La nouvelle Yaris berline, vue par une «experte»

L'article que vous vous apprêtez à lire n'a pas été écrit par votre fidèle serviteur, mais plutôt par une «experte» en Yaris. Véronique Bélisle, une jeune femme propriétaire d'une Toyota Yaris berline 2010, s'est prêtée à notre exercice de comparer l'ancienne et la nouvelle génération de cette voiture. Elle a donc fait l'essai de la Yaris berline 2016, et vous parle des différences qu'elle a remarquées entre sa voiture et la version la plus récente. Véronique n'est pas une journaliste ni une amatrice d'automobiles. Elle analyse une voiture avec ses propres références... comme 95% de la population!

Afin de partir sur de bonnes bases, laissez-moi être totalement transparente avec vous. Je ne peux pas définir ce qu’est une bonne ou une mauvaise transmission. Je ne peux pas vous expliquer le fonctionnement d’un moteur. J’ignore le nombre de chevaux que possède cette Toyota Yaris et, même si je le savais, je ne connais pas tous les facteurs qui pourraient influencer d’une manière ou d’une autre sa puissance (les chevaux, ça a un lien avec la puissance... non?). Cependant, si cela vous intéresse, je vous recommande fortement de lire l’excellent article sur la Yaris Berline 2016 qui a été publié précédemment sur le site du Guide de l’auto.

Malgré mes lacunes en ce qui a trait au monde de l’automobile, j’ai plusieurs autres qualités, comme celle de conduire une superbe Toyota Yaris berline 2010 de couleur vert dentifrice! Conduire une Yaris dans la neige, le froid ou la pluie, sur de petites routes de campagne ou bien sur des autoroutes, sur de longues ou de courtes distances, ça me connaît, alors qui de mieux placé pour comparer un ancien modèle de Yaris au modèle 2016, hein? Moi! Donc, commençons, peut-être de manière un peu approximative, la comparaison.

Un look plus sévère… et sexy

Ma première remarque après avoir vu la voiture a été de dire que, physiquement, elle ne ressemble pas à une Yaris. À mon sens, elle ressemble davantage à une Mazda 3 qui aurait passé un séjour contre-indiqué dans la sécheuse. En effet, on retrouve sur la nouvelle Yaris le gros nez et les petites fesses si caractéristiques des Mazda 3, mais en version plus petite. En outre, le visage si naïf de l’ancienne Yaris a été remplacé par une expression plus agressive (si vous ne savez pas de quoi je parle en disant « visage», il s’agit de l’effet de la grille et des lumières à l’avant de la voiture qui lui donne un air gentil ou méchant). Malgré son air plus sévère, je dois avouer que la nouvelle Yaris a une apparence un peu plus sexy que celles qui l’ont précédée.

Un habitacle réinventé… ou emprunté

Dans l’habitacle de la Yaris, il y a carrément plus de luxe que dans la mienne! Là aussi, ça ressemble davantage à une Mazda qu’à une Toyota, mais ça ne m’a pas déplu du tout! Quelques changements ont été apportés, comme le tableau de bord, autrefois placé au centre de la planche de bord, qui est de retour à l’avant du conducteur. Bien que j’y sois maintenant habituée, j’avoue préférer l’avoir directement sous les yeux! La nouvelle Yaris fait preuve de technologie, elle possède un système multimédia que j’ai beaucoup apprécié. Une roulette pour changer de poste de radio, c’est plus marrant que des pitons! Il y a aussi la clef, qui est une clef sans en être une, si vous voyez ce que je veux dire! Il s’agit de la garder près de soi et de peser sur un bouton pour démarrer le moteur. Je ne peux pas dire que ça me dérange, mais j’aime bien tourner la clef dans le contact, même si je n’ai aucune explication logique à vous donner à ce sujet. La voiture est plus confortable que la mienne également, et le siège est plus facilement ajustable. J’ai trouvé que l’arrière semblait plus petit que dans la mienne, mais il est fort possible que ce soit dans ma tête. Un autre point que j’ai adoré : mes fesses au chaud! Je crois qu’avoir le choix, je choisirais cette option avant les fenêtres électriques, pour vous dire à quel point je vénère l’inventeur des sièges chauffants! Pour cette raison à elle seule, la nouvelle Yaris gagne mon cœur. En général, toutes les options semblent plus chouettes et plus luxueuses dans cette Yaris, même choisir la vitesse de ses essuie-glaces est une activité palpitante!

