La F1 à Bahreïn : Oui, non, peut-être ?

Le Grand Prix de Bahreïn devait marquer l’ouverture de la saison de Formule 1, en mars dernier. Le "printemps arabe" et les manifestations qui se sont produites dans le petit état du golfe persique ont cependant forcé les organisateurs locaux à demander un report de l’épreuve. Report et non annulation comme on l’a trop souvent pensé. Or, le détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, Bernie Ecclestone, voyait d’un très bon œil l’idée de pouvoir disputer ce Grand Prix en fin de saison car, annulée, l’épreuve l’oblige à indemniser les télévisions et commanditaires de la F1 qui ont payé pour une saison de vingt Grand Prix et non de dix-neuf.

C’est ce qui a amené au début de ce mois la FIA a réintégrer Bahreïn au calendrier 2011, au grand dam des écuries et des pilotes qui devaient ainsi changer toutes leurs réservations d’hôtel entre l’Inde (transféré de fin à octobre à mi-décembre) et Bahreïn.

Mais l’avant-veille du Grand Prix du Canada, propriétaires d’équipes et Ecclestone se sont réunis pour décider de la meilleure décision à prendre. Face à la contestation populaire qui gronde toujours dans cet état, quoique réprimée par les forces militaires, nombre d’équipes ne voulaient tout simplement pas aller à Bahreïn.

La FIA annoncera dans les prochains jours le retrait définitif du calendrier 2011 de Bahreïn et redonner la date du 30 octobre au GP d’Inde. La "saga Bahreïn" devrait reprendre au moment de la publication du calendrier 2012 !

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