Volkswagen CC 2013: Elle gagne en prestige

Points forts
  • Silhouette élégante
  • Motorisation en verve
  • Bonne tenue de route
  • Finition impeccable
  • Équipement complet
Points faibles
  • Prix corsé
  • Certains équipements européens non disponibles
  • Place centrale arrière inconfortable
  • Absence d'un moteur diesel
  • Fiabilité inégale
Évaluation complète

Lorsque la Passat CC a été dévoilée au printemps 2008, il s’agissait du premier coupé quatre portes de la catégorie des intermédiaires. Accueilli avec enthousiaste dès sa sortie, il a incité plusieurs constructeurs à adopter la même stratégie et ainsi, différentes berlines coupés ont été commercialisées. Chez Volkswagen, il s’agissait de la version la plus exclusive de la Passat, la la berline conventionnelle arborant une silhouette plus classique.

Mais la situation a changé avec l’arrivée de la nouvelle Passat américaine destinée à notre marché et assemblée à l’usine de Chattanooga au Tennessee. Ce dernier modèle ne propose pas la même plateforme ni la même silhouette et est vendu à un prix nettement inférieur. Ce qui a forcé le constructeur allemand à donner une nouvelle vocation à la CC qui n’est plus identifiée comme la Passat, mais comme étant la CC tout court.

Silhouette plus raffinée

Puisque cette version fait dorénavant cavalier seul et est davantage identifiée comme étant la plus luxueuse des berlines Volkswagen commercialisées au Canada, il était impératif de conserver cette silhouette si élégante. Mais pour accentuer son caractère d’exclusivité, les stylistes ont révisé la partie avant en dessinant deux minuscules arêtes sur le capot. En forme de V, elles se prolongent de chaque côté de la grille de calandre pour se poursuivre sur le pare-chocs. La grille, quant à elle, a été modifiée et on alterne entre les éléments de chrome et de noir. Elle est plus ou moins semblable à celle de la Passat américaine. Les phares avant ont également été redessinés et arborent des feux de jour à DEL. De plus, les blocs optiques sont des phares bixénon de série qui font appel au système Light Assist qui gère automatiquement le passage entre les feux de croisement et les feux de route.

Le bouclier arrière est lui aussi tout nouveau et s’inspire de celui de la Phaeton, le modèle de grand luxe de Volkswagen offert en Europe. Les feux arrière sont dorénavant horizontaux et utilisent un éclairage à l’aide de DEL qui donnent une signature arrière très caractéristique. Quant à l’habitacle, on y trouve le même tableau de bord qu’auparavant avec une disposition ergonomique des commandes et des matériaux de qualité. Par contre, la pendulette analogique semble perdue au beau milieu de la planche de bord. Les sièges avant sont fermes, après tout c’est une allemande, et offrent un excellent support latéral. La banquette arrière à deux places n’est plus disponible. Elle a été remplacée par une unité à trois places. On devrait plutôt dire qu’il y a trois ceintures, car la position centrale n’est pas des plus confortables...

Mécanique reconduite

Comme c’est le cas sur plusieurs modèles récemment lancés par Volkswagen, on a fait appel à des mécaniques déjà éprouvées. En Europe, il est possible de choisir entre deux moteurs. Au Canada, la version la plus économique est propulsée par un moteur quatre cylindres 2,0 litres TSI Turbo de 200 chevaux et venant avec une boîte manuelle en équipement de série. Une transmission automatique à six rapports de type DSG est optionnelle. Un peu plus tard dans l’année, une version plus huppée sera disponible. Celle-ci est dotée du moteur VR6 de 3,6 litres de 280 chevaux qui est associé à une boîte automatique Tiptronic à six rapports. En plus, sur ce modèle, le rouage intégral 4Motion est de série. Des roues de 17 pouces sont livrées sur les modèles de base tandis que des jantes de 18 pouces sont de série sur le modèle Highline à moteur 2,0 litres et la version à moteur V6.

Du positif et des omissions

Sur la route, la CC de la génération précédente impressionnait par sa tenue de route et son agrément de conduite. Son insonorisation et le confort de l’habitacle étaient également des éléments positifs. Les deux moteurs sont bien adaptés et il ne faut pas croire que le 2,0 litres soit poussif. Grâce au turbo, il se débrouille fort bien et la boîte manuelle est bien étagée. En revanche, la transmission automatique DSG est toujours aussi merveilleuse.

Mais, hier comme aujourd’hui, il faut être assez souple pour s’installer sur la banquette arrière en raison de la ligne du toit. Bref, c’est une voiture typiquement allemande en fait de conduite et de comportement. Si ce détail peut vous influencer, elle est d’ailleurs assemblée à l’usine d’Emden dans le nord de l’Allemagne.

Les prix ne peuvent être dévoilés, mais ils devraient varier entre plus de 30 000 $ pour la version la plus économique et presque 50 000 $ pour la version grand luxe à moteur V6. Et pour éviter que la facture ne grimpe encore, plusieurs assistances électroniques à la conduite comme le système de détection des véhicules dans l’angle mort, le régulateur de croisière progressif, la détection des panneaux de signalisation, le détecteur de fatigue et j’en passe ne sont pas offerts. Tous ces accessoires auraient rendu le véhicule hors de prix. Par ailleurs, la caméra de recul est de série.

Bref, cette seconde génération de la CC est encore plus élégante, plus équipée et plus luxueuse. Ses dimensions sont toutefois demeurées les mêmes. C’est une voiture unique dont le prix est justifié.

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