Toyota Prius 2017: Le fleuron de la marque

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2017

Avec sa nouvelle Prius de quatrième génération, Toyota s’est donné comme mission d’élargir le bassin d’acheteurs potentiels pour sa voiture hybride, qui est devenue une marque de commerce à part entière. Évidemment, les responsables de la mise en marché du constructeur japonais seront heureux si des clients déjà acquis à la Prius veulent remplacer leur véhicule actuel par le dernier modèle!

Toyota vise donc plus large, mais avec une voiture au look très polarisant, avec des phares au design futuriste et des lignes très profilées vers l’arrière. Bref, côté design, la nouvelle Prius ne fait pas l’unanimité, mais elle s’avère toutefois efficace sur le plan de l’efficacité aérodynamique grâce à son coefficient de traînée, remarquablement bas, de 0,24.

La Prius de quatrième génération reçoit une nouvelle suspension arrière multibras à doubles leviers triangulés, laquelle remplace la poutre de torsion qui équipait les générations précédentes. Le résultat est probant, puisque la Prius est nettement plus à l’aise en conduite sportive, ce qui peut cependant sembler paradoxal compte tenu de sa vocation de voiture écologique. Elle n’est cependant pas devenue aussi dynamique qu’une Mazda3 ou qu’une Volkswagen Golf, mais elle fait montre d’un comportement routier vraiment plus inspiré qu’avant.

Moins de 4,0 litres aux 100 km, c’est réalisable!

En adoptant un rythme normal, soit en roulant à des vitesses qui me permettaient de suivre le flot de la circulation, en ville comme sur l’autoroute, la consommation moyenne observée a été inférieure à 4,0 litres aux 100 kilomètres. Les cotes de consommation officielles sont respectivement de 4,4 l/100 km en ville et de 4,6 sur la route, pour une moyenne de 4,5 litres aux 100 kilomètres, ce qui est tout à fait crédible à la lumière de notre essai.

La puissance de la nouvelle Prius est chiffrée à 121 chevaux, versus 135 pour le modèle précédent. À la lecture de ces données, on pourrait croire que le moteur du nouveau modèle est moins puissant que celui de l’ancien, mais ce n’est pas le cas, la « perte » de puissance n’étant que théorique puisqu’elle est établie sur les bases de récentes normes de calcul de la SAE (Society of Automotive Engineers) adoptées au Japon. Sur la route, on constate que les performances du nouveau modèle sont comparables à celles du modèle antérieur, tant en accélération franche qu’en reprises. Il est toutefois dommage que les bruits de roulement filtrent encore dans l’habitacle, signe que l’insonorisation demeure perfectible.

C’est toujours un look « high-tech » qui prime pour la planche de bord sur laquelle on remarque un nouvel écran tactile en couleurs, à l’usage très convivial. Toutes les commandes sont facilement repérables et l’ergonomie est sans failles.

Le modèle Prime

Avec la Prius Prime, Toyota poursuit son offensive en renouant avec la motorisation hybride rechargeable (plug in). Grâce à l’optimisation de la motorisation hybride partagée avec la Prius conventionnelle et, surtout, grâce à l’adoption d’une batterie de 8,8 kWh, la Prime serait capable d’une consommation moyenne estimée à moins de 1,96 litre aux 100 kilomètres, selon les ingénieurs de Toyota, qui précisent que son autonomie serait de 965 kilomètres avec une batterie pleinement chargée et un réservoir de 43 litres plein d’essence.

Pour ce qui est de la recharge complète de la batterie, il faut compter cinq heures et demie sur une prise domestique de 120 volts, ce délai étant réduit de moitié si la voiture est branchée sur une borne de 240 volts. La Prius Prime est aussi capable de parcourir 35 kilomètres sur la seule puissance de son système électrique, une autonomie doublée comparativement au modèle antérieur.

La Prius Prime n’offre que quatre places puisque la console centrale se prolonge entre les sièges arrière. Certains modèles peuvent aussi être équipés d’un nouvel écran couleur haute définition de 11,6 pouces, Toyota reprenant ainsi l’apparence des voitures électriques Tesla. La Prime se démarque du modèle conventionnel avec des feux qui ceinturent la partie arrière et des phares de type DEL.

Avant la refonte, la gamme Prius était composée de quatre modèles comprenant la Prius V à vocation plus familiale et la Prius C à vocation citadine, en plus de la Prius conventionnelle et de sa version rechargeable (qui avait discrètement été retirée du marché). Comme l'année 2016 aura été marquée par l’arrivée du modèle de quatrième génération, suivi de près par sa version rechargeable, il faut s’attendre à ce que de nouvelles versions de la Prius voient le jour prochainement, alors que Toyota continuera de développer le créneau de la voiture hybride qu’il a créé.

Partager sur Facebook

Plus sur le sujet

EssaisToyota Mirai 2017 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Selon Toyota, comme quelques autres constructeurs automobiles, on doit considérer l’hydrogène comme étant une source d’énergie du futur. Étant le premier à commercialiser une voiture à pile à combustible aux États-Unis, que le consommateur peut acheter et non seulement louer, contrairement à la Honda FCV Clarity et le Hyundai Tucson …
EssaisToyota Prius Prime 2017 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Pour sa première année de commercialisation au Canada, une quantité limitée d’unités était disponible, alors Toyota a décidé de favoriser le marché québécois. En effet, pour le millésime 2017, la version hybride rechargeable de la Prius sera une exclusivité pour La Belle Province, là où il se vend le plus …
EssaisToyota Prius C 2018 : en vaut-elle réellement la peine?
La Toyota Prius c 2018 est la voiture hybride la plus abordable sur le marché. Avec un prix de départ de 21 990 $ avant les frais de transport et de préparation, elle se vend à peu près au même prix qu’une Honda Fit bien équipée. Pour une voiture offrant …

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires