Toyota Venza 2011: Élégante, polyvalente confortable

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2011

Depuis son lancement à l’automne 2008, la Venza jouit d’une grande popularité auprès du public. D’ailleurs, lors des premiers mois de sa mise en marché, il fallait être très patient pour obtenir le modèle voulu. Dans certains cas, on a parlé d’une liste d’attente. Ce qui est intéressant avec le ce véhicule, c’est qu’il ne s’agit pas de la refonte d’un modèle existant et populaire, mais d’un tout nouveau modèle. La réputation de Toyota en fait de qualité et de fiabilité a certainement joué pour mousser cette popularité, mais le véhicule a des mérites qui lui sont propres.

En effet, les designers se sont sentis plus inspirés que la moyenne et nous ont proposé un véhicule d’une rare élégance, surtout de la part de Toyota. Mieux encore, ces lignes ont servi d’inspiration aux concepteurs de la Sienna. D’ailleurs, lorsqu’on croise une Venza sur la route, on est toujours impressionné par son élégance et ce plus de deux ans après son lancement.

Calandre et lignes fuyantes

Avant de parler du design lui-même, il faut situer la Venza sur le marché. Certains affirment qu’il s’agit d’une version familiale de la Camry tandis que d’autres disent que c’est une variante de la Sienna. Quoi qu’il en soit, elle possède une capacité de chargement presque similaire à une fourgonnette et sa carrosserie l’apparente à une familiale. Généralement, dans les deux cas, la silhouette est passablement anonyme alors que le caractère pratique du véhicule a eu le dessus sur l’élégance des lignes.

Cette fois, on a réussi à combiner les deux. En fait, l’élément majeur de cette présentation esthétique est la grille de calandre très large et chromée qui surplombe un pare-chocs assez imposant. Lorsqu’on croise une Venza sur la route, c’est la calandre qu’on remarque immédiatement. Par ailleurs, les lignes fuyantes des parois latérales apportent beaucoup de dynamisme au véhicule dont la partie arrière est inclinée vers l’avant afin de donner un caractère plus sportif. Toutefois, cette coquetterie à l’arrière réduit quelque peu la capacité de chargement. Mais comme on a eu la bonne idée de ne pas inclure une troisième rangée de sièges, l’espace de chargement est très généreux, que la banquette arrière soit repliée ou pas. En fait, si elle avait des portes coulissantes, la Sienna n’aurait aucune raison d’être.

Design, design, quand tu nous tiens ! En effet, après avoir réalisé un extérieur dynamique et moderne, les stylistes ont également visé juste avec la planche de bord. Il est vrai que la console centrale est large et empiète sur l’espace des occupants avant, mais c’est élégant, pratique et innovateur. Un sérieux bémol cependant pour la qualité des plastiques qui sont d’une rare dureté. On se croirait aux pires jours de General Motors! Idem pour le tissu des sièges qui est lui aussi désappointant en raison de sa texture et de ses motifs.

Comme c’est la coutume chez Toyota, les cadrans indicateurs sont de type électroluminescent et leur consultation est très facile. Parlant de simplicité, les commandes de climatisation et du système audio en font la preuve. Par contre, si un écran d’information affiche les images de la caméra de recul lorsqu’on est en marche arrière, ledit écran est tellement petit qu’il est difficile à consulter.

Moteurs adéquats

Il est vrai que Toyota ne fabrique pas les véhicules les plus excitants à conduire et que leur tenue de route est souvent dans la moyenne. C’est exactement le cas de la Venza. En revanche, en conduite normale, on peut critiquer la souplesse de la suspension, mais son comportement général est dans la bonne moyenne à défaut d’être enivrant. Néanmoins, avec des pneus de 20 pouces, la suspension est plus ferme mais la tenue de route meilleure.

Cela dit, les moteurs proposés sont non seulement excellents, mais bien adaptés au véhicule. Pour plusieurs, un moteur quatre cylindres n’a pas sa place dans une auto de cette grosseur. Mais il suffit de piloter la Venza propulsée par le quatre cylindres de 2,7 litres développant 182 chevaux pour se convaincre du contraire. Associé à une transmission automatique à six rapports fort efficace, il conviendra dans la plupart des cas. Il est même possible de commander la traction intégrale avec ce groupe propulseur. Donc, pas besoin de commander tout le catalogue des options et le moteur V6 pour obtenir la transmission intégrale.

Celle-ci ne fait jamais sentir sa présence et son opération est transparente. Bien entendu, le V6 de 3,5 litres de 268 chevaux est doux, silencieux et relativement économique en carburant. Il sera choisi par ceux qui doivent rouler avec plusieurs passagers et leurs bagages sur une base très fréquente ou encore pour remorquer une roulotte ne dépassant pas 1 587 kg, la capacité maximale de remorquage. Sur la grande route, cette Toyota est idéale pour effectuer de longs voyages en famille. Son confort, son silence de roulement et les multiples espaces de rangement dans l’habitacle se feront appréciés au fil des kilomètres. C’est probablement ce que Toyota a réussi de mieux depuis belle lurette.

Feu vert

Silhouette élégante
Bon choix de moteurs
Bonne habitabilité
Tenue de route moyenne
Nombreux espaces de rangement

Feu rouge

Plastiques trop durs
Direction trop engourdie
Agrément de conduite mitigé
Roulis en virage
Certaines options onéreuses

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