Mon Top 5 de 2015 - Quand la MX-5 devance la NSX...

Pas facile de choisir un top 5 de mes essais marquants de 2015. Il y en a eu tellement! La McLaren 650S et les Porsche 911 Carrera et Carrera S avec leurs nouveaux moteurs turbocompressés auraient bien pu figurer à mon palmarès, tout comme le Mazda CX-3, quoique pour d’autres raisons, mais voici maintenant mon top 5 dans l’ordre…

Au sommet : Mazda MX-5

Véritable icône du monde de l’automobile, la Mazda MX-5 a été complètement revue en 2015 avec l’arrivée du modèle de quatrième génération qui préserve l’héritage de la Miata tout en faisant évoluer le concept du roadster dans l’avenir.

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Mon premier contact avec cette sportive poids plume a eu lieu au mois de janvier dans la région de Barcelone, en Espagne, alors que j’ai eu l’occasion de rouler avec l’un des rares prototypes, lequel était animé par un quatre cylindres de 1,5 litre et dont la conduite était à droite. Ce fut une journée de pur bonheur sur les routes montagneuses de la Catalogne au cours de laquelle j’ai pu découvrir que la MX-5 s’exprimait avec un comportement routier aussi direct qu’inspiré, tout en démontrant qu’il n’est pas nécessaire de mettre son permis de conduire en jeu pour avoir un plaisir fou au volant.

En guise de conclusion, j’avais écrit : « Pour Mazda, c’est mission accomplie avec la nouvelle MX-5 qui est une superbe réussite. En prenant la route avec elle, on a l’absolue conviction qu’il y a au moins une chose qui frôle la perfection en ce bas monde, et cette chose c’est la nouvelle MX-5. » J’ai eu l’occasion de confirmer mes premières impressions en conduisant un modèle de production avec moteur de 2,0 litres, et la MX-5 a été choisie par l’équipe du Guide de l’auto comme « Meilleure nouvelle voiture de l’année ».

En deuxième position : Acura NSX

Deux jours avant le Salon de l’auto de Tokyo, je me suis rendu au centre de recherche et de développement de Honda à Tochigi, au Japon, pour essayer deux modèles de présérie de l’Acura NSX. Au programme, deux tours rapides du circuit pour un premier contact — qui fut aussi bref qu’intense — de la voiture exotique que l’on attend depuis longtemps…

Véritable tour de force sur le plan technique, l’Acura NSX fait gronder 573 chevaux grâce à son groupe motopropulseur composé d’un V6 biturbo de 3,5 litres, conçu exclusivement pour ce modèle, jumelé à trois moteurs électriques. En accélération maximale, j’ai pu constater que la voiture était vraiment très rapide, malgré ses 1 725 kilos, mais que les sensations éprouvées à son volant n’étaient pas aussi vives que ce à quoi je m’attendais.

En conclusion, j’avais écrit : « Au final, la connexion entre le conducteur et la NSX est plus cérébrale que viscérale, un constat qui est tout à fait en phase avec les courants de notre époque où l’efficacité prime avant tout. La NSX est redoutablement rapide, elle peut même se montrer féroce, mais on attend encore et toujours cette étincelle qui enflamme la passion. » J’attends de pouvoir prendre à nouveau le volant de la NSX pour un essai plus complet, peut-être que je changerai d’avis à ce moment-là…

Au troisième rang : Audi R8 V10 Plus

Après seulement quelques tours du Autodromo Internacional do Algarve près de Faro, au Portugal, j’ai bien saisi que la nouvelle Audi R8 V10 Plus, avec son moteur V10 atmosphérique de 5,2 litres de 602 chevaux et sa structure hybride composée d’aluminium et de fibre de carbone, était devenue une très sérieuse rivale pour les exotiques établies.

Plus légère, plus puissante et plus intense, la R8 V10 Plus est enlevante à conduire sur le circuit de Portimao et l’expérience de conduite est plus que jamais au niveau des voitures exotiques, ce qui s’explique partiellement par le fait qu’elle a été développée simultanément avec la voiture de course R8 LMS. On ajoute à cela une gueule très typée et un habitacle aussi accueillant que fonctionnel, et c’est le bonheur…

En quatrième place : Ford Mustang Shelby GT350 et GT350R

Avant, les Mustang Shelby n’étaient rapides qu’en ligne droite. Avec les nouvelles Shelby GT350 et GT350R, Ford a complètement transformé ces modèles dont la dynamique est nettement supérieure à celle des modèles antérieurs. Le premier contact s’est déroulé sur l’un de mes terrains de jeux préférés, soit le mythique circuit de Laguna Seca en Californie qui est intraitable pour les voitures dont la tenue de route n’est pas au point.

Sur la piste, la GT350 s’est montrée très à l’aise alors que la GT350R me permettait de freiner un peu plus tard et d’entrer dans les virages un peu plus vite, et donc d’en sortir plus rapidement également. Bref, la GT350R c’est comme la GT350, mais une sérieuse coche en mieux…

En cinquième position : Coupe Nissan Micra

Et, puisqu’il est question de terrains de jeux, ma participation aux deux premières épreuves de la Coupe Micra sur le Circuit Mont-Tremblant figure dans mon top 5 de 2015. Renouer avec la course automobile, revoir des pilotes, officiels et bénévoles que je connais depuis longtemps, et découvrir cette nouvelle série monotype fut pour moi un pur plaisir. J’ai eu la chance de terminer la course numéro 2 dans le top 10 avec une septième place au volant d’une Micra préparée par l’équipe GT Racing d’Éric Côté, et ce fut l’un des beaux moments de mon année 2015…