Fusion GM-Chrysler, un dénouement prochain

Rien ne va plus pour le ‘Big Three’ américain de l’automobile et les problèmes de ces derniers ont débutés bien avant la crise actuelle de l’économie qui secoue la planète financière toute entière.

Il n’en faut pas plus pour voir apparaître maintes hypothèses concernant des associations, ententes ciblées, voire des fusions entre ces dernières. Certes, il y a des approches entre GM et Ford, mais elles se sont soldées par un échec. Toutefois, ce sont les négociations entre GM et Chrysler qui attirent l’attention des analystes financiers et surtout la faune journalistique mondiale.

Des atomes crochus

Eh bien oui!, il existe au moins deux atomes crochus entre ces deux sociétés pourtant si différentes. D’une part, le fond Cerberus propriétaire à hauteur de 80.1% des avoirs de Chrysler, détient également 51% des parts de la société financière GMAC, une branche très lucrative et il ne fait nul doute que ce fond est plus qu’intéressé à prendre le contrôle total de la GMAC. De son côté, la General-Motors si elle devait fusionner avec Chrysler, elle pourrait disposer de liquidités qui s’élèvent à 11 milliards de dollars.

Carlos n’est pas très loin, bien au contraire

Carlos Ghosn, le maître à penser du groupe Renault-Nissan a conclu tout récemment des ententes avec Chrysler à dessein de produire conjointement des produits complémentaires à chacune des marques. Ainsi, Nissan va produire pour Chrysler une voiture sous compacte, sous la base du modèle versa, tandis que Chrysler va développer un camion qui sera griffé Nissan. M. Ghosn rêvait depuis très longtemps de conclure de telles ententes avec au moins un constructeur américain, et pas question pour lui de mettre fin à cette approche tant désirée. Rappelons que Chrysler produit depuis quelques mois à son usine de Windsor, une minifourgonnette griffée Volkswagen Routan.

Un dénouement prochain

On dit dans certains milieux qu’une entente pourrait être conclue d’ici le 4 novembre prochain, journée d’élection chez nos voisins du sud.

De nombreuses pertes d’emplois

Bien qu’une telle fusion serait perçue comme une consolidation entre deux entités sur le déclin. Malheureusement, on ne peut passer sous silence la duplication des chaînes de montage, des produits concurrentiels et des concessions que cela causerait. Et il faudra passer rapidement en mode dégraissage, par la fermeture d’usines, mettre fin à la fabrication de dizaines de modèles et redécouper la liste des milliers de franchisés, notamment du côté de Chrysler.

Donc, rendez-vous dans deux semaines pour voir si une telle fusion entre GM et Chrysler est réalisable, sinon à quoi devra-t-on penser pour sauver l’industrie automobile Nord-Américaine de la faillite… 
 

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