Mazda Mazda5 2013: Carrière sans faille

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2013

La petite Mazda 5 continue de faire son chemin parmi les grandes de sa catégorie. Elle n’offre évidemment pas autant d’espace intérieur que les Dodge Grand Caravan ou Honda Odyssey mais elle se démarque nettement du lot par son gabarit réduit, une consommation d’essence moindre et un agrément de conduite assuré. En fait, seuls sa capacité de remorquage et son volume habitable l’handicapent par rapport aux autres modèles de la catégorie. Bref, elle pourrait être la fourgonnette idéale, mais malheureusement, les acheteurs recherchent avant tout des véhicules plus logeables et plus performants.

Question de fouetter les ventes de sa fourgonnette, qui étaient tout de même encore satisfaisantes, Mazda a revu sa 5 l’année passée. Le style a été raffiné et s’est rallié à celui des autres modèles de la gamme. L’avant affiche donc des traits similaires à ceux de la 3 avec une calandre à l’ouverture proéminente et au sourire béat, alors que les feux arrière ont été repositionnés à l’horizontale et modelés pour se conformer au style corporatif de Mazda. Sur les flancs, on note désormais une carrosserie aux lignes sculptées qui suggèrent un mouvement de fluidité et qui apportent une impression de légèreté et d’agilité au véhicule. Ces lignes prennent origine à l’avant, sous les phares, et se poursuivent jusqu’à l’arrière. Elles façonnent au passage les ailes avant et redescendent au niveau des portières pour ensuite remonter et rejoindre la ligne des feux arrière. L’allure est bigrement plus dynamique que celle du précédent modèle au point où l’on semble avoir affaire à un plus petit véhicule. Et c’est le cas puisque les chiffres démontrent que la nouvelle version de la 5 est 3,5 cm plus courte et 1,5 cm moins haute que le modèle de génération antérieure.

Un 4 cylindres adéquat

Sous le capot de la fourgonnette, rien de changé pour 2013 puisqu’encore cette année, on retrouve le 4 cylindres de 2,5 litres qui a accompagné la refonte de l’an dernier. Tant mieux, la cavalerie avait bien besoin de chevaux additionnels! Mais évidemment, on en prendrait encore quelques-uns de plus, non seulement pour obtenir de meilleures performances mais également afin de donner un peu plus de dynamisme au véhicule lorsqu’il est pleinement chargé. Autrement, en situation normale (la plupart du temps quand il n’y a que le conducteur à bord du véhicule), les prestations sont plus que suffisantes. On se surprend même à éprouver un certain plaisir à conduire cette petite fourgonnette. La direction est précise, les suspensions agréables et le freinage adéquat. Le comportement est à des années-lumière de celui des grosses fourgonnettes. De pair avec l’unique motorisation, Mazda propose, de série, une transmission manuelle à 6 rapports qui se manie avec une déconcertante facilité. En option, il est possible d’équiper la 5 d’une boite automatique à cinq rapports offrant le mode Sport, c’est-à-dire, munie de palettes montées derrière le volant. Et contrairement à ce que l’on remarque sur de nombreux véhicules, ces palettes sont loin d’être inutiles ou dénuées d’intérêt puisque les changements s’effectuent rapidement et efficacement. Bref, que ce soit avec la boite manuelle ou avec l’automatique, la petite fourgonnette de Mazda offre un agrément de conduite que ne possèdent aucunement les autres fourgonnettes de la catégorie.

À l’intérieur, la refonte de l’an dernier n’aura pas été aussi profonde que l’on aurait espéré. Mazda s’est contentée de repositionner quelques éléments et en a profité pour éliminer un cadran du tableau de bord en plus de retirer l’écran du système de navigation. Drôle de décision! Le tableau de bord de l’ancienne génération n’était, en soi, pas si mal présenté mais tant qu’à apporter des changements, on aurait aimé que ça paraisse davantage!

Recette gagnante

Autrement, l’habitacle reprend les éléments de l’ancienne génération. Au grand bonheur des parents qui voyagent avec leurs enfants, la Mazda 5 conserve ses portes coulissantes qui ont l’avantage de ne pas bosseler les portières du véhicule garé à côté. La 5 conserve également ses 6 places, toutes confortables. Au centre toutefois, les rangements sous l’assise des sièges seront inaccessibles si des bancs d’appoint y sont installés. Quant au coffre, il n’offre pratiquement aucun espace lorsque les sièges de la troisième rangée sont utilisés. En les abaissant, on réussit à obtenir un volume de chargement adéquat mais tout de même limité en hauteur.

La Mazda 5 ne tente pas d’imiter les fourgonnettes traditionnelles. En fait, elle représente une alternative à ceux qui n’ont pas besoin d’un habitacle volumineux, qui ne désirent pas de V6 mais qui espèrent avoir du plaisir à conduire. Elle convient parfaitement aux familles de 2 ou 3 enfants, à condition de ne pas avoir à tirer une roulotte ou transporter la moitié du garage lorsqu’elles partent en voyage. Et avec le prix de l’essence qui ne cesse de monter, ce type de fourgonnette aura de plus en plus la cote.

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