Chevrolet Beat, vite ça presse…

En 2007, General-Motors nous avait présenté au Salon de l’Auto de New York, trois petites voitures économiques, les Chevrolet Beat (coupé vert), Groove (hatchback 5p noir) et Trax (multisegment orange).

A cette occasion, le constructeur avait organisé un concours exclusivement sur internet, par lequel on demandait au grand public, lequel de ces trois modèles, ils préféraient. Après une compilation de près de 2 millions de votes, c’est le coupé Chevrolet Beat qui devint le préféré de ces derniers.

Ces derniers, ont été développés et dessinés par les ingénieurs et designers du studio de design de Bupyeong en Corée du sud.  Ils ont été secondés dans leur tâche, par leurs vis-à-vis des autres centres de recherche et développement, regroupés et chapeautés par la division GM-Daewoo.

Quelques mois plus tard, au Salon de Los Angeles, GM annonce qu’il va finalement produire le coupé Beat. A ce moment, il était prévu de produire ce dernier en Corée afin de répondre, dans un premier temps, aux besoins des marchés en émergence, tels la Chine, l’inde, la Russie et quelques pays en Amérique du sud.

Déjà offert en Europe…

Dans les faits, le coupé Beat a été développé en utilisant l’ADN du tout nouveau Suzuki Splash. Lui-même déjà cloné sous les noms d’Opel et Vauxhall Agila. Actuellement, ce trio de joyeux lurons, est offert sur les marchés automobile européens, depuis quelques années.

Bien que la commercialisation en Amérique de ce joli coupé, ne soit pas actuellement prévu par ses concepteurs, il se pourrait que sa venue soit précipitée. Étant déjà commercialisé en Europe, il ne resterait plus qu’à modifier son cahier des charges, afin qu’il puisse répondre aux normes Américaines et de développer une motorisation économe et écolo appropriée. Un tel processus, même si des versions roulent dans certains coins de la planète, ça prend du temps et beaucoup d’argent.

La réalité fait fi des scénarios

G.M. vient encore d’annoncer des suppressions d’emplois, cette fois-ci plutôt du côté des cadres et surtout une baisse de production chiffrée à 300 000 unités de ses gros véhicules, sa ‘vache à lait’ depuis des décennies.

Ce dernier se doit donc, afin de répondre aux nouvelles exigences du marché, de développer rapidement des véhicules plus compacts, plus économiques et plus écologiques. Un secteur dans lequel les constructeurs asiatiques excellent et dans lequel, les 3 américains ont toujours renié l’importance de mettre sur le marché de tels véhicules, puisque ça ne fait très "Think Big!".

La leçon de 1973, n’aura donc pas suffi

Lors de la première crise pétrolière qui a débutée en 1973, les constructeurs américains se sont retrouvés en très mauvaise position, permettant ainsi aux constructeurs japonais de prendre un marché jusque là inespéré. Vingt-trois ans plus tard, l’histoire se répète, mais cette fois-ci, elle risque de faire mal à l’ensemble des constructeurs mondiaux, qui ont voulus suivre l’exemple des américains, en se découvrant ‘BIG’…

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