Raid estival pour la Chevrolet Aveo : 14.000 km pour rallier la Mongolie

Un équipage Adventurists participe au Rallye de Mongolie. Leur Aveo 1,2 l va rallier Goodwood (GB) à Oulan-Bator (Mongolie). La voiture et les dons seront offerts à SOS Villages d’Enfants. Des ballons One World Futobol et une valise de soins pour les enfants de Mongolie. Départ de Goodwood le 14 juillet – arrivée à Oulan-Bator le 18 août.

Le 14 juillet, une Chevrolet Aveo à partir du circuit automobile de Goodwood pour une aventure totalement sans filet, sans aucune assistance, destinée à récolter des fonds pour des organisations de protection de l’enfance. Le parcours du raid humanitaire Mongol Rally, sans itinéraire fixe, représente plus de 14 000 km.

Le team FIRST Aveo du Mongol Rally va prendre le volant d’une citadine Aveo 1.2 l au cours d’un itinéraire semé d’embûches : montagnes, déserts, routes défoncées, absence même de routes, personnes peu recommandables. Le trio du raid, composé d’un directeur marketing de grande expérience, Guy White, d’un banquier d’investissement, Ed Kliphuis, et d’un chercheur en biologie du développement, Arnout Schepers, tous rompus au rallye ou à l’automobile, vont se relayer au volant de l’Aveo. Tout au long du voyage, ils vont collecter des fonds qui serviront à SOS Villages d’Enfants.

Interrogé sur sa motivation pour entreprendre cette aventure, Guy White a répondu : « La vie doit être vécue à 100%, et il n’y a que peu d’occasions dans une vie de pouvoir faire quelque chose comme cela. Traverser un tiers de la planète, rencontrer des gens incroyables, se faire des souvenirs inoubliables tout en accomplissant une bonne action, c’est l’accord idéal. Je veux être un de ces grands-pères auquel ses petits-enfants demanderont de leur raconter ses histoires. »

L’équipage qui s’est réuni – pour la première fois – il y a trois ans sur un terrain de rugby, à Genève, va collecter de l’argent destiné à SOS Villages d’Enfants en Mongolie – organisme auquel sera également offerte l’Aveo. Ils vont aussi « vendre » des possibilités d’interaction intéressantes pour cette bonne cause le long de la route.

L’itinéraire

Le Mongol Rally est très différent des autres rallyes, car il n’y a pas d’itinéraire déterminé. Il n’y a que deux étapes communes que les équipages ont l’obligation de rejoindre : le festival Czechout Party dans le célèbre château de Klënovo en République tchèque, où se produiront des groupes de musique et où le public pourra camper dans les prés verdoyants et l’étape d’arrivée à Oulan-Bator. Ce que l’équipage peut rencontrer entre ces trois points, et l’itinéraire qu’il va réellement adopter, personne n’est capable de le dire à l’heure actuelle.

Certains teams vont opter pour un itinéraire sud par l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan, d’autres choisiront une route nord en passant par le cercle polaire, d’autres pourront aussi traverser l’Asie centrale. « Pour garder l’esprit d’une véritable expédition, les organisateurs, The Adventurists, refusent de conseiller un quelconque itinéraire ou de donner des informations sur ce qu’il faut s’attendre à trouver, » déclare Guy White. « Ce n’est pas une promenade de santé. C’est une véritable aventure, comme peut-être peut en témoigner l’avertissement que l’on peut trouver sur le site de the adventurists, soulignant que certaines personnes qui ont participé à ces rallyes ont perdu la vie ou sont devenus invalides. »

L’équipage pense accomplir les 14.050 km en 34 jours.
En chemin, le team rendra visite à trois enfants de SOS Villages d’Enfants : à Vienne, en Autriche, à Tachkent, en Ouzbékistan et à Oulan-Bator, en Mongolie. L’équipage va également transporter une valise de soins depuis un Village d’enfants SOS d’Autriche jusqu’à un village de Mongolie, et offrir des ballons pratiquement indestructibles à des enfants en Ouzbékistan et en Mongolie.

On pourra suivre l’avancée de l’équipage sur Facebook.

Les Adventurists ont récolté plus de 4,50 millions d’euros pour des organismes humanitaires lors de diverses actions. L’argent recueilli avec le Mongol Rally ira à l’organisme d’aide à l’enfance Lotus.

