La Toyota Prius V 2012 passe au garage

Dès son lancement en 1997, la Prius s'est appropriée le titre de référence dans la catégorie des véhicules hybrides. C'était évidemment facile puisqu'elle était la seule dans ce créneau. On lui vouait un avenir très prometteur et des ventes à la hausse, année après année. En pratique, les ventes ont été bonnes dans les années qui ont suivi son lancement mais ont stagné par la suite. Toutefois, le regain de popularité des voitures hybrides et l'arrivée de trois nouveaux modèles au sein de la gamme Prius devraient permettre au constructeur Toyota de raviver l'attrait pour ce produit.

Nouveau trio

Toyota a effectivement annoncé l'addition de la Prius rechargeable, de la Prius C et de la Prius V à la Prius de base que l'on connaît depuis 1997. La première sera rechargeable au moyen d'un câble qui sera branché dans une fiche électrique résidentielle. Dans le cas des Prius C et V, elles reprennent la mécanique de la Prius de base (appelée liftback) mais diffèrent légèrement dans leur présentation. Le modèle C se veut la version urbaine de la famille ( « C » pour city) alors que le modèle V propose un habitacle plus volumineux et versatile, d'où son appellation « V ».

La V

Et effectivement, l'espace disponible à l'intérieur du modèle V est très généreux. Les places arrière disposent de dégagements supérieurs, autant aux pieds qu'à la tête. Le coffre est vaste mais le plancher est élevé. La présence du compartiment de la batterie, situé derrière la banquette arrière en est la principale cause. La visibilité est excellente et la finition est sans reproche malgré un habitacle très plastifié.

De la simplicité

Au volant de la Prius V, on remarque une douceur de roulement exemplaire malgré une insonorisation rudimentaire dans le compartiment moteur. À basse vitesse, la voiture évolue exclusivement en mode électrique, ce qui se fait de façon très silencieuse. L'addition de la motorisation à essence se fait de façon transparente, à peine un soubresaut est perceptible. C'est toutefois lorsque l'on appuie sur l'accélérateur que ça se corse. Le petit 1,8 litre est étonnamment bruyant et semble avoir de la difficulté à déplacer le véhicule. À vitesse d'autoroute, les accélérations sont extrêmement bruyantes. Il manque nettement d'insonorisation et l'inspection mécanique le confirmera. On remarque que la protection des composantes mécaniques est sommaire et que certains éléments semblent fragiles. Il faut toutefois donner une bonne note à la disposition étudiée et à l’agencement des éléments mécaniques sous le véhicule. Comme c'est le cas pour la Nissan Leaf, les composantes électriques sont identifiées par la couleur orange, ce qui semble la norme dans l'industrie.

Et afin d'en connaître d'avantage sur cette nouvelle version « V », et pour appuyer nos affirmations, nous avons invité cette nouvelle Prius V au garage Nicolas Demers de St-Étienne-de-Lauzon. Chacune des photos est accompagnée d'une brève description.

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