Québec autorise l'utilisation des voitures électriques à basse vitesse

A compter du 17 juillet, deux véhicules électriques à basse vitesse, la voiture ZENN construite à Saint-Jérôme et la camionnette NEMO assemblée à Sainte-Thérèse, seront autorisées sur les routes où la vitesse maximale est de 50 kilomètres à l'heure ou moins.

La ministre des Transports, Julie Boulet, a annoncé mardi, à Montréal, la mise en oeuvre d'un projet pilote de trois ans qui servira à expérimenter l'usage de ces véhicules, à élaborer des règles de circulation sécuritaire et des normes d'équipement taillées sur mesure.

La ministre a toutefois clairement indiqué qu'il s'agit d'une étape préliminaire qui mènera à une présence permanente des véhicules à basse vitesse, ou VBV, au Québec.

"Ce qu'on veut, c'est la présence permanente de ces véhicules-là sur le réseau routier du Québec. Notre objectif, ce n'est pas d'arrêter la projet pilote au bout de trois ans, mais c'est d'ouvrir de façon permanente (le réseau routier aux VBV), avec une modification législative au code de la sécurité routière", a dit le ministre Boulet.

Le projet pilote vise la totalité du territoire québécois et s'adresse autant aux particuliers qu'aux entreprises ou organismes publics.

Outre l'interdiction de circuler sur les routes où la vitesse permise est supérieure à 50 kilomètres à l'heure, les VBV devront être munis du triangle orange qui identifie les véhicules lents. Ils devront également circuler sur la voie de droite, sauf pour effectuer un virage à gauche, et leurs phares devront être allumés en tout temps.

De plus, le conducteur devra être titulaire d'un permis de conduire de promenade et le véhicule devra être immatriculé.

Ces véhicules, dont la vitesse est limitée à 40 kilomètres à l'heure, sont principalement destinées à l'usage urbain et représentent un choix intéressant pour les particuliers et travailleurs qui effectuent de courts trajets.

La ZENN, une deux places de type hatchback offrant un coffre de 13 pieds cubes, a une autonomie de 60 kilomètres et son opération coûte entre un et deux sous du kilomètre. La camionnette NEMO, qui a une capacité de charge d'une demi-tonne, a une autonomie de 115 kilomètres et le constructeur évalue le coût d'une utilisation quotidienne à environ 0,75 $.

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