Les constructeurs automobiles américains en difficulté devront attendre

Dec 14, 2008 17:22
THE ASSOCIATED PRESS

La Maison-Blanche a annoncé dimanche ne pas s'attendre à faire une annonce avant au moins mardi au sujet d'un éventuel plan visant à prévenir l'effondrement de l'industrie automobile américaine, en difficulté.

Washington étudie différents scénarios afin de fournir une aide d'urgence à General Motors et Chrysler. Les deux constructeurs ont annoncé que sans le soutien du gouvernement, ils pourraient manquer de fonds. Des responsables de la Maison-Blanche ont indiqué ne pas s'attendre à l'annonce d'un plan de sauvetage du secteur automobile soit faite dimanche ou lundi. Un tel plan profiterait probablement à GM et Chrysler. Ford a indiqué avoir suffisamment de fonds pour survivre en 2009. Le constructeur a cependant demandé au Congrès des Etats-Unis une marge de crédit en cas de détérioration de sa situation financière.

"Je ne crois pas qu'ils sachent déjà ce qu'ils vont faire", a affirmé le sénateur républicain Bob Corker, du Tennessee, après avoir parlé avec la Maison-Blanche, dimanche.  La semaine dernière, le Congrès a refusé d'approuver un prêt d'urgence de 14 milliards $ US pour venir en aide aux géants de l'automobile.

A la suite de ce refus, des responsables de l'administration du président George Bush ont indiqué étudier différentes possibilités, incluant l'utilisation d'une partie des fonds du plan de sauvetage des milieux financiers, de 700 milliards $ US, afin d'accorder des prêts aux constructeurs. Le sénateur Corker a indiqué que les responsables du Trésor américain se penchaient sur les résultats financiers des entreprises. Il a ajouté que "Chrysler et GM sont sur le bord de la faillite".

L'administration Bush a plusieurs possibilités devant elle. Elle pourrait notamment piger dans les 700 milliards $ du plan de sauvetage du secteur financier pour accorder des prêts aux constructeurs.

Elle pourrait également ne rien faire, laissant la porte ouverte à la possibilité d'une faillite d'un constructeur, voire plus. Toutefois, la secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Dana Perino, a affirmé vendredi qu'un effondrement de l'industrie de l'automobile aurait "un impact sérieux sur notre économie" et qu'il serait "irresponsable de déstabiliser l'économie".

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