La voiture

L’Aveo 1,2 l de 86 ch est une voiture de série standard, mais elle a subi une préparation spéciale pour ce long voyage sur des routes souvent difficiles :

  • Montage de pneus tout terrain
  • Suspension renforcée, durcie et surélevée
  • Pose d’un pare-buffle à l’avant et d’une protection du groupe motopropulseur
  • Montage d’une batterie à forte capacité
  • Pose de projecteurs supplémentaires sur la galerie et de lecteurs de cartes dans l’habitacle
  • Ajout d’une plaque de protection du carter moteur
  • L’équipage dispose d’un solide cric hydraulique, de jerrycans, de roues de secours et d’une trousse de premiers soins.

L’équipe

Ed Kliphuis
Edward est spécialiste de la vente de parts de sociétés travaillant dans le secteur des sciences de la vie et de la santé pour une banque d’investissement néerlandaise (Kempen & Co). Son travail quotidien est de réunir des capitaux pour financer des entreprises des sciences de la vie. Edward a une grande expérience de la collecte de fonds à des fins humanitaires. Etudiant à l’Université de Leiden, il a récolté de l’argent pour Kika (qui aide les enfants ayant une longue maladie) en traversant la Manche. Il soutient également un projet pour construire une école à Mataram on Lombok (Indonésie).

Arnout Schepers

Arnout a obtenu un doctorat en biologie du développement, qu’il vient de décrocher en juin 2012, travaillant sur les cellules souches, la modélisation intelligente des maladies et la recherche sur le cancer, pour trouver des moyens de se battre contre le cancer. A l’avenir, il espère avoir son propre laboratoire. Dans ses moments de liberté, il aime faire de la course à pied, du vélo, jouer au hockey et faire de la planche à voile. Il aime le défi et l’aventure. C’est pourquoi l’équipage, d’un commun accord, a décidé que ce serait lui qui serait chargé d’aborder les gardes-frontières peu aimables et de négocier avec eux.

Guy White

Guy est directeur du marketing et a plus de dix ans d’expérience dans le développement international de marque, les lancements multi pays, l’élaboration de stratégies de gamme et la création d’entreprises nouvelles. Dernièrement, il travaillait chez Procter & Gamble où il était responsable du développement international des marques et des marchés. Il est membre du club de Rugby de Hermance qui a joué en Ligue nationale suisse, il aime le ski, le snowboard, le saut en parachute, le parapente et la plongée sous-marine.

La rencontre des aventuriers du team Aveo

Voici quelques années, Guy recherchait un peu d’aventure. En se renseignant autour de lui, il entendit parler du Mototaxi Junket – un raid du Pérou au Paraguay dans une Mototaxi (quasiment la même chose qu’un Rickshaw indien, mais en pire). Lors d’un séjour en Amérique du Sud, il rencontra les gars qui avaient eu cette idée folle – The Adventurists – et découvrit qu’ils avaient monté toutes sortes d’autres aventures, dont le Mongol Rally.

Il y a à peu près un an, il racontait les moments incroyables qu’il avait vécu sur le Junket, et Ed lui dit que c’était fou mais génial. Quelques bières plus tard, Guy parlait du Mongol Rally à Ed, suggérant qu’il pourrait peut-être le faire. Il n’était pas sérieux. C’était une idée de dingue. Déjà, le Junket était impossible. Mais Ed est un bon vendeur... en fait, à ce moment-là, surtout un vendeur qui en avait un coup dans le nez... et qui lança à Guy que s’il était un homme, il le ferait. Guy, piqué au vif et un peu téméraire, releva le défi et ils tombèrent d’accord après la conversation suivante :

Ed : « On le fait ? »
Guy : « Pour de bon ? »
Ed : « Oui, pour de bon ? Tu te dégonfles ? »
Guy : « Ouah – non !... Tu sais réparer une voiture ? »
Ed : « Non, et toi ?... Pas la peine de répondre, remarque – j’ai vu comment tu conduis... »
Guy : « Aucune importance ! Je le ferai si seulement tu le fais sérieusement. Il faut le faire correctement. Décrocher des budgets et trouver de l’argent pour des causes humanitaires. Mon seul regret avec la Mototaxi, c’est que nous n’avons pas récolté assez d’argent pour les causes humanitaires. »
Ed : « C’est OK. On y va ! »
Ainsi fut fait.

Le lendemain matin, Ed appela Arnout, (dont il assure que sa présence était indispensable, car il était le seul de sa connaissance en mesure d’arrêter les deux autres de s’entretuer) lequel, pour des raisons connues de lui seul, accepta instantanément (soit dit en passant, qui refuserait de se perdre dans le désert de Mongolie avec un biologiste spécialisé en cellules souches... ?).

La suite, comme on dit, on la connait.

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