Mercedes-Benz Classe B 2013: luxe et puissance en format compact

Points forts
  • Puissance du moteur turbo
  • Transmission à double embrayage efficace
  • Style amélioré
  • Modèle pratique
Points faibles
  • Essence super
  • Version de base moins équipée
  • Système multifonctions peu intuitif
Évaluation complète

Proposée au Canada depuis 2006, la Classe B de Mercedes-Benz arrive ce mois-ci chez les concessionnaires en modèle de seconde génération. Oubliez ce que vous avez connu de la précédente Classe B, la voiture est transformée du tout au tout et l’opération est certainement un bon pas en avant pour cette petite compacte de luxe qui n’a probablement que l’Audi A3 et la Lexus CT comme véritables rivales.

Après un an d’absence, la Classe B revient donc dans les salles d’exposition. Alors que cette nouvelle génération avait déjà été introduite en Europe l’an dernier, chez Mercedes-Benz, on a préféré se passer du modèle pendant un an et attendre l’arrivée d’un tout nouveau moteur, une mécanique beaucoup plus adaptée à notre continent.

Nouveau moteur turbo

Le moteur à essence proposé en Europe n’avait pas la puissance requise et il aurait été trop compliqué et surtout onéreux de miser sur les moteurs diésels offerts. Pour 2013, on a donc droit à un moulin inédit qui trouve en Amérique du Nord, et à bord de la B 250, sa première application. Ce quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé développe une écurie de 208 chevaux pour un couple de 258 lb-pi. Voilà tout de même une puissance plus qu’intéressante pour une voiture de cette catégorie et c’est tant mieuxAfin de maximiser l’économie de carburant, on note l’ajout de la technologie Start/Stop qui éteint automatiquement le moteur à l’arrêt et le redémarre lorsque l’on repart. La seule chose à considérer avec ce moulin, c’est qu’il se nourrit à l’essence super, ce qui augmente la facture à la pompe...

L’élément le plus attirant au chapitre mécanique, c’est sans aucun doute l’ajout d’une transmission à double embrayage 7G-DCT  qui comprend sept rapports. Pas de déception à ce sujet, oubliez les désagréables boites CVT qui n’ont que leur économie de carburant de bon! On n’est pas tombé dans le panneau chez Mercedes-Benz et on a opté pour un choix technologique et efficace. Cette transmission est tellement intéressante qu’on peut pardonner au constructeur de ne pas offrir de boite manuelle.

Un style plus masculin
Au chapitre des dimensions, la Classe B 2013 est par rapport à l’ancien modèle un peu moins haute (47 mm), plus large (12 mm) et plus longue de 86 mm. Voilà qui change drastiquement ses proportions et c’est ce qui est à l’origine de son nouveau style, beaucoup moins « minifourgonnette ». D’ailleurs, il ne faut pas se le cacher, la Classe B attirait davantage les femmes que les hommes et cette nouvelle génération fera sans doute un peu plus l’unanimité.

Son design l’apparente à une petite familiale, telle la Toyota Matrix, une configuration très pratique et surtout, bien appréciée chez nous. Derrière, on a modernisé ses lignes et rendu le tout beaucoup plus similaire aux autres modèles du constructeur. En fait, vue de l’arrière, plusieurs l’associent à la Classe R (qui disparait cette année). La B est d’autant plus jolie lorsqu’elle est équipée de l’ensemble Sport qui, pour 2 000 $, ajoute une panoplie d’éléments intéressants, notamment des jantes de 18 pouces et des étriers de frein arborant le logo M-B.

C’est surtout lorsque l’on monte à bord que l’on remarque qu’on dans un modèle griffé de l’étoile argentée. Le tableau sobre et terne de la génération précédente fait place à un habitacle riche et moderne. L’attention aux détails est sans reproche, tout comme l’assemblage et la qualité des matériaux. On apprécie le style des buses de ventilation dont le style reprend celui des buses de la SLS. L’écran multifonction situé au centre fait penser à un iPad monté sur le tableau bord, mais ce dernier n’est pas tactile. Il faut avec regret se rabattre sur la molette placée sur la console pour contrôler les différentes fonctions. Côté espace, tous les passagers disposent de bons dégagements. Le large hayon facilite le chargement du véhicule et la configuration de l’espace de chargement peut être modulée en fonction de vos besoins.

Sur la route

Une fois au volant, on trouve rapidement une bonne position de conduite. À moins d’avoir opté pour l’ensemble Mémoire, il faut se rabattre sur des réglages manuels pour se positionner, un élément étrange à bord d’une Mercedes-Benz... On apprécie la bonne vision, laquelle est favorisée par les nombreuses zones vitrées de la voiture. On s’y sent vite à l’aise, notamment grâce au confort des sièges et à la prise en main du volant sport. À ce chapitre, les Allemands savent y faire.

Le moteur turbo de 208 chevaux livre une puissance plus qu’intéressante, sans véritable délai, pourvu que vous n’ayez pas sélectionné le mode Eco qui favorise l’économie de carburant et qui réduit les ardeurs sur l’accélérateur. Pour bien apprécier les prestances de la voiture, le mode Sport est de mise. Enfoncez l’accélérateur et la voiture boucle le 0-100 km/h en 6,8 secondes, un chiffre inférieur à la Volkswagen Golf GTI qui, avec son moteur de 200 chevaux, fait le même exercice en 6,9 secondes. Équipée de l’ensemble Sport, la voiture adopte un comportement beaucoup plus dynamique en raison de sa suspension plus ferme et des roues de 18 pouces sur lesquelles sont montés des pneus à profil bas. On la sent agile et nerveuse.

En version ordinaire, la Classe B offre un bon compromis entre une conduite confortable et dynamique. La direction électrique ne souffre pas trop d’un manque de précision alors qu’on a tout de même une bonne impression de contrôle. Bref, en achetant la plus petite des Mercedes-Benz, on ne coupe pas trop sur les performances et le plaisir de conduite.

La sécurité des autres Mercedes-Benz
On pourrait croire que le constructeur réserve ses avancées technologiques aux modèles beaucoup plus dispendieux et qu’en se procurant cette mini Mercedes-Benz, on obtient une voiture dégarnie de gadgets, mais ce n’est pas le cas. La Classe B propose une panoplie de systèmes issus de ses grandes berlines, notamment le Collision Prevent Assist, un système qui, via un radar, surveille les véhicules à l’avant, vous prévient d’une possible collision et prépare une variété de réactions, dont un freinage d’urgence assisté.

Offerte à un prix de base tout juste sous les 30 000 $, il faudra sans doute ajouter l’ensemble Premium (2 650 $) qui comprend entre autres un climatiseur automatique, des sièges chauffants et un toit panoramique. Plusieurs se laisseront aussi séduire par l’ensemble Sport (2 000 $), ce qui au final monte la facture un peu au-dessus des 35 000 $, mais à ce prix, la liste des équipements est beaucoup plus intéressante qu’en version de base.

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