Infiniti G37, ce qu'elle en fait tourner des têtes!

Nous avons récemment passé une semaine au volant d’une Infiniti G37.  En 2003, Infiniti présentait la G35 Coupé dont la beauté parvenait à faire rougir même les gens les moins au fait de la chose automobile.  L’an dernier, Infiniti dévoilait la deuxième génération, la G37.  Au premier regard, les deux voitures se ressemblent beaucoup mais si on y regarde de plus près, il y a plusieurs différences… et de taille!

La G37 se décline en trois livrées : G37, G37 Sport et G37 Sport M6.  La motorisation demeure la même mais on note des différences relativement importantes au niveau des ratios de direction, des freins, des roues et, surtout, de l’équipement de base.

V6 de 3,7 litres

La G37 est mue par un V6 de 3,7 litres (d’où le 37 de son appellation) de 330 chevaux et 270 livres-pied de couple qui n’a jamais peur des accélérations ou des reprises!  Comme dans toute voiture sport le moindrement huppée, ce moteur fonctionne à l’essence super.  Il est associé d’office à une transmission automatique à cinq rapports ou, avec l’ensemble Sport M6, à une manuelle à six rapports.  Notre voiture d’essai était munie de l’automatique.  Les rapports passaient de façon précise et rapide.  Cependant, dans le trafic lourd, alors que seuls les rapports inférieurs sont utilisés, cette boîte devenait saccadée.  Même en mode manuel, ce comportement se faisait sentir.  Notons que notre modèle ne possédait pas les palettes derrière le volant, ce qui n’aurait sans doute rien changé à ce phénomène!

Sportive et confortable

Curieusement, malgré son appellation "Sport" et un comportement à l’avenant, les pneus sont loin d’offrir un profil bas (225/50R18), ce qui améliore considérablement le confort.  Même les suspensions protègent les occupants contre les secousses trop fortes!  De là à dire que la G37 n’est pas sportive, il n’y qu’un pas que nous ne franchirons pas.  Certes, l’habitacle s’avère silencieux et les sièges sont confortables.  Même à l’arrière, si on n’est pas trop grand et/ou plaintif, les sièges peuvent être considérés comme corrects pour un coupé sport.  Dommage que leur dossier ne s’abaisse que d’un trait pour agrandir le coffre.  Dommage aussi que l’accès à ces places arrière soit si difficile.  Toujours est-il que la G37, malgré le confort qu’elle procure, peut en découdre avec la plupart des coupés sport actuellement offerts sur le marché.  Son châssis extrêmement rigide, sur lequel on a accroché des suspensions aguerries et une direction très précise, ses freins très robustes et sa propulsion (roues arrière motrices) favorisent une conduite sportive.  Les performances sont encore plus relevées lorsque le levier de vitesses passe de "D" à "S-D".  Dès ce moment, le moteur monte en régime et on sent beaucoup plus de frein moteur.  Selon plusieurs, la G37 n’est pas encore au niveau d’une BMW Série 3 et c’est vrai.  Mais sa fiabilité compense largement les quelques dixièmes de km/h qu’elle concède à l’allemande en virage…

Là où la G37 pèche un peu, c’est sur une autoroute, à une vitesse réglementaire.  On se retrouve alors avec une voiture un peu endormante à conduire et on se demande pourquoi il y a tant de chevaux sous le capot! Cela nous laisse amplement de temps pour écouter la radio Bose à la sonorité fort relevée, pour compter les trop peu nombreux espaces de rangement et pour admirer la belle horloge ovale qui trône au centre du tableau de bord.

Les prix de l’Infiniti G37 varient de 47 350$ à 49 950$, ce qui aligne la japonaise directement contre la BMW Série 3 Coupé.  Aux États-Unis, juste pour vous aviser, les prix de la G37 partent de 34 900$ à 36 200$...

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