Je dois vous dire que j’aime beaucoup ma voiture, même si c’est une 2010. Elle est extra, mais s’il y a UNE chose qui me met en colère … ce sont les porte-gobelets! Autant j’adore l’inventeur des sièges chauffants, autant je crois que la personne ayant dessiné les portes-gobelets des anciens modèles de Yaris a très mal pensé à leur utilité. En effet, ils sont placés juste à l’avant des conduits d’aération de ma voiture. Résultat : si, par un matin d’été, j’apporte mon café dans la voiture et mets l’air conditionné, mon café devient glacé en moins de deux. Si j’apporte une bouteille d’eau une journée plus fraîche et allume le chauffage, mon eau devient chaude. Et si je mets quoi que ce soit dans mon porte-gobelet, l’air ne se rend plus à moi. Bref, quel désarroi! Heureusement, Toyota a finalement corrigé cette aberration. Merci!

Une conduite plus excitante

En ce qui a trait à la conduite, j’ai trouvé la 2016 vraiment plus agressive! Je n’ai rien d’autre que mon feeling pour la justifier, mais je peux vous dire qu’elle m’a emballée. Cependant, une Yaris étant une Yaris, je ne pense pas qu’elle accélère plus vite, plus rapidement. Si vous voulez faire le 0-100 promptement, alors vous lisez le mauvais article! Mais je suis persuadée que je ne vous apprends rien.

Une meilleure consommation?

Finalement, j’ai l’impression que la nouvelle Yaris prend moins d’essence que la mienne! Bon, il est certain que je ne me suis fiée qu’au système de « coches » qui indique le niveau d’essence, car je ne sais pas quelles sont les capacités du réservoir à essence ni combien de litres l’auto consomme aux 100 km, mais pour me rendre à l’université, je ne « prenais » qu’une coche allez-retour plutôt que deux! Si ce n’est pas du sérieux, alors je me demande ce que c’est.

À la lumière de ce qui précède, je dois avouer avoir eu un pincement au cœur lorsque j’ai dû remettre la voiture. Pour moi, Toyota, c’est conduire l’esprit tranquille, en sachant que ma bagnole ne me fera pas faux-bond. Je crois d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle j’avais choisi cette marque. J’ai toujours pensé que les gens qui choisissaient des Toyota les choisissaient pour leur fiabilité et non pour le look et le luxe. Après avoir essayé la nouvelle Yaris, je crois que je pourrais très bien en acheter une, non seulement pour la fiabilité, mais aussi pour le plaisir et ce qu’elle a à offrir.

Partager sur Facebook

Plus sur le sujet

Premiers contactsYaris Berline 2016 : une petite adoptée
Quand j’ai conduit pour la première fois la Yaris berline 2016, c’était à Toronto, en juillet. J’y étais pour faire l’essai de la Scion iM, afin d’écrire le texte qui allait paraître dans le Guide de l’auto 2016 . Pour l’occasion, j’avais également essayé la Yaris berline, et malheureusement pour …
2011Toyota Yaris 2011: Suprématie disparue
Ouch ! Les nouvelles sous-compactes Mazda2 et Ford Fiesta qui s’amènent cette année feront mal à la Toyota Yaris. Celle qui a pratiquement lancé la mode des petites autos il y a cinq ans devra vitement se mettre à la page, tant mécaniquement que technologiquement. Et en attendant sa nouvelle …

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires