PAL-V Liberty : bon, une autre auto volante...
Depuis des décennies, l’Homme rêve de voler en s’affranchissant du concept de transport en commun que propose l’aviation moderne. Déjà, plusieurs tentatives ont eu lieu et ont généralement donné de mauvaises voitures doublées de mauvais avions.
La dernière tentative en lice est le fruit de l’entreprise néerlandaise PAL-V qui vient de dévoiler le Liberty. Selon le communiqué, cette voiture volante serait le résultat d’années de travail acharné devant les défis techniques et les réglementations en cours (CS-27 pour l’Europe et FAR27 pour les États-Unis – ceux qui connaissent le monde de l’aviation savent sans doute de quoi je parle… parce que moi je n’en ai aucune idée!). Le communiqué nous apprend aussi qu’alors que les autres constructeurs de tels véhicules ne peuvent être opérationnels sans une modification de la législation en place, le PAL-V Liberty se plie à celle qui est déjà là.
- À lire aussi: PAL-V Liberty : enfin une voiture volante?
- À lire aussi: Lilium, une autre voiture volante. Youpi!
Plus avion qu’automobile
Dessiné par des agences de design italiennes, le PAL-V possède une suspension abaissée et un cockpit qui s’incline dans les courbes, ce qui ajoute au caractère sportif de la conduite sur route. Aucun détail n’a été donné sur la mécanique.
Le Liberty nous semble toutefois bien plus près de l’avion roulant que de la voiture volante. À preuve, dans son communiqué, PAL-V mentionne plus souvent le mot gyrocoptère que le mot automobile. Il y a aussi l’obligation d’avoir son permis de pilote d’avion et en plus de son permis de conduire pour pouvoir le conduire légalement. Le fait de devoir utiliser une piste mesurant entre 90 et 200 mètres de long par 20 de large pour pouvoir décoller milite aussi en faveur d’un avion, ou d’un gyrocoptère. Notez que le Liberty peut atterrir à la verticale. Pour passer du mode avion à celui automobile, ou vice-versa, il faut compter environ 5 à 10 minutes.
Les prix n’ont pas été dévoilés, mais on sait que les premières unités certifiées seront livrées vers la fin de 2018.
Le Liberty a-t-il des chances de devenir la première voiture volante vraiment intéressante à conduire et à piloter dans les airs? Il est trop tôt pour nous prononcer. Mais la mode de ces voitures-avions est loin d’être juste une farce… Uber ne vient-elle pas d’engager un expert de la NASA pour la création d’une telle bagnole?
C’est à suivre…
