BMW Z4 2013: Le meilleur de tous les mondes?

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2013

Les coupés et les roadsters n’ont pas la vie facile, car l’engouement pour ces modèles s’estompe beaucoup plus rapidement que dans le cas d’autres types de véhicules. Concernant les coupés, c’est la nouveauté qui vend et les constructeurs doivent investir massivement afin de maintenir leur voiture au goût du jour. Ce phénomène s’avère un peu moins marqué pour les roadsters alors que leur longévité semble un peu plus assurée. Succédant à la Z3, la BMW Z4 est avec nous depuis 2002, elle qui nous est toujours proposée en modèle de seconde génération.

D’ailleurs, cette seconde génération a apporté un élément très intéressant qui parait convaincre plusieurs acheteurs. Grâce à son toit rétractable rigide, on obtient à la fois un coupé et un roadster! Le style de la voiture est préservé, on n’a pas de capote souple − souvent moins esthétique −, et en quelques secondes, on peut profiter des plaisirs de la conduite à ciel ouvert. La Mercedes-Benz SLK partage aussi cet aspect alors que du côté de l’Audi TT et de la Porsche Boxster, leur toit est souple.

6L et quatre cylindres turbocompressés

L’an passé, la Z4 recevait un tout nouveau moteur quatre cylindres en remplacement du 6L de 255 chevaux qui animait la version de base. La Z4 sDrive 28i est donc de retour avec le même moteur apparu initialement à bord du VUS X1, soit un quatre cylindres suralimenté de 2,0 litres développant une puissance de 241 chevaux pour un couple de 258 lb-pi. Dans le cas de la Z4, il est marié de série à une boite manuelle à six rapports, alors qu’une automatique à huit rapports est optionnelle. Certes, ce moteur concède quelques chevaux par rapport à l’ancien V6, mais son couple est beaucoup plus généreux et surtout, sa consommation est réduite. Voilà un net avantage. Comme sur toutes les Z4, la puissance est transmise aux roues arrière alors que dans le lot des roadsters, seule l’Audi TT peut se vanter d’offrir un rouage intégral.

Pour ceux qui désirent une Z4 aux performances plus relevées, deux autres versions sont proposées, faisant appel à un V6 suralimenté de 3,0 litres. Le turbocompresseur simple de la Z4 sDrive35i permet au moteur de déployer une écurie de 300 chevaux, tandis que l’ajout d’un second turbo sur la version sDrive35is pousse cette puissance à 335 chevaux. Il faut se tourner vers la Mercedes-Benz SLK AMG pour trouver plus vigoureux, mais son prix est largement supérieur. Dans le cas des Z4, on bénéficie du même choix de transmission avec une manuelle à six rapports ou l’automatique à sept vitesses.

Sportive, mais surtout sophistiquée

Au chapitre du style, il faut avouer que la Z4 est belle et elle ne laisse personne indifférent. Avec ses proportions typiques, soit un long capot étiré, un empattement long, des porte-à-faux restreints et un habitacle reculé, elle se veut une interprétation moderne de l’aspect classique des roadsters. Voilà un style qui traverse magnifiquement les années et qui sied à ravir à la Z4. On apprécie son devant qui intègre la grille réniforme distinctive de BMW alors que les flancs offrent un mélange de lignes fluides et de contours tranchants. Son toit rigide lui procure les lignes d’un coupé et, avec ou sans son toit, la Z4 demeure très esthétique.

L’accès à bord est bien évidemment un peu plus ardu que dans le cas d’une voiture conventionnelle. La voiture est très basse, il faut donc se laisser tomber sur le siège… avec élégance, si possible! Ensuite, le charme opère. La position de conduite basse et reculée nous rappelle immédiatement qu’on est au volant d’une voiture sportive. Les nombreux ajustements du siège et du volant permettent de trouver rapidement une bonne position de conduite, très confortable.

On a su peaufiner, au fil des années, l’habitacle de la Z4. On est passé d’une sobriété à la limite du terne à un habitacle au style beaucoup plus sophistiqué. On apprécie les garnitures de type sportif et surtout, le design des commandes du tableau de bord. Le tout est bien en vue et assez simple à comprendre. Bien entendu, rien à redire quant à la qualité des matériaux et de l’assemblage. BMW a des défauts, mais pas celui-ci. Il va de soi qu’on ne se paie pas une telle voiture pour l’espace de chargement : on peut loger quelques bagages, mais une fois le toit rigide ouvert, le coffre voit sa capacité grandement amputée.

Les gènes BMW
Le petit quatre cylindres turbocompressé dote la Z4 de performances intéressantes. Son couple livré à bas régime compense largement la réduction de puissance en plus d'émettre une jolie sonorité. Le 0-100 km/h est l’affaire d’environ 5,7 secondes. Évidemment, les six cylindres en ligne transforment la Z4 en bolide beaucoup plus convaincant, les accélérations vous clouant au siège. Côté suspension, malgré une certaine sportivité, on s'aperçoit rapidement que la Z4 offre un compromis entre le confort de roulement et les performances. D’ailleurs, le système Driving Dynamic Control vous permettra de régler selon vos goûts la fermeté de la suspension ainsi que le comportement général du moteur et de l’accélérateur.

La Z4 est sans contredit un modèle de choix si vous appréciez les plaisirs d’un coupé sport. Elle rivalise sans problème avec ses principales rivales germaniques.

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