Audi Q7 TDI - 8,3 L/100 km sur autoroute

Points forts
  • Consommation sur autoroute
  • Qualité d'assemblage et de finition intérieure
  • Boîte automatique à huit rapports
  • Rouage intégral performant
  • Confort des sièges
  • Habitacle confortable
Points faibles
  • Gabarit imposant
  • Espace limité - 3e rangée de sièges
  • Grand rayon de braquage
  • Prix élevé
Évaluation complète

Le Q7 TDI d’Audi fait présentement l’objet d’un essai prolongé du Guide de l’Auto et se démarque par sa consommation chiffrée à seulement 8,3 L/100 km en conduite d’autoroute. Ces résultats lui confèrent une autonomie supérieure à 1000 kilomètres par plein d’essence dans ces conditions particulières, en raison son réservoir de carburant dont la capacité est de 100 litres. Pour un gros utilitaire à rouage intégral de plus de 2500 kilos, cette cote de consommation est pour le moins impressionnante. Elle s’explique en partie par le fait que le modèle 2011 du Q7 TDI est doté d’une transmission automatique à huit rapports, ce qui en fait un véhicule particulièrement bien adapté pour couvrir de longues distances avec armes et bagages. Depuis son arrivée, le Q7 a donc été chargé de plusieurs missions à kilométrage élevé, comme celle d’amener notre équipe de Montréal à Manchester au New Hampshire afin de réaliser un reportage sur l’école de rallye Team O’Neil.

Notre Q7 TDI se distingue également par son équipement relevé — il s’agit du modèle Premium —, ainsi que par son allure plus sportive que lui confère l’ajout de l’ensemble sport S Line avec roues en alliage de 20 pouces. Système de navigation assisté par satellite, chaîne audio Bose de 270 watts avec 14 haut-parleurs, connectivité Bluetooth, phares au xénon, système de chauffage/climatisation à quatre zones, sièges avant chauffants et ventilés, caméra de recul, système d’entrée et de démarrage sans clé, tous ces équipements rendent la vie à bord du Q7 plus qu’agréable et contribuent à bonifier l’expérience de conduite lors des longs trajets. En fait, la dotation de notre Q7 TDI est presque complète : il ne manque que le toit ouvrant panoramique.

Règle générale, un véhicule de ce gabarit et de ce poids qui est équipé de roues en alliage de grand diamètre s’avère souvent moins bien adapté aux routes en mauvais état qui peuvent provoquer des secousses importantes. Cependant, la présence, sur notre Q7 TDI, de la suspension pneumatique adaptative qui s’ajuste continuellement à l’état de la chaussée et au style de pilotage permet de compenser efficacement pour le très grand diamètre des roues et de maîtriser les mouvements de la caisse. En fait, ce n’est que lorsque l’on roule à plus haute vitesse sur des routes qui présentent une succession presque continue de lézardes ou de brisures que l’on sent que les suspensions transmettent de légères vibrations à la caisse.

En mode « dynamique », la tenue de route est surprenante pour un utilitaire de plus de deux tonnes et demie. Et même si le Q7 TDI n’est pas en mesure d’enfiler les virages avec un aplomb comparable à celui du Porsche Cayenne ou du BMW 5, il n’en demeure pas moins que ses limites demeurent très élevées, ce qui convient parfaitement en usage normal. Nous avons également noté que la direction manque un peu de feedback, tout comme la pédale de freins d’ailleurs, et que la réponse de l’accélérateur est un peu tardive lors de l’accélération initiale, soit juste avant que les turbocompresseurs entrent en action. Une fois que cette légère hésitation est passée, il suffit de laisser le couple de 406 livres-pied faire le travail.

La suite des choses dans quelques milliers de kilomètres…

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