La Honda CR-Z au garage!

Points forts
  • Lignes plaisantes
  • Sportivité étonnante
  • Consommation retenue
  • Boîte de vitesse manuelle délicieuse
  • Belle finition
Points faibles
  • Deux places seulement
  • Transmission automatique (CVT) un peu à la traîne
  • Performances assez ordinaires
  • Suspensions dures
  • Fiabilité à prouver
Évaluation complète

L’automne dernier, Honda dévoilait une voiture pour le moins intrigante, la CR-Z. Déjà que le marché pour un coupé sport deux places est réduit, fallait, en plus, que sa mécanique soit hybride, une solution technique prisée uniquement par les gens à la recherche d’une empreinte écologique moindre. En général, les conducteurs portés sur la sportivité se foutent passablement de l’environnement et les verts recherchent sans doute bien peu les sensations fortes au volant. Ou la CR-Z rate les deux cibles ou elle est la première à concilier l’inconciliable… L’avenir nous le dira! Pour en savoir davantage, voyez les articles de mes alcooliques... pardon, acolytes Denis Duquet et de Gilles Olivier.

Pour l’instant, plusieurs voient en cette écono-sportive la réincarnation de la regrettée CRX (1984-1991), une fort amusante création qui était aussi abordable que plaisante à conduire. En ce sens, oui, la nouvelle CR-Z, surtout munie de la transmission manuelle, peut être considérée comme une CRX moderne.

Curieux de savoir ce qui se cachait sous la carrosserie de cette japonaise électro-thermique, je l’ai emmenée au garage Roch Lavallée et Fils de la rue Yvon de Granby. Je vous invite à consulter la galerie de photos et les bas de vignette qui les accompagnent.

Avant de terminer, je ne peux passer sous silence le fait que ma CR-Z d’essai, dotée d’une transmission manuelle, ait refusé de démarrer un matin de grand froid (-23 degrés). Déjà, le matin précédent, il avait fallu cinq ou six « coups de clé » pour que le 1,5 litre daigne se mettre en branle. En fait, en tournant la clé de contact, rien ne se passait. Toutes les lumières du tableau de bord s’illuminaient mais du côté du moteur, le néant.  Si bien que j’ai dû faire appel au concessionnaire Honda qui est venu subito presto « booster » la voiture qui a démarré presqu’au quart de tour. J’ai appris, par la suite, que deux collègues avaient vécu la même chose, à la différence que leur CR-Z avait fini par démarrer.

Erreur de procédure...

Vérification faite auprès des autorités de Honda, il s’agirait d’une simple… erreur de procédure de la part du conducteur! En effet, il est stipulé, dans le manuel du propriétaire, qu'il faut ABSOLUMENT mettre la voiture sur le neutre et appuyer à fond sur l’embrayage. Par habitude, je n’avais appuyé que sur l’embrayage et dans tous les cas, sauf un, la CR-Z avait démarré. Bien entendu, cette procédure ne vaut que pour une CR-Z munie d’une boîte manuelle. Selon Honda Canada, si le levier demeurait sur le premier rapport ou la marche arrière, l’embrayage pourrait quand même entraîner la transmission, ce qui demanderait une certaine dépense d’énergie. À défaut d’une explication plus plausible, nous devons nous contenter de celle-ci! Toujours selon Honda Canada, une CR-Z manuelle aurait démarré sans coup férir à -30 degrés alors que le conducteur aurait appuyé sur l’embrayage et placé la transmission au neutre. Souhaitons seulement que les concessionnaires Honda avisent les nouveaux propriétaires de CR-Z de ses « petits » caprices …

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