Conduite autonome : on y est presque, mais…
Les médias non spécialisés dans l’automobile se pâment déjà devant la conduite autonome. Selon eux, ce sera le nirvana. Mais il faut quand même apporter quelques précisions et s’armer de patience. En fait, pratiquement aucune législation ne prévoit l’utilisation de voitures autonomes sur nos routes, tout au plus, on tolère la conduite sans contrôle du volant.
Pour l’instant, les quelques véhicules qui proposent une conduite semi-autonome, notamment le système Tesla Autopilot, se limitent à un volant autonome qui maintient le véhicule dans la voie, qui ralentit lorsque le véhicule en avant ralentit, tandis que le pilote est responsable de gérer sa vitesse et doit demeurer derrière le volant. Et selon les prévisions de la plupart des constructeurs automobiles, ce système sera offert sur quelques modèles d’ici une couple d’années. Par contre, l’autonomie complète n’est pas prévue d’ici 2022 et encore, si la législation des différentes provinces, et divers états et pays le permet!
- À lire aussi: Un autobus autonome signé Mercedes-Benz
- À lire aussi: Voitures autonomes en Ontario : un an plus tard
De nos jours, un grand nombre de nouveaux véhicules mis sur le marché possèdent de nombreux éléments de conduite autonome. Mentionnons le respect des lignes de la chaussée avec avertisseur sonore, le volant actif qui ramène la voiture entre les lignes, l’immobilisation totale devant un obstacle, le respect d’une distance préréglée entre la voiture qui nous précède et également un détecteur de collision arrière. Par contre, tous ces systèmes fonctionnent sous la tutelle du pilote.
Il reste maintenant à ce que tous ces éléments travaillent de concert afin de nous offrir une conduite autonome complète, sans pilote. Mais dans combien de temps verra-t-on une voiture dépourvue de conducteur se déplaçant du point A au point B? Sortez votre boule de cristal si ça vous chante, mais ce n’est pas demain la veille!
