La nouvelle Cadillac CTS, beaucoup mieux !

La première génération de la Cadillac CTS a rapidement fait oublier la Catera qui n’avait jamais livré la marchandise. Lancée en 2001, la CTS a triplé les chiffres de vente anticipés et a été le premier véhicule à connaître du succès dans la relance de cette division. Mais les choses n’étaient pas parfaites. Si la silhouette faisait l’unanimité et convainquait de nombreuses personnes de rouler en Cadillac, les matériaux de l’habitacle n’étaient pas tous à la hauteur. De plus, le moteur de base manquait de puissance. Cette fois, la seconde génération n’affiche pas beaucoup de faiblesses dans son armure. Le moteur de base est un V6 de 3,6 litres d’une puissance de 263 chevaux et couplé à une boîte automatique à six rapports. Il est offert en version deux roues motrices — en propulsion — ou avec une transmission intégrale.

La CTS version la plus désirable est celle propulsée par une version à injection directe de ce même moteur V6 de 3,6 litres. Cette fois, la puissance est de 304 chevaux et la boîte automatique à six rapports et l’intégrale sont également disponibles. Trois niveaux de suspension existent : FE1, FE2 et FE3. Le premier comprend des pneus de 17 pouces et une suspension de type Touring. Le second offre des pneus de 18 pouces et une suspension sport. Le dernier comporte des pneus de 18 pouces mais des amortisseurs plus fermes. Toute une routière !

Lors de la présentation à la presse, j'ai eu l’occasion de conduire divers modèles de CTS sur la piste de Laguna Seca en Californie et sur les routes très sinueuses du nord de cet état. Le verdict est très simple : c'est une routière de qualité supérieure capable de se mesurer à ce que les Allemands ont de meilleur. Il est vrai que le feedback est plus filtré que sur une BMW par exemple et l’intégrale d’une Audi est supérieure. Mais la différence est infime et à bien des chapitres la « Caddy » les surpasse. De plus, elle sera vendue moins cher que plusieurs de ses concurrentes. Par ailleurs, la suspension intermédiaire est excellente sans être trop ferme. Les modèles dotés du moteur à injection directe sont plus performants, mais les 263 chevaux du moteur de base ne sont pas à dédaigner. La boîte manuelle à six rapports fabriquée par Aisin est précise et bien étagée tout en permettant de tirer un excellent parti de ce moteur. Mais c'est surtout la rigidité de la plate-forme, la tenue de route et la puissance des freins qui sont à souligner. Le tableau de bord, quant à lui, est un succès sur toute la ligne. Non seulement la présentation est intéressante, mais la qualité des matériaux est impeccable cette fois. Par contre, je ne suis pas tellement enthousiasmé par le toit ouvrant et encore moins par l’espèce de toile translucide qui a pour fonction de filtrer les rayons du soleil. En outre, la transmission automatique ne propose pas de palets au volant pour passer les rapports. Finalement, dernier détail, les données du système de navigation prennent trop d’espace sur le disque dur de 40 gigaoctets qui équipe le système audio et de navigation.

Malgré ces quelques détails, la CTS est sans doute la meilleure berline jamais fabriquée par un constructeur américain. Rien de moins. Et il ne faut pas oublier que la version V, ultrasportive, sera dévoilée plus tard dans l’année.

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