Mercedes-Benz Classe E 2012: La technologie à la rescousse

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2012

Chez ce prestigieux constructeur, qui a célébré l'an dernier ses 125 ans d'existence, on ne s’assoit jamais sur ses lauriers. Nous en avons la preuve avec ces deux modèles, pourtant récents, qui bénéficient malgré tout cette année de moteurs plus propres qui consomment moins, et qui offrent également des performances supérieures. Ces changements ont été dictés par de nouvelles règles européennes en fait de normes antipollution et de consommation de carburant.
Avant de parler de ces deux modèles, il est important de souligner que Mercedes-Benz traite toujours les versions coupé et cabriolet avec beaucoup d’attention. En fait, on semble consacrer plus de soin au développement de ces modèles qui intéressent des clients ayant généralement des exigences un peu plus spécifiques que les acheteurs de berline ou de familiale.

La magie de l'injection directe

Comme sur les modèles de la Classe C, les nouveaux moteurs utilisés font dorénavant appel à l'injection directe. Cette technologie permet d'augmenter la puissance et de réduire la consommation de carburant. Les deux modèles qui nous intéressent proposent à leurs clients potentiels des moteurs identiques. Les E350 sont dorénavant équipés d'un moteur V6 de 3,5 litres qui produit maintenant 306 chevaux tout en proposant une consommation moyenne de carburant de près de 8 l/100 km. Ce sont les chiffres donnés pour la version européenne qui possède le système « start/go » qui coupe le moteur à l'arrêt et le relance dès qu'on lève le pied du frein. On peut donc s'attendre, sur notre continent, à une consommation tournant davantage autour de 9,0 ou 10,0 l/100 km, ce qui reste tout de même digne de mention. Comme sur tous les autres modèles équipés de ce moteur, la boîte automatique à sept rapports est de retour. Et en matière de performances, on peut s'attendre à un temps d'accélération de 6,3 secondes pour boucler le 0-100 km/h.

Quant aux versions E550, on a droit cette année à un tout nouveau moteur dont la cylindrée est dorénavant de 4,6 litres, contrairement aux 5,5 litres de la cuvée précédente. L'injection directe de carburant et la turbocompression permettent d’obtenir une puissance de 408 chevaux, une augmentation tout de même substantielle de 26 chevaux. Les gens qui opteront pour ce moteur peuvent s’attendre à une consommation de carburant d'environ 11 l/100 km. En plus de consommer moins, ce moteur procure des performances supérieures, car il ne lui faut que 5,2 secondes pour boucler le 0-100 km. C'est sans doute ce que l'on appelle le progrès.

Sécurité et confort

Lorsque le constructeur de Stuttgart avait dévoilé précédemment la berline de Classe E, on avait beaucoup insisté sur la panoplie d'éléments destinés à réduire la fatigue du conducteur et des multiples systèmes d'aide au pilotage afin d'éviter les accidents. C'est ainsi que les sièges ont été redessinés pour offrir un meilleur support et permettre au  pilote de demeurer au volant plus longtemps sans éprouver de fatigue. Et si jamais on dépasse les normes, un système de détection d'endormissement avertit le conducteur qu’il doit prendre un repos. Il y a bien entendu ce système Distronic Plus qui gère la distance programmée entre votre voiture et celle qui vous précède. Et si jamais vous êtes distrait ou endormi, le système intervient et freine s’il en déduit que vous ne réagissez pas. En fait, la liste des options de luxe, de performances et de sécurité est tellement longue, que cela prendrait tout le texte pour les décrire. Ces deux modèles se partagent la plupart des mêmes accessoires.

Les stylistes de ce constructeur ont toujours eu la main heureuse avec les modèles cabriolets et coupés. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs devenus des classiques du genre. Il est peut-être trop tôt pour qualifier ainsi ces deux modèles, mais j'avoue avoir un faible pour ce coupé dont les lignes sont agressives, mais fort bien équilibrées. Le cabriolet est un peu plus conventionnel, mais il faut ajouter qu'on a choisi un toit souple au lieu d’un toit rigide rétractable. À quoi ça aurait servi de produire deux voitures de deux portes dont la silhouette serait pratiquement la même? On a donc préféré la toile qui ajoute une petite touche classique à l'ensemble.

En ce qui a trait à la conduite, la documentation du constructeur parle d'agilité. C'est vrai en partie, mais c'est une agilité propre à une grosse voiture. En effet, ces deux modèles sont à leur meilleur sur une autoroute, alors qu’on roule à grande de vitesse ou encore lorsqu’on profite de son excellente tenue de route pour aborder de petits chemins secondaires parsemés de courbes. Mais là encore, tout se fait avec douceur et prestance. Le roulis de caisse est minimal, les accélérations et reprises assez bonnes tandis que la boîte automatique à sept rapports est toujours aussi efficace. Par contre, celle-ci prend parfois un peu de temps à passer les rapports.

Somme toute, avec l'arrivée de ces nouveaux moteurs, il sera encore plus intéressant de se procurer l’un ou l'autre de ces modèles, car leurs performances ont été améliorées et leur consommation de carburant réduite. Pour le reste, c'est le même raffinement et le même luxe propres à ce constructeur.

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