BMW Série 2 2016: Une gamme plus étoffée

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2016

En 2015, BMW a répliqué à l’offensive menée par Mercedes-Benz avec sa CLA et, surtout, par Audi avec sa A3. Désormais déclinée en coupés et en cabriolets, la Série 2 s’enrichira aussi d’une M2 gonflée aux stéroïdes dont l’arrivée est programmée pour 2016 ou 2017. Portrait d’une gamme devenue presque aussi étoffée que la Série 3.

Avec l’arrivée récente des cabriolets, dont la 228i maintenant disponible avec le rouage intégral xDrive, BMW bonifie son offre et se dote d’une gamme étendue pour parer les attaques de la récente Audi A3, déclinée en berline, en cabriolet et en version S3. Pour BMW, les cabriolets c’est du sérieux… Même si leur diffusion est plus limitée que celle des berlines, il n’en demeure pas moins que ces modèles ont toujours eu leur place chez le constructeur bavarois et que la Série 2 constitue une alternative plus pratique, et surtout moins dispendieuse, que le roadster Z4 ou le cabriolet de Série 4. 

Plus pour deux que pour quatre

Avec ses dimensions plus compactes, le cabriolet de Série 2 n’offre pas beaucoup de dégagement pour les jambes des passagers arrière, et ces places ne conviendront que pour de courts trajets. C’est plutôt avec le déflecteur de vent déployé à l’arrière de l’habitacle et les glaces latérales relevées que la plupart des acheteurs rouleront au volant de ce cabriolet à capote souple. Côté style, le cabriolet de Série 2 reprend les canons esthétiques de la marque avec son long capot, sa ceinture de caisse rectiligne et ses porte-à-faux très courts.

Évidemment, le cabriolet a les défauts de ses qualités, dans la mesure où le remplacement du toit fixe par une capote souple et son mécanisme d’ouverture fait en sorte que la rigidité structurelle est moins élevée que celle du coupé. De plus, le poids de la voiture est en hausse, deux facteurs ayant une incidence directe sur les performances et l’agrément de conduite qui est abaissé d’un cran par rapport aux coupés de la gamme. En s’installant dans le cabriolet, comme dans le coupé, on fait face à une planche de bord bien agencée, mais on remarque aussi que la qualité de la finition n’est pas égale à celle de l’Audi A3.

La vedette de la gamme est sans contredit le coupé M235i qui s’exprime avec une vitalité désarmante. Parfaitement équilibré et homogène, il permet de faire le plein de sensations chaque fois que l’occasion se présente. C’est un véritable plaisir de le conduire sur une route sinueuse ou « d’attaquer » les bretelles d’accès ou les sorties des autoroutes. On est littéralement séduit par la précision de la direction et par le fait qu’il est possible d’induire de très légers changements de trajectoire en jouant progressivement de l’accélérateur, puisque le châssis répond instantanément à la moindre sollicitation. Évidemment, ce coupé n’offre pas un potentiel de performance comparable à celui d’une M4, mais la philosophie est la même et l’agrément de conduite est toujours au rendez-vous. 

Une M2 dans le collimateur

BMW est en train d’élaborer une M2, laquelle viendra chapeauter l’actuelle M235i et deviendra en quelque sorte la remplaçante du coupé 1M qui avait connu un franc succès d’estime. Avec une monte pneumatique surdimensionnée, des ailes élargies, quatre sorties d’échappement et, surtout, un moteur six-cylindres en ligne biturbo de 3,0 litres qui développerait 365 chevaux et 343 livres-pied de couple, du moins si l’on se fie aux récentes rumeurs circulant à son sujet, la M2 annonce ses couleurs.

On s’attendait à plus de puissance, car le chiffre de 400 chevaux avait été évoqué, mais comme BMW doit éviter de porter ombrage à ses M3 et M4, il est logique que la puissance dévolue à la M2 soit en retrait. De toute façon, comme la 1M était dans une ligue à part avec sa dynamique nettement plus affûtée que celle des autres modèles de la gamme, on s’attend à ce qu’une proposition semblable soit offerte par la M2. Histoire à suivre…

En conclusion, la Série 2 fait flèche de tout bois avec ses modèles coupés et cabriolets qui proposent un agrément de conduite relevé et qui coûtent un peu moins cher que les modèles de Série 3 et 4.

Partager sur Facebook

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires