VW Jetta TDI 2009, 990 kilomètres avec 53 litres !

Avec nous sous cette forme depuis maintenant près de quatre ans, la Jetta est une voiture bien connue et qui depuis son renouvellement, a su démontrer une fiabilité des plus honnêtes. La version TDI initiale dont la production a cessé le 31 décembre 2006 pour causes de non respect des normes environnementales nord-américaines a évidemment manqué au public et aux concessionnaires, qui ont vu leurs chiffres de vente réduire de façon considérable.

Moins populaire chez nos voisins du sud, la version TDI 2006 représentait chez nous environ 40% des ventes de Jetta avant son abandon. Les mordus de ce type de mécanique qui cumulent généralement des kilomètres à une vitesse effarante s'amourachent cette mécanique bien sûr pour leur faible de carburant, mais aussi pour leur rendement. Vous comprendrez donc pourquoi la disparition en 2007 et 2008 de cette mécanique a fait mal aux concessionnaires, qui n'avaient d'autres choix que de demander à leur clientèle de s'armer de patience jusqu'à l'arrivée d'un prochain moteur TDI.

Après dix-huit mois d'attente, c'est maintenant chose faite. Le moteur TDI grandement attendu est finalement de retour. Et à la lumière d'un essai éclair réalisé en moins de 48 heures, je ne peux que prédire que de plus en plus d'acheteurs se tourneront vers cette solution. Car chez Volkswagen, on ne s'est pas contenté de mettre aux normes l'ancien moteur de 1,9 litre. On nous sert désormais un moteur 2,0 litres turbo diesel à rampe commune plus propre que jamais, et qui en plus d'être encore moins énergivore, propose des performances nettement supérieures. En fait, il est clair que les 40 chevaux supplémentaires permettent de retrouver des performances comparables à celles de la version à essence. Cependant, ce sont les 236 lb-pi de couple livrées quasi instantanément qui changent véritablement la donne. Grâce à lui, la conduite en milieu urbain est extrêmement agréable, la puissance étant présente à tout moment.

TDI sur toute la ligne

Par rapport au moteur cinq cylindres de 2,5 litres offert de série dans la Jetta, le TDI exige un surplus inférieur à 2 000$. Son entretien périodique est légèrement plus coûteux, mais il permet d'économiser près de 50% de la facture normale de carburant. Faites le calcul, si vous effectuez 25 000 kilomètres par an, vous débourserez avec la Jetta 2.5 une somme de 3 125$ annuellement (en considérant que le carburant est vendu à 1,25$ le litre). Avec le diesel vendu à un prix légèrement supérieur (disons 1,30$), il vous en coûtera 1 787,50$. L'économie annuellement est donc de 1 337,50$. Voilà donc la preuve que pour rentabiliser le surplus exigé pour le TDI, la période d'amortissement n'est plus très longue.

Se procure-t-on le moteur TDI que pour son économie d'essence? Bien sûr que non. En fait, le TDI s'avère presqu'aussi performant et nettement plus agréable à utiliser que le cinq cylindres. Il est plus doux, plus souple et accouplé à une boîte manuelle à six rapports qui permet de mieux exploiter la puissance et le couple du moteur. La boîte DSG (Direct Sequential Gearbox) qui n'est pas offerte avec la version 2.5 est également plus efficace que l'automatique conventionnelle, tant au niveau des performances que du rendement. Et admettons-le, l'option du moteur TDI vous permettra de récupérer une grande partie de votre déboursé supplémentaire lors de la revente, à moins bien sûr que votre objectif soit d'étirer la voiture jusqu'à sa mort…

Et la voiture, elle?

Il est évident que l'arrivée en 2009 de la version familiale permet à Volkswagen d'attirer encore davantage d'acheteurs. C'est vrai, ce n'est pas la plus jolie familiale issue des planches à dessin de Volkswagen, mais à l'heure où la clientèle est plus que jamais en quête de polyvalence, cette voiture arrive à point. La grande beauté de la Jetta réside cependant et toujours en sa qualité de construction indéniable et son comportement routier des plus dynamiques. Cette berline est en fait si agile et équilibrée qu'elle pourrait donner des leçons de conduite à plusieurs voitures de luxe supposément sportives. Quant au confort, il est exempt de toute critique. Les 1 337 kilomètres parcourus en moins de deux jours m'ont permis de constater que cette voiture est une routière de grand chemin, à la fois sécuritaire et dynamique, et qui performe sur tous les aspects.

Bref, il s'agit de l'outil de prédilection pour l'acheteur désireux de combiner confort, commodités, agrément de conduite et excellent rendement énergétique. Et au risque de me répéter, je tiens à mentionner que la Jetta est aujourd'hui une voiture dont le niveau de fiabilité se compare finalement à la concurrence. L'époque où votre mécanicien se devait par politesse de vous inviter à son party de Noël est donc bel et bien révolue!

Partager sur Facebook

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires