avec quatre points d’inaptitudes en banque et le permis de conduire habituel, celui que la majeure partie des conducteurs détiennent.

De nos jours, un cours de conduite s’échelonne sur une période de 13 mois. Le tout débute par des cours théoriques et nous apprenons la base du Code de la route, par exemple : la courtoisie, la signification des panneaux, le positionnement du conducteur et puis les lois. Après, nous passons un examen théorique à l’école de conduite. Une fois réussi, on se dirige à la Société de l’assurance automobile du Québec pour obtenir notre permis temporaire, c’est le début de la liberté!

Les premières expériences

C’est ensuite qu’a lieu le premier vrai contact sur la route avec les autres automobilistes. J’ai appris à conduire avec un Ford F-150, notre véhicule familial. La barre était haute, c’était loin d’être un véhicule compact et passe-partout... J’ai toujours sous-estimé toutes les responsabilités que comporte la conduite; en regardant mes parents, je me disais que ça allait être facile. Ça avait l’air si banal de conduire une auto! Pas si simple, en réalité : j’avais de la difficulté à changer de station de radio car il fallait que je demeure attentif à la route, aux arrêts, aux limites de vitesse, bref à tout ce qu’exige la conduite d’un véhicule.

Désormais, on alterne entre la théorie et la pratique alors que par le passé, c’était tous les cours théoriques d’un seul coup et ensuite on passait à la pratique.

Les cours théoriques portaient principalement sur des sujets dont nous avions déjà une bonne base. On y parle surtout de la vitesse, de l’alcool au volant, de la drogue, des influences et de la fatigue. Pour ce faire, on nous montrait des vidéos de sensibilisation créés par le gouvernement du Québec, mais parfois, certains vidéos étaient tellement invraisemblables que c’en était drôle. Les instructeurs disaient souvent ne pas être satisfaits des vidéos pour plusieurs raisons.

Comment ne pas se faire respecter au volant

Chaque fois que j’étais au volant de l’autoécole, je ne me sentais pas respecté : les automobilistes me coupaient toujours et me poussaient dans le derrière, parce que je roulais à 50 km/h. Vous n’imaginez pas comment c’est stressant pour un jeune conducteur débutant, il a tant de choses auxquelles il doit penser en même temps! Peut-être que pour vous, qui avez beaucoup d'expérience, c’est facile de conduire, mais pour les futurs conducteurs ça l’est moins. S’il vous plaît, soyez respectueux envers les nouveaux usagers de la route, on doit tous apprendre un jour.

Quand le cours est terminé, il ne reste plus que les deux examens à la SAAQ. On commence par l’examen théorique — à l’ordinateur — qui est séparé en trois parties et qui dure environ 45 minutes. On y retrouve plusieurs analyses de situation, pas nécessairement ce que l’on vit au quotidien sur nos routes. Rien non plus sur la nétiquette entre conducteurs, on apprend un code, point.

Une fois complété et réussi, on passe à l’examen pratique sur la route, qui dure une vingtaine de minutes. De retour dans le stationnement, c’est l’heure de vérité alors que l’instructeur vous informe si vous avez obtenu ou non votre permis, c’est la joie ou la déception. Ce fut la joie dans mon cas.

Sommes-nous prêts à tout affronter?

J’ai remarqué, et j’en ai parlé avec mon instructeur, à quel point on évolue du début à la fin de cette année de formation. On découvre rapidement notre progression, pas seulement au niveau de notre conduite, mais aussi de notre caractère en dehors de la voiture.

Je trouve toutefois que certains sujets ou techniques de conduite avancée n’ont pas été suffisamment abordés, notamment le dérapage contrôlé en cas d’urgence. L’instructrice nous a même dit qu’elle : « ne savait comment nous l’expliquer » et a poursuivi avec : « vous demanderez à une personne qui pourra vous aider davantage » parce qu’elle n’était pas en mesure de nous le montrer...

Heureusement, mon père m’en a parlé et m’a donné un truc : « Tu dois regarder où tu veux que ton auto se dirige ». J’ai été vraiment touché qu’il partage ses connaissances, parce que pour moi, le dérapage contrôlé est un élément important puisque, chaque hiver, nous composons avec la neige, la gadoue et les chaussées glissantes.

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