Lexus IS 2017 : encore plus amusante avec un moteur turbo

Points forts
  • Qualité des matériaux irréprochable
  • Ensemble F Sport très joli
  • Réputation de fiabilité
Points faibles
  • Système d’infodivertissement complexe à utiliser
  • Pas de rouage intégral avec le moteur turbo
  • Véhicule un peu lourd
Évaluation complète

La recette est alléchante. Une très jolie voiture compacte, un rouage à propulsion et un moteur turbo de 241 chevaux sous le capot.

Voilà, bien grossièrement, ce que vous avez entre les mains quand vous vous retrouvez derrière le volant de la Lexus IS 200t 2017. Depuis que Lexus a abandonné l’ancienne IS 250 pour la remplacer par la 200t, la version de base de l’IS est soudainement pas mal plus intéressante.

Grâce au turbocompresseur, la 200t propose presque autant de puissance que les autres versions de la IS, pourtant équipées d’un V6 de 3,5 litres. Et elle est plus légère! Avec un rouage à roues motrices arrière, on s’adresse visiblement à un public qui aime conduire.
Et ça, on aime ça!

Photo: Frédéric Mercier - Autonet

Une voiture inspirée

Chose certaine, on ne pourra pas reprocher à Lexus de ne pas mettre les bouchées doubles en matière de design. Même que certains modèles (comme la nouvelle Lexus LS 2018) sont un peu trop stylés à mon goût.

Avec la IS, Lexus semble avoir trouvé la parfaite dose de folie à ajouter à une voiture pour qu’elle ait de la gueule sans qu’on s’en lasse après deux ans. Avec l’ensemble F SPORT disponible en option, la berline japonaise a vraiment un look d’enfer. On y ajoute alors des roues de 18 pouces, plusieurs éléments esthétiques distinctifs, des sièges davantage axés sur la performance ainsi qu’une suspension retravaillée pour une conduite plus dynamique.

À l’intérieur, l’habitacle est pensé en fonction du conducteur. Tout respire le luxe et la performance… à l’exception du volant, beaucoup trop gros pour la taille de la voiture. On a l’impression que Lexus a seulement pris le volant du RX pour l’installer dans tous ses modèles…

Pour le reste, c’est A1. Comme pour tous les produits de la marque, la qualité des matériaux et de la finition sont exemplaires. Toutefois, le système d’infodivertissement est ridiculement pénible à manipuler. Beaucoup de gens semblent se plaindre de la petite manette servant à contrôler tout ça, et c’est totalement légitime.

Photo: Frédéric Mercier - Autonet

Sur la route

Une fois toutes les commandes apprivoisées, c’est l’heure du départ. Premier constat : il y a moyen d’avoir beaucoup de plaisir avec cette petite berline!

La Lexus IS est amusante à conduire, mais elle accuse un surplus de poids qui nuit à sa maniabilité et à son accélération. Même si elle est plus légère que sa variante à moteur V6, la IS 200t affiche un poids à vide de 3 583 livres.

Pour un véhicule à si petit gabarit équipé d’un moteur à quatre cylindres, ça commence à être lourd. Et ça paraît sur la route. Un sélecteur de modes de conduite permet de choisir entre les paramètres Eco, Normal et Sport. À la simple pression d’un bouton, les paramètres de la boîte automatique à huit rapports changent du tout au tout. Et en mode Sport, on a affaire à une bagnole pas mal impressionnante.

Faut dire qu’avec une concurrence aussi féroce, pas le choix de présenter un produit de qualité. Entre la BMW Série 3, la Cadillac ATS et la Mercedes-Benz Classe C, pas très facile de faire sa place.

Si la majorité des acheteurs de ce créneau continuent de se tourner vers les produits allemands, la Lexus a plusieurs cartes à sa manche. À commencer par son prix, établi à partir de 40 150 $, excluant les frais de transport et de préparation. C’est vrai, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Mais comparez ça à un modèle équivalent chez la concurrence, et vous verrez que ça demeure raisonnable.

Même chose pour la consommation d’essence, qui demeure excessivement respectable pour un véhicule aux prétentions sportives. En une semaine à son bord, j’ai compilé une moyenne de consommation de 7,8 l/100 km. Il faut dire que la majorité des déplacements ont été effectués sur l’autoroute.

Mot de la fin

En insérant un moteur turbo sous le capot de sa berline IS, Lexus ne réinvente pas la roue. Toutefois, elle propose enfin une version d’entrée de gamme capable de concurrencer avec ses éternels rivaux allemands.

Ça vaut le détour chez un concessionnaire Lexus.

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