Dodge Journey 2017: Beau, bon, pas cher

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2017

Quand on pense à Dodge, on pense à la Challenger et la Charger, des voitures que l’on peut maintenant équiper d’un moteur de 707 chevaux. Pourtant, Dodge continue de bien faire dans la catégorie des voitures « accessibles ». En effet, son Grand Caravan demeure le choix de plusieurs familles, tandis que du côté des multisegments, le Journey continue de plaire aux Canadiens.

Pourquoi ? Même si l’on vante allègrement le Mazda CX-5 ou bien le Toyota RAV4, le Journey demeure l’un des plus polyvalents à un prix vraiment abordable. Autrement dit, tant que le Journey demeurera beau, bon, et pas cher, il devrait demeurer populaire.

Sur mesure pour vous

Contrairement, par exemple, au Honda CR-V qui n’offre qu’une seule motorisation et de l’espace pour cinq occupants, le Dodge Journey, lui, propose deux moteurs, et deux aménagements intérieurs, l’une à cinq places, l’autre à sept.

Quels sont ces moteurs? Pour 2017, il n’y a rien de nouveau à ce chapitre. Par défaut, on retrouve un quatre cylindres de 2,4 litres qui développe 173 chevaux et un couple de 166 livres-pied. L’autre est un V6 de 3,6 litres de 283 chevaux et 260 livres-pied. D’office, la puissance est acheminée aux roues avant, mais en option, on peut ajouter un rouage à quatre roues motrices.

Où l’histoire devient plus étrange, c’est au chapitre des boîtes de vitesses. Le V6 est marié à automatique à six rapports, ce qui est assez standard de nos jours, tandis que le quatre cylindres est jumelé à automatique à quatre rapports… Assez archaïque, merci.

Il est étrange de voir une boîte automatique à quatre rapports équipant un multisegment en 2017, mais c’est le prix à payer pour l’accessibilité ! En effet, grâce aux éternels promotions offertes par le constructeur, on peut se procurer un Journey neuf aux alentours de 20 000 $, soit près de 5 000 $ de moins qu’un RAV4, ce qui n’est pas rien. En route vers le Journey ultime à plus de 35 000 $, on a le choix entre quatre versions qui devraient répondre à la majorité des goûts et des besoins.

Assez surprenant !

Le quatre cylindres de 2,4 litres surprend. Même si l’on ne retrouve que 173 chevaux sous le capot, et à peine quatre rapports dans la boîte de vitesses, la puissance semble adéquate. Cependant, l’économie d’essence de ce moteur déçoit. Même en faisant attention, il est difficile de consommer moins de 10 l/100 km.

Même histoire pour le V6. Oui, les 283 chevaux sont les bienvenus, mais ils viennent au prix d’une consommation qui donne le vertige. Dodge annonce 9,9 l/100 km sur l’autoroute pour la version à transmission intégrale. Au combiné, nos essais ont donné une moyenne de 12 l/100 km. Et si l’on préfère l’adhérence supplémentaire du rouage intégral, il est obligatoirement jumelé au moteur V6, mais au moins, ce dernier procure au VUS une capacité de remorquage de 1 134 kg (2 500 lb).

Dans l’ensemble, ces deux moteurs décrivent bien le Journey. Si Dodge ne souhaite pas miser sur une technologie turbo ou hybride dans ce véhicule, il faudrait au moins qu’elle songe à y mettre une boîte automatique à huit rapports, histoire de diminuer la consommation.

Outre les motorisations, c’est davantage le comportement du Journey qui surprend. Sur la route, il est confortable, et offre toutes les commodités d’un véhicule moderne. On note beaucoup d’espace, du silence, une belle qualité de finition, un tableau de bord bien dessiné et un grand écran pour le système multimédia. De plus, on peut équiper le Journey d’un système de divertissement à l’arrière pour les enfants, d’un toit ouvrant, d’un système de navigation et d’une caméra de recul.

Cela dit, les places de la troisième banquette, si le modèle en est équipé, ne sont pas très spacieuses. Elles conviendront à de jeunes enfants, mais si l’on envisage y asseoir de jeunes ados, une minifourgonnette serait plus indiquée.

Le point fort du Journey demeure sa logeabilité. On retrouve des espaces de rangement sous le plancher de toutes les versions, et les dossiers de la deuxième rangée s’abaissent pour offrir un plancher complètement plat, comme dans un véhicule commercial. Pour les enfants, on peut même ajouter des sièges d’appoint intégrés à l’assise de la deuxième rangée. Le Journey s’adresse donc autant à la famille, qui doit transporter plusieurs accessoires, qu’aux amateurs de plein air, qui doivent transporter leurs « jouets ».

Certes, le Journey n’est pas le véhicule le plus moderne du marché, et loin de là, mais il possède beaucoup de qualités à prix avantageux. D’un autre côté, pour obtenir un Journey équipé au bouchon, il faut débourser au-delà de 35 000 $. À plus petit budget, bien d’autres véhicules nous rendront de fiers services, dont un plus moderne qui partage le plancher de vente avec le Journey, et qui s’appelle Jeep Cherokee.

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